VN et V60 parallèles, à gauche l’aire de stockage et le portique de
chargement et à droite les stocks de poteaux.Le carnet de MAD
Langogne
MAD
Sur la ligne des Cévennes entre Brioude et Alès, Langogne est une petite ville de Lozère, située à la limite de l’Ardèche.
Non loin de la gare, les Etablissements Armand Beaumartin exploitent une usine d’imprégnation de poteaux .
Embranché sur l’ancienne ligne, Langogne-Le Puy en Velay, le site possède un double réseau à voie normale et à voie de 60 encore très actifs.
Le réseau VN est exploité par trois grues automotrices utilisées pour la manutention, des poteaux, et quelques wagons internes à l’usine.
Le réseau V60 suit parallèlement la VN. On note cependant quelques traversées VN/V60 solidement armées en rail lourd.
VN et V60 parallèles, à gauche l’aire de stockage et le portique de
chargement et à droite les stocks de poteaux.
Ce réseau est parcouru par des wagons à bogies dont le châssis se compose d’une voie type portative assemblée en rails lourds qui reçoit des wagonnets toujours en V60 munis de ranchers semi circulaires capables de transporter les poteaux jusqu’à l’intérieur des cornues dans lesquelles se fait l’imprégnation de créosote.
Wagons plats à bogies avec à chaque extrémité un truck muni de ranchers semi-circulaires pour le chargement longitudinal des poteaux. Noter à droite la façon de ranger les poteaux pour favoriser l’aération.
Gros plan sur un truck en V60. Les bogies sont on ne peut plus
simples. Noter le taquet d’arrêt à l’extrémité.
Les wagons à bogie ont des essieux lourds d’environ 400/450 mm de diamètre, monté sur des boîtes à rouleau, mais dépourvu de suspension.
Les trucks quant à eux ont de très petites roues indépendantes (type lorry porte-rail SNCF) et roulent sur les wagons.
Lorsque les wagons se touchent les rail forment une continuité et les truck peuvent circulé sur l’ensemble.
Chargé par le grues automotrices, les poteaux sont maintenus par les ranchers
Wagon chargé de poteaux prêt à former un train.
Un train est composé de plusieurs wagons dont les poteaux se touchent. Il est poussé par un des deux locotracteurs Plymouth identiques à ceux du CFC, munis à chaque extrémités de renforts puissants qui s’appuient sur les poteaux.
L’ensemble est acheminé vers une cornue constituée d’un long cylindre et les trucks pénètrent à l’intérieur en circulant sur les châssis. Lorsque l’ensemble est à l’intérieur, la cornue est refermée et l’imprégnation peut commencer.
Un des locotracteurs Plymouth acheté aux ex-établissements Desbrugères à
Noyon dans l’Aisne. Chaque extrémité est munie d’un solide bouclier pour la
pousse des convois (il n’y a pas d’attelage, seule la pousse est utilisée).
La voie est constituée pour les deux réseaux de rails lourds, de branchement et de croisement VN/V60
Au cours d’échanges téléphoniques avec le responsable de l’usine au sujet des sabots de frein des Plymouth, ce dernier me demandait si on ne voulait pas lui vendre un de nos locotracteurs tant il était satisfait des services rendus et du peu d’entretien à déployer.
Plan des réseaux en VN et V60.
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