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La
"Bonne à tout faire", 040 DG1 , BB 66000 diesel
électrique de 68 tonnes, longueur 14,90 m, vitesse 120 Km/h, construite
par Alsthom, Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire, Compagnie
Electro-mécanique, SACM, Fives-Lille-Cail de 1959 à 61.
Moteur diesel MGO 16 cylindres, transmission électrique, 4 moteurs de
traction TA 648 H2.
Construites à 320 exemplaires. Radiation : 2013.
Locomotives capable de tracter des trains de voyageurs de 400 tonnes ou de
marchandises de 800 tonnes sur n'importe quelle ligne même celles à
profil difficile. |
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CC
65001 diesel-électrique "Sous-marin ", masse 104 tonnes,
longueur 19,80 m, vitesse 130 Km/h construite par Alsthom et SACM en
1956-57 à 20 exemplaires.
2 moteurs diesel MGO de 12 cylindres, 6 moteurs de traction Alsthom
TA 643. Mise en service 1956, radiation 1988.
Construites pour les lignes dont l'électrification n'aura pas lieu
(coût).
La solution CC permet de répartir la masse. |
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L'automotrice
Z 26156 du P.O. Masse 65 t, longueur 21,152 m, vitesse 90 Km/h construite
par Société d'Études, Compagnie Matériel et Traction Électrique de
1925 à 27 à 87 exemplaires.
Puissance 560 KW, 2 bogies moteur et 4 moteurs Général Electric
277 en 1500 volts continu.
Radiation en 1983. Affectées à la banlieue de Paris |
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BB
9291 Capitole Masse 82 tonnes, longueur 16,20 m, Vitesse 160,
200 et 250 Km/h construite par la Société des Forges et Ateliers de Construction
Mécaniques de Jeumont, Société de matériel de traction électrique MTE, Matériel électrique SW, Compagnie
Électromécanique
EM de 1957 à 1964 à 92 exemplaires.
Puissance 3850 KW. 4 moteurs de traction GLM 931 B en 1500 volts
continu. Radiation en 2004.
Ces machines ont assuré le Paris—Toulouse, le Capitole dès 1967
avec une vitesse de 200 Km/h.
La livrée est signée Paul Arzens. |
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La
BB 20210 locomotive électrique bi-fréquence. Masse 80 tonnes, longueur
14,94 m, vitesse 90 et 140 Km/h. Constructeur Alsthom en 1969-70 à
seulement 13 exemplaires.
Puissances 2940 KW en 25000 volts 50 Hz et 1160 KW en 15000 volts 16
2/3 Hz.
2 moteurs TAB 660 B1, ventilation forcée. radiation en 2006.
Les pays européens ayant des types de courant différent, ces machines
étaient capables de rouler sur les réseaux suisses et allemands pour
assurer les services européens de marchandises. |
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La
BB 63013 diesel-électrique. Masse 68 tonnes, longueur 14,68 m, vitesse 80
Km/h construite par Brisonneau et Lotz de 1959 à 61 à 108/863
exemplaires.
Moteur Sulzer 6LDA 22B de 440 KW. Transmission 4 moteurs
électriques BL 453-29 alimentés par une génératrice. Radiation
1995.
Affectées au servie des manœuvres en gare et dans les triages ainsi que
les voyageurs et le fret sur les petites lignes. Ces machines ont
remplacé les locomotives à vapeur. |
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La
BB 16113, masse 84,3 tonnes, longueur 16,20 m, vitesse 160 Km/h, petite sous-série de 15 unités issues de la transformation en 1991/93 de BB 16000 construites
par SFAC-Jeumont de 1958 à 1963 exemplaires. Puissance
4130 KW, 4 moteur de traction TO 136-8 en 25 KV 50 hz. Radiation 2009.
Ces machines ont remplacé les Mikado et Pacific sur l'Est et le Nord.
Elles ont assuré la trafic voyageurs entre Metz et Bâle, Paris et Lille, Paris et Strasbourg. |
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Sybic
26172 locomotive électrique synchrone bi-courant. Masse 90 t, longueur
17,71 m, vitesse 200 Km/h construite par GEC Alsthom
de 1988 à 98 à 234 exemplaires. Puissance 5600 KW. 2 moteurs de traction
STS-105-37-8 triphasé synchrone à ventilation forcée, tension 25 KV 50
Hz et 15 KV 16 2/3. Radiation 2005.
Locomotives polyvalentes pour les trains de voyageurs et de fret pouvant
atteindre les 200 Km/h sur l'ensemble du réseau national.
Le moteur synchrone a donné son nom "Sybic". |
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Mais
restons encore un peu dans cet espace sans vie pour imaginer ce que fut
le lieu de travail des cheminots sédentaires affectés à l'entretien et
la réparation des locomotives pendant plusieurs décennies.
Des voies sur fosse légèrement sur-élevées, des armoires électriques,
des conduites et des passerelles. Aujourd'hui, tout semble désert, propre
et sans âme.
le dépôt de La Chapelle a vécu. |
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L'atelier
de descente des bogies et la plaque tournante donnant accès à la voie
(au premier plan) à la halle des palans où ils seront réparés ou
révisés. |
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Les
outils rassemblés avec divers accessoires comme les disques de fin de
convoi et les tenues vestimentaires réglementaires. |
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On
passe ensuite par un local où se tient la librairie de "La Vie du
Rail", espace où plusieurs d'entre nous ont passé des heures dans
l'ancienne boutique de la rue de Milan.
Entre les deux bâtiments (le grand central et la halle des palans) se
trouve la cour des pas perdus. Pas si perdus que cela puisqu'ils mènent
aux bars et restaurants qui donnent vie à ce dépôt. |
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Après
avoir traversé quelques pièces présentant des réseaux de modélistes
je pénètre dans la "halle des palans" et quelle ne fut pas ma
surprise en tombant sur Alain Bariol notre cher Responsable de la voie.
Et oui, Alain a travaillé dans cet atelier au début de sa carrière.
L'autre Alain a même retrouvé son établi (c'est écrit dessus), table
de soins pour les pièces mécaniques de nos locomotives préférées.
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À
gauche, le palan de 6 tonnes au fond de l'atelier. Ce n'est pas le plus
important deux autres (à droite) de 22 tonnes chacun étaient
également opérationnels et ont donné quelques émotions à Alain.
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Mais
aujourd'hui il nettoie la 230 D 9. Toujours le chiffon à la main notre
brave Alain !
La 230 D 9, une "Ten wheels" de 70 tonnes, longueur 11,42 m,
vitesse 120 Km/h, construite par Schneider, Fives-Lille, Henschel, la
Société berlinoise, les Forges de Gilly et les ateliers de la Chapelle
en 1908 et 13 à 149 exemplaires.
La chaudière est timbrée à 16 bar, la surface de grille est de
2,80 m2.
Diamètre des roues motrices 1,75 m.
On doit ces machines à l'ingénieur Gaston Du Bousquet (Cie du
Nord) dont l'objectif était de remorquer des trains de 300 t. sans
sacrifier la vitesse.
Elles ont roulé sur les lignes de luxe, tractant les célèbres voitures
de la CIWL. Toute une époque ! Ces machines ont été radiées
entre 1957 et 1969. |
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Tender
23 A 168 à 3essieux, emportant 23 m3 d'eau et 7 tonnes
de charbon. |
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La Biquette
BB de 72 tonnes, longueur 12,69 m, vitesse 90 Km/h, construite par la
Société d'Études pour l'électrification entre 1924 et 27 à 80
exemplaires. Puissance 972 KW, 4 moteurs de traction GE 276 courant 1500 V
continu. Radiation 1973.
Le P.O. a commencé dès les années 20 l'électrification avec ce type de
courant. La dénomination Biquette vient de leur mauvaise tenue de
voie et de leur tendance à patiner. Elles ont malgré tout parcouru plus de 3 millions de kilomètres. |
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La
BB 13052 Fer à repasser de 85 tonnes, longueur 15,20 m, vitesse
105/120 Km/h, construite par SFAC-Jeumont, Fives-Lille, SLM-Oerlikon,
SLM-Brown-Boveri, SLM-Sécheron, Fives-Lille-Jeumont de 1954-56 à
53 exemplaires.
Puissance 2470 KW, 4 moteurs de traction 25 KV 50 Hz.
Radiation 1994.
Ces machines ont circulé sur la ligne Valenciennes—Thionville en tête
des trains de charbon et sidérurgiques. |
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La BB Midi 4701 de 80 tonnes, vitesse 90 Km/h
construite par Alsthom de 1933 à 35 à 17 exemplaires. Puissance 1210 KW,
4 moteurs de traction. Radiation 1997.
Construites pour circuler sur les ligne Béziers—Neussargues et Toulouse—La-Tour-de-Carol
que la
Compagnie du Midi vient d'électrifier. Deux séries ont été construites
pour les trains de marchandises (75 Km/h) et pour les trains de voyageurs.
Sur les lignes Toulouse—Bayonne on les voit souvent en double traction
pour les trains lourds de voyageurs..
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L'autorail Decauville XABDP 52103 de 41 tonnes, longueur
23,20 m, vitesse 110 Km/h construit par Decauville Ainé entre 1945-46 à
10 exemplaires. Puissance 640 Cv, 2 moteurs diesel Saurer BDZ de
320 Cv alimentant 2 génératrices auxiliaires de 1450 KW, 4 moteurs de
traction Oerlikon.
Capacité 65 places assises, 16 en 1ère clase, 46 en 2ème.
Ils pouvaient circuler en jumelage avec d'autres séries.
Mise en service 1945, radiation 1973.
Ces autorails ont parcouru les lignes des Alpes reliant Grenoble à
Veynes, Marseille, Briançon mais aussi sur Genève, Digne, Bourg Saint
Maurice et Modane. Dépôt d'attache Grenoble.
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Il
ne faut pas oublier le pont transbordeur qui a servi à disposer les
locomotives sur les voies du dépôt.
On le voit à gauche dans sa partie active et rendue festive pour
l'exposition et à droite il est devenu une friche appelé à disparaître
du paysage ferroviaire. |