Le chemin de fer et la littérature

 

 

Blaise Cendrars

L'Homme foudroyé

J'avais adopté l'endroit. Ce train à la Jules Verne m'avait conquis et il est bon, quand on vit dans la solitude pour travailler à un livre, de se fixer à proximité d'une voie ferrée et de voir par sa fenêtre passer les trains. Ce trafic marque le temps et crée un lien entre la marche silencieuse de la pensée et l'activité bruyante du monde. Et l'on comprend que l'on écrit pour les hommes

 

Source

  • L’Homme foudroyé (1945)

Si une image de cette page vous paraissait non libre de droits, merci de m'en faire part

Page précédente