Les travaux de cet été
Lorsque j'ai retrouvé mes amis du PTSV pour les vacances, le site avait été entièrement nettoyé, mettant ainsi en valeur le matériel garé à l'extérieur. Herbe coupée, plate-forme destinée à accueillir la 020T Henschel de 1911, nivelée et désherbée, matériel de mine rangé sur les voies de débord construites au printemps.
Suite au vol de coupons de rails et de wagonnets par des malfaisants oeuvrant dans la région, les éléments sensibles ont été rangés dans des endroits bien moins accessibles et une barrière a été installée par Christian, Petit Jean, Louis et Luc à l'entrée du site empêchant les nuisibles d'accéder au matériel.

Une voie d'accès à la halle Mailliary est en cours de pose, nécessitant le nivellement de la rampe d'accès au quai haut de la halle. Les premiers coupons posés et ballastés, un essai de tassement a été effectué avec le Berry jaune. La rampe est régulière il ne reste plus qu'à continuer.
Luc a ramené de Perpignan une grille que l'équipe a posé au-dessus du mur de clôture de la halle sur la voie réservée aux deux tramways historiques de Marseille. Armando a contribué largement à la fixation de cette grille.
À l'intérieur de la halle les trois trolleys historiques ont été rangés au fond laissant la place devant aux deux autobus qui pourront dégager la place pour l'exposition une fois manœuvrés sur le quai.

Les deux wagons type K de Pithiviers et le tombereau de Maisy n'ont pas changé de place. Leur disposition permet un accès facile au matériel de voie en ce moment très sollicité.

Comme tous les dimanches, l'exploitation a accueilli des visiteurs intéressés par le petit train et le musée.
14h30 l'équipe qui a préparé les trains dès le matin se dirige vers la gare, installe les cales, les barres à mine et la caisse. Les premiers voyageurs arrivent dispersés. C'est Christian (ancien de la RTM (Régie de Transport de Marseille) présente les véhicules routiers : trolleys et autobus puis ensuite c'est Jean, le spécialiste intarissable des tramways de Marseille qui en retrace l'histoire depuis la traction hippomobile puis à vapeur et enfin électrique.
Rappelons que Marseille est une des rares villes de France à n'avoir jamais perdu son tramway. Le 68 a été la dernière ligne bien vite relayée par le tramway moderne qui roule aujourd'hui.
Pendant ce temps Roméo effectue les dernières manœuvres puis c'est le départ du premier train en ligne.

Au terminus, remise en tête du Berry  jaune sous l'œil attentif de Gilles un ancien de du Musée de ma mécanique Naturelle à Giverny.
Avant de partir appel téléphonique au dépôt pour savoir si un train est montant. Aujourd'hui  c'est le cas, c'est Luc qui l'assure avec Raymond comme chef de train.

Au passage de l'aiguillage aval de Gentel, le train s'engage sur la voie de gauche. En principe on croise à droite mais cette aiguille "récalcitrante" invite à contre-instruire ce principe.

Puis c'est l'échange des bâtons-pilote entre mécaniciens et les chefs de trains se donnent les consignes.
Si entre temps d'autres visiteurs se présentent un dernier train sera mise en marche et au retour l'équipe se retrouvera au B.V de la gare de La Barque-Fuveau pour l'apéro après avoir ranger le matériel. En général c'est Roméo le "junior" de l'association qui en attendant de d'avoir l'âge de conduire en ligne manœuvre sur les voies du dépôt.

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