Une visite de l'Ondée

Marc André Dubout

Notes et sources

Notes :
  • (1) Il existe des machines à triple expansions à quatre cylindres dont deux basse pression et des machines à double expansion à 3 cylindres dont deux basse pression. Le nombre de cylindres n'est pas corrélatif à l'étage d'expansions.
  • (2) L'idée d'augmenter la pression des générateurs vient :
    • de l'américain Oliver Evans (1755-1819) qui expose en 1797 ses idées sur les machines à vapeur à haute pression, mais il trouve peu d'approbateurs et meurt avant d'avoir vu son invention prendre le rang qu'elle occupe au XIXe siècle.
    •  du françaisHenry Giffard. Les machines à vapeur à haute pression et à grande vitesse avaient eu un grand succès à l'exposition  de Londres en 1852 et à celle universelle de Paris en 1855, mais le nom de Giffard ne fut pas associé à celui du constructeur. Il ne fit entendre aucune réclamation, mais en ressentit vivement l'outrage. 
    L'augmentation des pressions est due à la chaudière tubulaire cylindrique à tubes de fumée.
  • (3) Benjamin Normand ingénieur constructeur de navires (1830-1888)
    Inventeur des machines pour le sciage des bois droits et courbes. Utilisa dès 1860 le brevet qu'il avait pris en 1856 pour une machine à vapeur à double expansion et en 1871 pour une machine à triple expansion.
    En Angleterre ce type de machine construite par John Elder apparut en 1874. Elles équipèrent l'Anthracite et l'Aberdeen. dont les résultats furent surprenant.
  • (4) En pratique les distributeur n'agissent pas exactement au même instant (admission ou échappement anticipé), ils sont manœuvrés à des instants intermédiaires. A ce sujet, il est intéressant de noter que pour réaliser la détente variable dans une machine compound, il faut en établir le mécanisme sur le cylindre HP, car les expansions ultérieures résultent uniquement des rapports des volume successifs déterminés à l'avance
  • (5)Adiabaticité : se dit d'une transformation sans échange de chaleur. Un cylindre unique se trouve alternativement en rapport avec les deux température les plus extrêmes (chaudière et condenseur). Avec les expansions successives, les écarts de thermométriques successifs sont atténués pour chaque cylindre.

 

Sources :

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