Baguenaude
Baguenaude sur la ligne Meyrargues—Nice
(Bouches-du-Rhône, Var, Alpes Maritimes)De Barjols à Draguignan 55 Km
Barjols-Tavernes
À la sortie de Barjols, la voie en légère rampe traverse une colline en
tranchée pour rejoindre la RN 560 qu'elle suivra jusqu'à Salernes.
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Pontevès
(h)
La halte de Pontevès a
subi de grosses transformations. Elle se situait à 2 Km de
Barjols.
Le vieux chemin de la gare.
Rognettes
Halte non retrouvée
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La mine de bauxite reconnaissable à la couleur du minerai. |
La
voie continue, croisant et recroisant la RN 560 qu'elle laisse à droite avant
de s'en écarter pour rejoindre la différence d'altitude de la gare de
Sillans-la-Cascade. Juste avant l'entrée dans le village, la ligne passe sur la
Bresque.
Aupt-Sillans
La gare est juste à l'entrée du village. C'est aujourd'hui une école. Heureux
enfants !
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Le B.V. et en face la petite vitesse. La cour se trouve sur les anciennes voies. Quel bonheur ! |
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D'ailleurs sur le fronton de la petite vitesse, sur un panneau est écrit "L'école de la gare". |
La ligne continue non loin de la RN 560 puis s'en écarte pour contourner Salernes par le Nord
Salerne-Villecroze
La gare, un peu excentrée se trouve sur la route de Villecroze dont elle
partage le nom alors que le village est à cinq kilomètres.
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La Gare de Salerne, vue en direction de Nice. Les voies passaient devant le bâtiment. |
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La petite vitesse et la cour des marchandises investies par le DDE (comme souvent). |
La ligne, cette fois, quitte la RN pour s'enfoncer plus directement en direction de Lorgues. De nombreux murs de soutènement ont du être construits.
Entrecasteaux
Très éloignée du bourg la gare est au milieu de nulle part.
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La plate-forme en direction de Meyrargues. |
Ste Foy (h)
Halte non retrouvée. La ligne suit la petite route d'Entrecasteaux à Lorgues.
Lorgues
La gare est au Nord du bourg. Il est ensuite possible de la suivre en
voiture d'abord sur une route goudronnée et ensuite un chemin plus hasardeux (à
faire l'été quand c'est sec).
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La gare de Salernes. |
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La petite vitesse. |
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En suivant la ligne en direction de Nice. |
Sauve Clare (h)
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Petite halte près d'une chapelle du même nom. |
Entre Lorgues et Flayosc, la ligne rencontrait trois courts tunnels et longeait ou traversait de petites rivières dans une région fort escarpée.
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 Entrée
du premier tunnel côté Barjols. C'est le plus long des trois et il est
en courbe. L'état de l'appareillage des pierres est resté impeccable. |
Flayosc
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La gare est fort excentrée. Le village de Flayosc se situe sur une colline. |
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Il est peu probable que cette carte ait été achetée à Flayosc, en tout cas il ne s'agit pas de la voie métrique. |
La ligne suit ensuite le G.C. 107 qu'
elle coupe pour s'en éloigner en vue de rattraper le dénivelé avant d'arriver à Draguignan.Draguignan
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On surnomma ce tacot le Train des pignes parce qu'il allait si lentement dans les cotes, les voyageurs avaient le temps de descendre pour ramasser quelques pommes de pin afin d'allumer leur feu en regagnant leur foyer (Telle est la légende). |
À Draguignan
la ligne rencontrait celle du P.L.M. venant des Arcs.
Les installations étaient largement dimensionnées. Outre le B.V. traditionnel
du Sud-France, la gare comprenait un dépôt-atelier qui a continué à
fonctionner pour les réparations du matériel Nice—Digne
acheminés par la route.
Les gares Sud-France et du P.L.M. étaient très proches. À la sortie de la gare,
la ligne Sud-France passait au dessus de la ligne P.L.M. et s'orientait vers l'Est.
Aujourd'hui ce tracé est repris par une route à quatre voies.
La gare de Draguignan fut inaugurée le 25 avril 1890 par le président de la
République Sadi Carnot qui effectua le trajet jusqu'à Meyrargues.
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La gare Sud-France côté voies avec un train à destination de Meyrargues. |
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À peu près la même vue sauf qu'il n'y a plus de recul. La gare a été transformée en crèche. Il n'y a plus de place pour les voies. |
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La
même vue un peu plus en recul laissant apercevoir des wagons de
marchandises sur les voies de débord. Vue en direction de Meyrargues. À cette place il y a une très large route et autour tout est construit. |
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 Le
B.V. coté place. La voiture est reine ! |
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Billet
aller-retour Draguignan—Meyrargues. Il fallait compter cinq heures et six minutes pour faire le trajet. Un peu moins dans l'autre sens. |
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La gare P.L.M. côté place. La correspondance était assurée par des calèches et autres attelages. |
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Alors que côté voie, l'espace a été transformé en gare routière couverte, côté place rien n'a beaucoup changé. |
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La gare P.L.M. côté voies. Arrivée d'un train venant des Arcs. |
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Une
030 type
Bourbonnais (S.A.C.M.) rentre en gare de Draguignan P.L.M. terminus de cette
courte ligne. À gauche, la voie de remise en tête de la machine. |
Draguignan était le
centre technique du réseau et les installations surpassaient celles du P.L.M.
Après la fermeture, le dépôt a continué à entretenir le matériel roulant
de la ligne Nice—Digne qui était alors acheminé par la route.
À la sortie de Draguignan la voie prenait la direction de l'Est puis du Nord
pour rejoindre Figanières.
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Du pont où était établie la voie du Sud-France. On voit la plate-forme du P.L.M. en direction des Arcs. |
Un projet de
réouverture de la ligne des Arcs à Draguignan est à l'étude. Aujourd'hui la
voie s'arrête à Sainte Rosseline où le 5ème Régiment du Génie
possède des installations de débarquement du matériel fort importantes.
Il faudrait la reposer en direction de Trans-en-Provence jusqu'à l'entrée de
Draguignan car la plate-forme à l'endroit de l'ancienne gare P.L.M. est
complètement urbanisée.
À suivre...
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