Le chemin de fer et la littérature
Édouard ISNARD
Lettre à Madame de Sévigné
J'écris ces mots,
Marquise, en un train confortable
Qui de Paris m'emmène en cinq heures un quart
vers les eaux de Vichy. C'est un beau pullman-car
Où l'on peut, sans bouger, lire ou manger à table
Plus de chaise à
porteurs, d'hôtels au luxe faux
Où l'on se morfondait dans une chambre obscure.
Plus de triste séjour et d'ennuyeuse cure,
Mais joignant le plaisir
à la vertu des eaux,
Des jeux, des casinos, des thermes efficaces,
De la joie et des !leurs, et d'immenses palaces !...
Note
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