Le chemin de fer et la littérature
auteur inconnu
Le train de nos amours
sur l'air de "La Rue de nos Amours"
Couplet !
On se lève de bon matin
Pour aller prendre le turbin
Le sommeil plein les yeux
Le courage n'est pas merveilleux
Ferrières sur Sichon, voilà la première station
Ensuite vient le Mayet et le Poulthier
Molles et l'équipe est au complet.
Refrain
C'est le train de nos Amours
Le p'tit train qui va toujours
On y voit dans les coins noirs
Des amoureux pleins d'espoirs
Sous le tunnel de Malavaux
C'est ici que c'est le plus beau
Mais hélas le temps presse
Adieux caresses, tendres promesses
Faut red'venir sérieux
C'est vraiment malheureux.
Quarante kilomètres trois heures de trajet
On a vraiment le temps de rigoler
Le soir, c'est plus rigolo
On ne pense plus au boulot
Le temps passe malgré la gaieté
Il va falloir nous séparer
Mais avant chantons tous en chœur
Le refrain de notre bonheur.
À vingt cinq à l'heure c'est vertigineux
Notre train avance comme il peut
Il maintiendra cette grande vitesse
Il le faut car le temps presse
Nous arrivons de bonne heure
Car le mécano pour son grand malheur
A oublié son panier
À Lavoine. Il faut aller dîner.
C'est train où les Idylles
S'ébauchent dans les coins tranquilles
Le chef de train toujours content
A bien envie d'en faire autant
De Vichy jusqu'au Mayet
On a vraiment le temps de s'aimer
Et chantons tous en chœur
Vive l'amour et le bonheur.
Le Tacot Cusset-Lavoine
de la Compagnie des Chemins de fer du Centre (CFC) a circulé de 1905 a 1949 et
le trajet était long, il durait 2h20, alors il fallait s'occuper.
Cette chanson a été écrite par les voyageurs qui prenaient le Tacot. En ce
temps là, les voyageurs ne se plaignaient pas des retards, le temps comptait
moins que maintenant. Dans le tacot, on jouait aux cartes, on mangeait, on
chantait autour du poêle ou sur la plate-forme, le trajet se passait dans la
bonne humeur.
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