Le chemin de
fer et la littérature
Blaise Cendrars
L'Homme foudroyé
J'avais adopté l'endroit. Ce train à la Jules Verne m'avait conquis et il est bon, quand on vit dans la solitude pour travailler à un livre, de se fixer à proximité d'une voie ferrée et de voir par sa fenêtre passer les trains. Ce trafic marque le temps et crée un lien entre la marche silencieuse de la pensée et l'activité bruyante du monde. Et l'on comprend que l'on écrit pour les hommes
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