Ballade sur le Chemin de fer de la Provence
MAD
Dimanche 18 Juillet
2004, huit heures du matin avec Michel et Noëlle, nous quittons la gare de
Tourves pour gagner Digne où à 10h30, le train de Nice prend le départ.
Nous prenons par Barjol, Riez, le plateau de Valensole et ses champs de lavande
et enfin Digne où nous prenons trois billets aller-retour pour Puget-Thénier.
10 heures 30, nous sommes dans l'autorail CFC X303 en remorque et quittons la gare de Digne dont les installations au fil du temps s'amenuisent, si bien que les intersections VN, VM n'existent plus. L'accès au poste de conduite me permet de prendre des photographies sans être gêné. Très vite notre train roule à 70 km/h. Le confort est acceptable, l'autorail bien suspendu. Il fait chaud, mais c'est supportable.
Nous traversons sans arrêt les petites gares du réseau au caractère souvent abandonné.
A 11h07nous devons dépasser le train à vapeur qui, parti le matin de Digne, doit rejoindre Puget-Thénier vers 18 heures.
A Barrême, le train à vapeur nous attend. les voyageurs sont sur le quai et photographient l'autorail. | |
La 230 bretonne de la FACS. | |
Les dernières aiguilles et nous quittons la gare. |
Puis se sont d'autres gares qui se succèdent
Sur les voies de débord, parfois, des wagons de service stationnent. Ici le train désherbeur et le wagon étrave. | |
et nous arrivons à St André-des-Alpes une gare importante du réseau avec son buffet
En gare D'Annot, notre UM fait une manoeuvre pour aller chercher une remorque qui redescendra sur Nice. Malheureusement, il ne sera pas possible de monter dedans, ce qui sera un handicap pour les futures prises de vues.
En gare d'Annot. |
En gare d'Annot. A gauche une draisine avec un bras d grue pour la pose des rails dont le renouvellement est en cours 36 kg au mètres au lieu de 26 actuellement. |
12h18, notre train
s'arrête à Entrevaux, petite ville historique dominée par le château.
Le train se vide de promeneurs que nous retrouverons dans l'après-midi lors du retour.
Enfin vers 12h25, notre train arrive en gare de Puget-Théniers, où nous sommes
les trois seuls voyageurs à descendre. Coup de sifflet et l'autorail
repart, puis disparaît dans la courbe du PN de la route Napoléon (N 202).
Ecrasée sous le soleil, la petite gare semble figée dans l'immobilité.
Nous avons deux heures pour déjeuner avant le retour par le train de Nice-Digne.
Puget-Thénier est le centre de l'activité vapeur. C'est ici que stationnent
les deux locomotives du réseau : la 130 Bretonne et la portugaise
Henschel en cours de restauration.
Une nouvelle remise abrite le matériel du train touristique. A
l'extérieur, j'ai pu voir un wagon couvert avec vigie en restauration,
l'infrastructure métallique était posée sur des lorries et déjà mise en
peinture. Sur une voie d'accès au bâtiment de la petite vitesse, un wagon à
bogie peint, un couvert et une paire de wagons à fourche pivotante sont
stationnés.
De l'autre côté de la voie, cinq ou six couverts.
14h00, le chef de gare traverse les voies pour abaisser la barrière du PN de la Route Napoléon et bien vite apparaît l'autorail en direction de Digne avec sa remorque. Nous montons dans la remorque qui est climatisée et retraversons en sens inverse les petites gares du réseau dans lesquelles on peut voir des engins destinés au service de la voie, telles que, nivelleuses, bourreuses, et autres.
A Annot notre train laisse sa remorque en gare et l'autorail Soulé gravit seul la rampe en direction de St André-des-Alpes où nous devons croiser le train à vapeur qui finira sa couse à Puget-Thénier. A
St André-des-Alpes un groupe important de voyageurs qui était descendu par le train à vapeur reprend l'autorail qui et déjà plein. Je reste à côté du mécanicien sur la plate-forme avant. Les voyageurs sont entassés dans la coursive centrale, alors que la remorque est restée à Annot.Entrée de l'autorail en gare d'Annot où le vapeur attend pour croiser. | |
Affluence des voyageurs qui quittent le train à vapeur pour monter dans l'autorail. |
Nous arrivons à Digne à tout le monde descend de l'autorail.
La gare de Digne P.L.M. à l'abandon. Les herbes folles et arbustes poussent sur les voies. |
Il est 16h02, nous reprenons la route pour Tourves.