Le carnet de MAD
La Micheline
MAD
Intéressant ce voyage professionnel au centre de formation de la "Manufacture Michelin" à Clermnont- Ferrand, à l'occasion duquel je suis tombé sur le journal interne avec sa "rubrique d'un SIECLE" (N°6 de 1931 à 1940) traitant des essais de la "Micheline".
Nous
avons vu que l'origine du déficit des chemins de fer se trouvait dans les
lignes secondaires. Ces lignes sont désertées par la clientèle à cause du
peu de vitesse des trains et du manque de souplesse de ses horaires. Pour
transporter quelques voyageurs, on utilise un matériel d'un poids énorme, ce
qui rend l'exploitation très coûteuse.
Nous avions déjà vu le pneu rénover les transports routiers, nous avons pensé
que le pneu pourrait peut-être rénover les transports sur rails.
Les Michelines ont un poids
mon près de sept fois moindre que dans le cas du chemin de fer au complet.
Entre le marteau constitué par la voiture et l'enclume constituée par le rail,
le pneu vient interposer un coussin d'air : le choc, au lieu d'être brusque et
sec, est ralenti et amorti. Il en résulte non seulement un confort très grand
pour les voyageurs, mais une fatigue bien moindre pour le mécanisme de la
voiture et pour la carrosserie. A cette douceur de roulement, correspond une
sensation jusqu'ici inconnue sur la voie ferrée: le silence.
L'adhérence excellente du pneu sur le rail nous permet de confronter les résultats
suivants :
Paris le 22/07/31
Extraits de la brochure
«La Micheline ou le mariage du pneu et du rail.
Où est le temps où les Ingénieurs avaient le courage de tester leurs découvertes. |
Cette rubrique est composée de textes et d'illustrations publiés depuis les débuts de l'Entreprise qui permettent d'évoquer quelques aspects historiques de celle-ci. Seuls les titres et certaines légendes ont été rédigés par l'équipe de Michelin Magazine.