Le carnet
du CFC
Baguenaude sur la ligne
Étampes—Bourges
(Essonne, Loiret, Cher)
MAD
La vie de cette ligne, décidée sous le Second-Empire, a connu son
heure de gloire après la défaite de 1870 lorsque le P.O. décide de construire
une artère Paris—Narbonne par Étampes,
Bourges, etc. (1884-5) pour acheminer les vins du Midi. Elle était appelée familièrement la
"ligne du vin".
Il fallait 6
heures pour parcourir les 186,9 Km de la ligne (Étampes—Bourges) à l'horaire
de 1925.
Étampes
(Seine-et-Oise)
Étampes, tête de ligne vers Pithiviers et Auneau-Orléans aujourd'hui
déferrée.
Étampes—Pithiviers construction 1905, abandonnée dans les années 2000.
La ligne commence par un souterrain de
63 m sous les voies d'Auneau et d'Orléans avant d'atteindre St Martin d'Étampe.
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En
1904, la gare d'Étampes construite au pied du château. |
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La
gare côté voies avec le château à gauche.
À droite, un train vient de quitter la marquise de la gare
et
se dirige vers Orléans. À gauche c'est la ligne vers St Martin
d'Étampes qui va aborder le souterrain de 63 m pour passer sous l'artère
Paris—Orléans. |
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Vue
en direction d'Orléans.
À droite la voie de Pithiviers qui va passer sous celles d'Orléans. |
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Un
RER
vient de quitter St Martin d'Étampes
et se dirige vers la gare d'Étampes. |
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À gauche la voie vient de passer sous le groupe d'Orléans, à droite la
voie vers Étampes. |
St Martin-d'Étampes
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Première
gare de la ligne qui donne la tonalité des suivantes. Toutes les gare ont
été construites selon le même modèle qui se décline à 2 ou 3
travées. |
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À
peu près la même prise de vue un siècle plus tard. Toujours la voie unique
aujourd'hui électrifiée.
St Martin-d'Étampes est le terminus de la ligne C du TER. |
Elle suit ensuite la
vallée de la Juine.
Boissy-la-Rivière
Point le plus bas de la ligne à 77 mètres.
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Un
autorail unifié de 150 CV série X-5500/5800 en gare de Boissy-la-Rivière
dans les années 60.
À gauche direction Étampes, à droite direction Pithiviers puis Bourges. |
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La
forêt a recouvert les alentours de la gare. |
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Pont
sur la Juine entre Boissy-la-Rivière et Saclas. |
Saclas - St
Cyr-la-Rivière
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Un
omnibus en direction d'Étampes. On aperçoit au premier plan le toit de
la petite vitesse. |
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En
2009, le B.V. était occupé par un particulier.
Le rail est toujours là, mais ne voit plus de train passer. On voit au
dernier plan le bâtiment de la petite vitesse. |
Méréville
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Le
viaduc qui franchit de la vallée Parrin. |
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Toujours
debout et en excellent état le viaduc. |
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Tains
en direction de Bourges.
Aujourd'hui
le B.V. abrite une boutique de brocanteur. Certains jours des animations
culturelles y sont organisées.
Noter la petite vitesse acollée au B.V. |
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Vue
en direction de Bourges. |
Le point culminant est situé entre Méréville et Estouches à 138 mètres d'altitude.
Estouches
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Le
bâtiment est une propriété privée blottie dans un écrin de Verdure en
pleine Beauce.
La pelouse a recouvert entièrement le quai. LA voie est bien présente. |
Sermaise-du-Loiret (Loiret)
Au P.N. qui coupe la route Étampes—Pithiviers, les rails ont disparu sous le
bitume. Un peu plus loin la gare aussi a été démolie pour laisser la place
à... rien.
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Train
en direction de Pithiviers. |
À Sermaise, un
réseau betteravier en voie de 60 entrait dans la cour de la gare où était
installé un groupe de silos. Sermaise est toujours desservie côté Pithiviers.
Audeville
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La
gare |
Engenville
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Le
B.V. a disparu, laissant place à une batterie de voies desservant un
silo. |
Pithiviers
19 février 1905 - Ouverture de la ligne Pithiviers - Étampes (36.500 km)
4 novembre 1969 - Fermeture au service voyageurs
La ligne Étampes—Pithiviers était à cheval sur l'Essonne (19,800 km) et le Loiret
(16,700 km)
De nombreux ouvrages d'art ont été construits pour permettre le passage des trains
Le plus important est le viaduc de la Vallée de Parrin composé de 7 arches de 10 mètres d'ouverture.
La relation Pithiviers, Beaune-la-Rolande
a été construite en 1902.
Peu après la
bifurcation vers Orléans, la ligne traverse l'Oeuf et la route de rocade autour
de Pithiviers
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Le
viaduc de Segray peu après Pithiviers, juste avant la bifurcation vers
Beaune-la-Rolande. |
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À
gauche vers Bourges, à droite direction Pithiviers.
À gauche de la photo, l'Oeuf, petite rivière qui se jette dans
l'Essonne. |
Ascoux
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Vue
en direction de Beaune-la-Rolande puis Bourges. Au fond la maisonnette de
garde-barrière de la route Pithiviers—Jargeau. |
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Vue
en direction de Pithiviers |
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La
halle aux marchandises. |
Courcelles-Yèvres
Au croisement de
la D44 perdue entre les deux communes.
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Vue
en direction de Bourges. Les pierres de la bordure du quai ont
disparu (pas pour tout le monde) et le B.V. était sur la droite.
Il est parfois plus économique de raser le bâtiment que de le vendre. |
Boynes
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1934.
Train se dirigeant vers Beaune-la-Rolande puis Bourges.. |
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La
gare côté voie restauré et transformée en habitation. |
Barville-Batilly
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Le
B.V. a disparu. Il reste le P.N. 23. |
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Le
nouveau pont de l'autoroute A19. Le passage de la voie vers
Beaune-la-Rolande a été prévu. |
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Quelques
kilomètres plus loin, le dépôt des essences et son embranchement côté
Beaune. |
Beaune-la-Rolande
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Les trois gares de
Beaune-la-Rolande :
- La
première portait le nom de Beaune-la-Rolande
et était située sur les communes d'Auxy et de Juranville sur la
ligne Paris—Montargis (P.L.M.) ouverte en 1867.
- Lors de
la création de la ligne Étampes—Bourges, le P.O.
a construit la gare de Beaune-la-Rolande
- Parville appelée Beaune-la-Rolande - Ville.
- En 1905
à l'occasion de l'ouverture de la ligne Étampes—Pithiviers,
le P.O. construit la gare de Beaune-la-Rolande (la gare actuelle)
ainsi qu'un raccordement en triangle permettant le passage directs des trains
entre les trois gares.
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La
gare de 1905. |
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La
gare abrite aujourd'hui l'école de musique et une crèche. |
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Vue
en direction d'Étampes. |
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Vue
en direction de Bourges. La fin de la voie se situe quelques dizaines de
mètres plus loin. |
Saint Loup-des-Vignes
- Bois Commun
Le B.V a disparu pour laisser place à une zone artisanale.
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Seul
témoin l'édicule des WC. |
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et
le PN de la route de Bois-Commun au Pavé de Mézières. |
La ligne continue
vers le sud à travers le Gâtinais et arrive à Bellegarde-Quiers.
Bellegarde-Quiers
À Bellegarde-Quiers la ligne croisait celle d'Orléans—Montargis. Aujourd'hui plus aucun train n'y passe, la gare a été
transformée en logement social, mais les rails sont encore présents dans la
cour, même s'ils ne sont plus raccordés ni d'un côté, ni de l'autre.
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Le
B.V. est dans le style de ceux de la ligne Orléans—Montargis avec une
aile en plus |
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Train
en direction de Montargis ou de Bourges. |
Beauchamp
La halte de Beauchamp faisait aussi office de maisonnette de garde-barrière.
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La
maisonnette avec le bureau la salle d'attente et le magasin accolés.
À gauche direction Bourges, à droite direction Étampes. |
Lorris
Il y a peu de cartes postales de la gare de Lorris
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Vue
de la gare côté place. |
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Le
B.V. abrite le musée de la Résistance. Le massif de Lorris fur un haut
lieu de la résistance. |
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Vue
côté voies. À gauche direction Étampes, à droite direction.Bourges |
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Une
des rares vue du bâtiment de la petite vitesse |
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Sur
la face est du B.V deux photographies montrent le B.V. |
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et
un train en direction d'e Étampes |
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La
citerne a résisté au temps. |
Après Lorris, la
ligne traverse la partie ouest de la forêt d'Orléans
Garage d'Orléans
Cette halte est en pleine forêt et a été investie par l'O.N.F. avant d'être
détruite par un incendie. Il n'en reste plus de traces.
Les Bordes
En 1884 est ouverte la ligne Étampe—Bourges (Projet de ligne Paris—Narbonne)
pour acheminer les vins du midi de la France. Le nom de la gare devient Les
Bordes et un nouveau B.V. est construit avec buffet et bibliothèque. Pas moins
de 23 trains de voyageurs 6
passaient quotidiennement par cette gare, d'où l'importance des installations fixes que l'on peut
observer sur les cartes postales anciennes.
Avec la ligne la création de la ligne Étampes—Bourges, la gare des Bordes
devient une étoile à quatre branches (croisement de la ligne Orléans—Gien)
mais avant, elle était nommée Sully - Les Bordes. Des voitures hippomobiles, en correspondance,
acheminaient les voyageurs vers Sully et Lorris.
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La
gare des Bordes en 1911. Vue en direction d'Orléans. Sur la voie de
droite, un train en direction de Bourges. Au milieu un train venant de
Bourges en direction d'Orléans
La voie de gauche est celle de la ligne Orléans—Gien.
Ce B.V. a été bombardé et détruit pendant la guerre. |
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Le
B.V. actuel. Il est différent de celui sur la carte postale précédente.
C'est celui de la ligne Étampes—Bourges.
Il a été restauré et est habité alors que l'autre a disparu.
Les premières voies ont disparu et les terrains vendus pour construire
des habitations. |
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Et
le beau quai anciennement orné de sa marquise est desservi par la voie se
dirigeant aujourd'hui vers Sully (à gauche) et une voie en tiroir (à
droite). |
. |
Sur
cette photo aérienne on voit la ligne de Lorris (ligne Étampes—Bourges)
se détacher de celle Orléans—Gien. La bifurcation est à l'ouest de la
gare des Bordes. |
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Contrairement
à ce que l'on pourrait croire, ce P.N. était privé.
Celui du P.O. encore en activité aujourd'hui est un des rares P.N.
gardé. |
Saint-Père-sur-Loire
Il existait une sablière dont la Compagnie était cliente. Elle s'embranchait
en pleine voie.
Sully
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Le
pont sur la Loire. |
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Le pont récemment repeint. |
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L'entrée rive droite. |
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Croisement
d'un omnibus pour Bourges et d'un train de marchandises pour Étampes. |
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À
gauche direction Étampes, à droite direction Bourges |
À partir de Sully,
la voie s'enfonce dans la Sologne mystérieuse en direction du sud.
Villemurlin
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Gare
isolée, en pleine nature. Le village est à trois kilomètres, ce qui
était fréquent à l'époque.
Train en direction d'Étampes.
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Elle
n'a pas changé sinon qu'elle ne voit plus de voyageurs et que la forêt
embrasse le B.V.
Vue en direction d'Étampes. |
Cerdon
Cerdon-du-Loiret
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Le
PN 91 juste avant d'accéder à la gare de Cerdon-du-Loiret. |
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En
1903, un train se dirigeant vers Bourges. |
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La
même vue (sans train). |
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La
gare côté place. C'est aujourd'hui un gîte rural. |
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La
voie d'évitement est munie d'un système de ??? |
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Avant
de reprendre la voiture, on ne résiste pas à prendre en photo le
"Café de la Gare". |
Étang-du-Puits
Voir Internet
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Difficile
de retrouver la halte, mais on peut supposer qu'elle était commune avec
le PN 98 avec la D765. |
Argent-sur-Sauldre
(Cher)
Terminus de cette ligne où la voie rejoint celle d'Étampes—Bourges.
Argent-sur-Sauldre (Cher) était également tête des lignes à voie métrique
vers
- Le Blanc (B.A.),
- Sancerre et Vierzon de la Société générale des chemins de fer
économiques (S.E.).
Avant la Guerre de 14 cette gare, autrefois importante, voyait passer 28
trains de voyageurs quotidiennement et employait 24 ouvriers.
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À
la fin du XIXè S. la gare était en pleine nature alors que sa présence
était indispensable pour le transport des voyageurs. Aujourd'hui elle est
en pleine ville, mais il n'y pas plus de trains. |
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À
un siècle d'écart. |
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Double
traction avec les locomotive Forquenot n°228 et une 121 série 171/264 en
gare d'Argent-sur-Sauldre en direction de Bourges. |
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Le
B.V. en 2008. Vue en direction de Bourges. Cette gare du Cher ne voit plus passer que des trains de
citernes de gaz.
Et encore, en 2010 Primagaz fera appel à la route. |
Aubigny-sur-Nère
Le trafic est assuré par une usine qui conditionne du gaz. Le reste du temps
c'est un vélo-rail qui use les rails.
Malheureusement les
dépenses nécessaires à la réfection de la voie ont découragé l'entreprise
Primagaz d'engager les travaux et les trains de citernes ont été remplacés par
des camions en 2010.
Ennordres
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Gare
perdue en pleine nature, à quelques kilomètres du village qu'elle était
sensée desservir.
Vue côté place, en direction d'Étampes. |
Gué-de-la-Pierre
La
Chapelle-d'Angillon
La gare de la Chapelle d'Angillon est celle évoquée dans le "Grand Meaulne"
d'Alain Fournier :
- Tous les ans,
nous allions les chercher, quelques jours avant Noël, à la Gare, au train de
4 h. 2. Ils avaient, pour nous voir, traversé tout le département, chargés
de ballots de châtaignes et de victuailles pour Noël enveloppées dans des
serviettes
- Tu iras tout de même à La Gare avec Mouchebœuf, me dit M. Seurel.
Meaulnes ne connaît pas le chemin de Vierzon. Il se perdra aux carrefours. Il
ne sera pas au train pour trois heures.
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Jolie
gare entourée de verdure à quelques centaines de mètres du village.
Vue côté voie, en direction d'Étampes. |
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À peu près la même vue montrant les voies la petite vitesse et l'abri de quai
direction Bourges. |
Ivoy-le-Pré
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Jolie
petite halte, bien restaurée entre Yvoy-le-Pré et la route Argent—Bourges
( D940). La gare était à plus de trois kilomètres du bourg. |
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La
plate-forme en direction de Bourges s'enfonce dans la forêt. |
Henrichemont
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Même
scène qu'Aubigny-sur-Nère en 1908. La disposition des gares était
identique. Même les clôtures étaient semblables. |
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Avril
1906, train en direction de Bourges. |
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À Henrichemont la gare était en correspondance avec
les
Chemins de fer Économiques des Charentes (E.C.) qui exploite cette ligne
berrichonne Vierzon—Neuilly-Mouin Jamet puis Sancerre. |
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Il
ne reste que des cartes postales du B.V. qui a été rasé pour laisser
place à une entreprise d'engrais.
De l'autre côté de la voie l'abri voyageurs a subsisté. |
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On
est bien à la gare d'Henrichemont. |
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Le
bâtiment de la petite vitesse, la cour des marchandises a été investie
par la nouvelle déchetterie. Triste fin mais conservation tout de même. |
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De
l'autre côté, la petite gare d'Henrichemont P.O. des
Chemins de fer Économiques du Cher.
À gauche direction Vierzon, à droite, direction Sancerre. |
Menetou-Salon
Menetou-Salon est réputée pour ses vignobles de l'an mil.
À visiter le château de Menetou-Salon, agrandi par Ernest Sanson pour le prince et la princesse Auguste d'Arenberg (1884-1890).
Ce fut la première demeure à avoir de l'électricité produite par une machine
à vapeur toujours en place, mais inapprochable. Dommage !
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Train en direction de Bourges. Locomotive Forquenot.
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La
gare côté voies, vue en direction d'Étampes.
Le site a été réinvestie par la forêt. |
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La
gare côté place. C'est aujourd'hui une maison d'habitation. |
St Martin - St
Georges
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La
gare côté place, vue en direction d'Étampes, juste avant de croiser la
RD 940. |
Fussy
Asnières
Les rails atteignent encore la gare, mais un
passage à niveau récemment reconstruit les a enterrés
à 30 cm sous le bitume interdisant aux matériel de passer.
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Train
en direction d'Étampes.
Locomotive
Forquenot.
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La
gare côté
place,
vue en direction d'Étampes.
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Bourges
Préfecture du
Cher et terminus de notre baguenaude, Bourges était un grand centre ferroviaire.
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La
gare avant la guerre. Au premier plan les rails du tramway 1. |
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La
même vue en
2010. |
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Le
tramway est présent à Bourges, comme dans beaucoup de villes françaises
à la fin du XIXè, début XXè. |
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La
partie voyageurs de la gare avec les quais. Vue en direction de Nevers. |
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À
peu près la même vue, mais la passerelle a changé, elle est neuve et il
y des ascenseurs à chaque quai. |
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Vue
générale de la gare avec à gauche, le dépôt desservi par la pont
tournant. Noter le tas de briquettes.
À droite, le faisceau marchandises.
Tout ça a disparu. |
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Vue
en direction de Vierzon. |
Notes
- 1
Bourges avait
un réseau de tramways à voie métrique et traction électrique (prise du
courant par archet). Le parc hétérogène, parce que issu de plusieurs
autres réseaux, comprenait 14 motrices à plate-formes ouvertes et quatre
remorques. Les tramways ont cessé de rouler en 1949.
Il y eut également un tramway en voie de 60 à l'intérieur la pyrotechnie
(1900-15).
Sources
- Trains oubliés
Tome 3 - P.O. Midi - José Banaudo - Éditions
du Cabri - 1982
Le temps des tramways 5 - Courant -
Ed. Cabri - 1982
De gare en gare sur les chemins de fer du
Loiret - J. Surier - Cercle cartophile du Loiret - 2007
Sully -
Aubigny, voie sans issue ? - La Vie du Rail. 15/07/2009 . N° 3215. 15 juillet 2009. Page 14-15.
JJT.
De l'eau dans le gaz.
- La Vie du Rail Magazine. 12/03/2008 . N° 3146. 12 mars 2008. Page 10. 1 photo. Fret.
Pascal GRASSART.
Le
chemin de fer irrigue l'Essonne
Gare
de Pithiviers en cartes postales
Le
chemin de fer à Bourges
|
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