Le chemin de fer et la littérature
Joris-Karl HUYSMANS
De tout - Le Sleeping-Car
Je me lève, je m'habille sans bruit, je pousse doucement la porte, je suis dans le couloir ; - personne - j'allume une cigarette, j'ouvre une nouvelle porte qui donne accès sur la plateforme, au dehors. Je respire enfin, mais le vent soulevé par le rapide m'aplatit contre les parois en même temps qu'une pluie fine de suie me picote le visage et les mains de points noirs. Il faut rentrer.
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