Historique - La Brigade Fluviale |
La Brigade Fluviale
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La Brigade Fluviale a été créée le 30 juin 1900
par le Préfet
Lépine 1
sur proposition du Secrétaire général 2. "Il est créée une brigade
fluviale, composée de gardiens de la paix détachés de la police municipale".
Cette Brigade Fluviale
est chargée de l'application des règlements en matière de navigation, de la surveillance des ports et des berges,
etc. Les gradés et gardiens de la
paix de la Brigade Fluviale
sont placés sous l'autorité de l'Inspecteur Général de la Navigation et des inspecteurs sous ses ordres.
Les agents de la Brigade Fluviale
compteront toujours à l'effectif de la Police
Municipale et seront administrés par la direction de ce service.
Les gardiens de la paix chargés des postes de secours établis sur les bords de
la Seine et des canaux devront prêter leur concours à l'Inspection Générale
de la Navigation et seront soumis sous ce rapport à l'autorité de cette
attribution et des gradés de la
Brigade Fluviale. Tout comme les agents de la
Brigade Fluviale
ils
s'occuperont de la police des berges et des ports à proximité de leur poste et
veilleront à l'application des règlements relatifs à la Navigation.
Administrativement ils resteront placés sous les ordres de leurs officiers de
paix respectifs et c'est par leur intermédiaire qu'ils fourniront à
l'Inspection Générale de la Navigation les rapports de renseignement qu'ils
auront à établir ainsi que les contraventions qu'ils auront pu relever et
toutes autres pièces intéressant la police fluviale.
Par le Préfet de Police, l'arrêté est signé du Secrétaire Général Émile
Laurent 2.
Organisation
de la Brigade Fluviale
Deux ans plus tard, le 5 avril 1902
le Préfet de Police arrête :
La section des gardiens de la paix, dite "Brigade Fluviale"
(article 1)
est chargée d'assurer le
bon ordre, la sécurité, le sauvetage des personnes c'est à dire la police en
général sur la Seine et les canaux, les ports et leurs dépendances, dans la
traversée de Paris et en cas de péril dans le ressort de la Préfecture de
Police.
La Brigade Fluviale composée de 40 hommes (article
2) est répartie comme suit :
Ces agents sont recrutés de
préférence parmi ceux possédant des aptitudes professionnelles, tels que
mariniers, pilotes, mécaniciens, charpentier de bateaux, scaphandriers,
maîtres nageurs, etc.
L'effectif de la Brigade sera divisé en trois sous-brigades commandées chacune
par un sous-brigadier. Elles seront désignées par les lettre A,
B, C
Chacune sera de service à tour de rôle comme suit (article
3) :
1er jour | A | de 7 heures du matin à midi et de 7 heures du soir à 10 heures |
B | de midi à 7 heures du soir | |
C | de midi à 5 heures du soir | |
2ème jour | A | de midi à 5 heures du soir |
B | de 7 heures du matin à midi et de 7 heures du soir à 10 heures | |
C | de midi à 7 heures du soir | |
3ème jour | A | de midi à 7 heures du soir |
B | de midi à 5 heures du soir | |
C | de 7 heures du matin à midi et de 7 heures du soir à 10 heures |
Il y aura sur la Seine deux
rondes de nuit de 6 hommes par semaine (article 4). Elles seront effectuées par la brigade dite
de "grande journée" c'est dire par celle de service le matin.
Lorsqu'elles auront lieu dans le 2ème Arrondissement de navigation,
ces rondes incluront le Bassin de l'Arsenal. Il y aura également 4 rondes de
nuit sur le Canal St Martin effectuées par une brigade de l'après-midi. Chaque
ronde aura une durée moyenne de trois heures et demie.
Il est par ailleurs créé une
permanence de nuit à l'Inspection Générale de la Navigation (article
5). À cet effet,
les gardiens feront à tour de rôle un service de 24 heures au poste
de la Tournelle. Le gardien de service répondra aux appels téléphoniques, il
transmettra les communications aux inspecteurs intéressés et préviendra
l'inspecteur en cas d'accident sérieux on ira réveiller celui le plus voisin.
Il devra se rendre à l'appel des mariniers en détresse et leur prêter son
concours.
Chaque sous-brigadier marchera avec la lettre qu'il commande (article
6). Le brigadier
contrôlera les sous-brigadiers et les gardiens, il assistera au moins à
l'appel chaque jour et son service sera réglé par l'Inspection Générale de
la Navigation selon les besoins du service sans toutefois excéder huit heures.
Les gardiens de la paix dresseront des rapports sur tous les faits relevés dans
leurs attributions mais aussi relatifs au maintien de l'ordre public, les
bonnes mœurs sur la voie publique, sur la Seine et sur les quais. Ces
rapports seront transmis à l'Inspection Générale de la Navigation ou au
sous-Directeur de la Police Municipale, soit au Commissaire de police du
quartier, soit à la 2ème Division (article
7).
Les gardiens chargés des postes de secours établis sur les canaux et bords de
la Seine devront prêter leur concours aux Inspecteurs de la Navigation Fluviale
(article
8). Ils transmettront
également leurs rapports dans les mêmes conditions.
L'avancement et le traitement des gardiens de la Brigade
Fluviale sont les
mêmes que ceux de leurs collègues de la Police Municipale. Il en est de même
pour les récompenses et les mesures disciplinaires (article
9).
Les agents auront droits à trois permissions de tournées par mois et les
absences dépassant un jour seront du ressort du Directeur de la Police
Municipale, celles d'une
journée seront du ressort de l'inspection Générale (article
10).
Les
Infractions seront signalées par rapport au Directeur de la Police Municipale. Les mesures disciplinaires seront du ressort de l'Inspection
Générale de la Navigation (article
11).
Les pouvoirs de commandement de la Police Municipale sont délégués à
l'Inspection Générale de la Navigation pour ce qui concerne la Brigade
Fluviale mais l'administration et le contrôle sont retenus par le
Sous-Directeur (article 12).
L'arrêté du 30 juin 1900 est rapporté (article
13).
Signé Le Préfet de Police Lépine
(article 14)
Le règlement manuscrit du
Préfet Lépine
Articles parus dans la presse peu après les directives données par la Préfet Lépine concernant l'organisation de la Brigade Fluviale et le recrutement des agents.
Le Journal du 9 avril 1902 |
2 mai 1902 |
La tenue vestimentaire
Les agents de la Brigade Fluviale
ont
comme costume une vareuse et une casquette de marine
portant une ancre en argent. Ils sont munis d'un cordage long de dix
mètres enroulé autour du corps et dont une extrémité se termine par une
bouée ayant l'apparence d'un bâton court.
Brigadier | Sous-brigadier muni du cordage de 10 mètres et de la bouée en forme de bâton blanc. | Gardien de la Paix |
Sur les canots automobiles Mouette
et Vigie les tenues
vestimentaires des pilotes et mécaniciens sont décrites dans un article du
"Petit parisien" du 24 janvier 1904.
Le pilote est coiffé d'une casquette en drap bleu-marine et porte un vareuse à
boutons d'argent. L'insigne qu'il porte au bras gauche est en aluminium et
représente une roue de gouvernail.
Le mécanicien-chauffeur porte un costume ordinaire des marins, béret et blouse
avec sur le bras gauche un insigne en aluminium représentant une hélice.
Les agents plongeurs
Ce qu'en pense la Brigade Fluviale toujours en 1900, le 8 novembre. |
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Les agents plongeurs
La Brigade Fluviale - Les agents plongeurs, beaucoup d'appelés, peu d'élus - leur recrutement - Seront-ils noyés ?
La Vraie Police du 15 janvier 1902
Les scaphandriers
En 1912, le
préfet Lépine créée les agents scaphandriers nouveau service
rattaché à
la Brigade Fluviale dans le corps des agents de la paix. En cas de sinistre sur la Seine, ils partiront sur la nouvelle embarcation accompagnant le bateau pompe. L'équipe est composée de cinq hommes un brigadier et quatre gardiens. |
Annonce
de la création prochaine du service des agents scaphandriers après les agents
plongeurs. Le concours aux postes à pourvoir est ouvert et leur mission sera
d'aider les agents plongeurs, d'aider au renflouage des bateaux et d'aider aux
recherches en cas de sinistre.
La Patrie du 9 mai 1900
Les
chiens sauveteurs
Les chiens sauveteurs datent de 1845. Une équipe de dix chiens est dressée
au sauvetage.
Les chiens sauveteurs - cinq nouveaux néophytes - les exercices quotidiens -
Comment on les dresse - Heureux résultats - La consigne
Les chiens
sauveteurs viennent d'être créés par le Préfet Lépine et déjà l'effectif
des membres à quatre pattes augmente. On connaissait déjà Turc et
César et bien maintenant ce sont Sultan, Paris, Pelvoux,
Megde et Diane qui viennent renforcer l'effectif.
Ces chiens sont quotidiennement dressés par les brigadiers sur le bord du
fleuve, puis c'est l'exercice à l'eau avec un mannequin ou un objet flottant
lancé dans le fleuve. Le chien nage et rapporte l'objet au brigadier.
Ce sont de véritables soldats répondant aux ordres et d'ailleurs les mots
employés sont donnés.
Après l'exercice à l'eau ils sont séchés au poste. Les meilleurs soins leur
sont dispensés.
Le Matin du 18 janvier 1902
Diane du quai de la Tournelle.
Chenil de la Tournelle, mars 1902.
Chiens nageurs, coût d'un chien : 11 Francs.
Les chiens sauveteurs in l'Illustration du 18 janvier 1902 (BF 33).
Don de chien (BF4).
Les
chiens
plongeurs
La
construction d'un chenil est en préparation quai de la Tournelle pour
accueillir la meute de la Brigade
Fluviale.
Le chien Sultan sera remplacé par d'Artagnan offert au Préfet
par un généreux donateur.
La presse du 28 janvier 1902
Il
arrivait parfois que des particuliers offrent à la Préfecture un chien pour la
Brigade Fluviale.
Dans cette lettre c'est par l'intermédiaire d'un commissaire de police, qu'une
personne propose un chien pour le secours public de la Brigade Fluviale dans
une lettre datée du 10 février 1902.
10
février 1902
Un don à Monsieur Lépine
Il s'agit d'un Terre-Neuve qu'un négociant parisien à l'intention d'offrir au Préfet pour augmenter l'effectif de la brigade canine. 'offre est acceptée portant à huit le nombre de chiens sauveteurs.
Le Krach des chiens
Un journaliste du Matin a eu l'idée de plonger dans la Seine du pont de la
Tournelle pour tester les chiens de la brigade canine (ou pour faire de la
publicité pour son journal) ce qui n'a pas été apprécié de l'Inspecteur général de la
Navigation. L'affaire ne serait-elle qu'une fumisterie pour faire de la réclame pour ledit journal ? |
Les
chiens de la Préfecture
Un avocat à la cour de grande
réputation a fait don au Préfet Lépine d'un chien de race Terre Neuve et
âgé seulement d'un an
La brigade à quatre pattes est maintenant au nombre de sept.
Le Journal du 15 juillet 1904
En 1907 le dernier d'entre eux s'éteignit ou fut vendu et il n'y eut pas de successeur.
L'agent Bailly et les outils de sauvetages
Charles Gaston Bailly (1871-1901), gardien de la Paix de la Brigade Fluviale, est décédé en mission, victime du devoir en essayant de sauver une femme qui s'était jetée dans la Seine au Pont Marie.
La Patrie du 31 janvier 1902
Le décès du Gardien de la Paix Gaston Bailly a suscité chez ses collègues nombre d'idées pour l'invention d'outils de sauvetage, outils qui s'ils avaient existé pour lui, auraient pu lui sauver la vie.
Dans l'article sur
les agents sauveteurs est fait relatée l'expérience menée à la piscine
Ledru-Rollin en présence d'une commission d'examen composée de MM. Guillemin
Inspecteur général de la Navigation, Laederich, inspecteur principal, M.
Mouquin, directeur de la police, Libert chef du matériel à la Préfecture de
police et Lesput, chef du bureau du travail à la Préfecture de la Seine.
Un appareil est retenu, celui de l'agent Marieu qui consiste en une ligne de
25 m se déroulant sur une axe mobile. L'axe flotte à la surface de l'eau
et peut ainsi être attrapé par le naufragé.
Le
Matin du 31 janvier 1902
La
ligne de repêchage et son étui.
© Préfecture de
Police. Tous droits réservés.
Les agents sauveteurs
Une autre invention, cette fois due à M. Claudius Challeat,
consiste en une ceinture en caoutchouc contenant une petite chambre contenant
du carbure de calcium. Au contact de l'eau le carbure de calcium produit une
quantité de gaz qui fait flotter la ceinture en maintenant la moitié
supérieure du corps hors de l'eau et en équilibre. L'essai à lieu au pont d'Arcole, comme d'habitude devant une commission et une foule de spectateurs venus pour la circonstance. Le premier plongeon a lieu et après quelques secondes, le corps remonte à la surface La tête droite, le corps en équilibre. D'autres plongeons ont lieu dans des positions variées afin de tester l'efficacité de la ceinture. Dans l'enthousiasme de ces expériences, une jeune femme trop absorbée par les essais tomba à l'eau et l'on croit comprendre (car l'article est déchiré) que c'est Diane une chienne de la Brigade canine qui lui porta secours. |
La panthère
La chaîne guillotine et les lignes de sauvetage à grappins flottants entre deux eaux
Extension
de la fonction des agents de la Brigade Fluviale
D'après
le Bulletin municipal du 19 janvier 1904 - P388.
L'extension concerne l'exercice de la fonction des agents de la Brigade Fluviale
hors de Paris, sur la Seine et tous les cours d'eau du département de la Seine,
abords et dépendances sans qu'il puisse en résulter une augmentation des
dépenses.
le Bulletin municipal du 19 janvier 1904 - P. 388
L'organisation
de la Brigade Fluviale en décembre 1912
En 1912 après
12 années de fonctionnement et de le Préfet Lépine en reprécise les
objectifs et réorganise la brigade qui se composera désormais de 52 hommes
:
Le profil de recrutement des personnels ne change pas.
La nouvelle organisation de la Brigade fluviale est décrite dans la Revue
Pénitentiaire de janvier-février 1913.
Revue
pénitencière de droit pénal -
janvier-février
1913 - P388
Quelques documents manuscrits
Statistiques des opérations de la Brigade Fluviale
En
1906, le premier bilan laisse apparaître que cette nouvelle unité
créée pour la durée de l'Exposition Universelle justifie son maintien
par les nombreux services rendus. Armée de la Mouette et de la Vigie, à
traction mécanique 4.
En trois ans 89 bateaux et 27 filets de braconniers furent saisis,
ainsi que 466 kilos de poissons. Ces chiffres ont triplé depuis les
interventions de la Mouette et de la Vigie. Alors que la Mouette qui a vieilli prématurément a été remplacée par une deuxième Mouette plus performante, et que la Vigie a subi un incendie, ces deux canots sont devenus indispensables. Ils sont garés au dock Flottant muni d'un atelier de réparation et d'un musée. C'est là qu'est également le chenil. La Brigade Fluviale a été récemment détachée à l'Inspection de la Navigation sous les ordres de l'Inspecteur Principal Girard |
Le Journal du 9 septembre 1906
Une
idée des résultats de 1907.
Si les sauvetages (3) et les affaires de mœurs (4) restent faibles (et c'est une
bonne chose), il en va autrement des affaires de pêche et du poids de poissons
saisis au cours de cet exercice.
Le nombre de voleurs (49) et de vagabonds (371) reste élevé.
Décidément, c'est le braconnage qui résiste à cette nouvelle brigade qui
oeuvre depuis maintenant sept années.
Les captures de la flottille du Préfet de Police
Selon
la loi du 15 avril 1829 sur la pêche fluviale, les agents sont autorisés à
saisir les instruments de pêche prohibés comme les filets et le poisson
pêché, mais en ce qui concerne les bachots, ces derniers ne sont pas
considérés comme des instruments de pêche, aussi ne seront-ils plus vendus
aux enchères par la Fourrière.
La Préfecture de Police reconnaît elle-même, au bénéfice des braconniers,
que ces bachots ne sont pas considérés comme des instruments de pêche
prohibés.
Ils ne seront désormais plus saisis.
Le Journal du 15 juillet 1904
À
travers Paris
Essai du gilet
de sauvetage en présence de M. Guillemin Inspecteur de la navigation et de
divers fonctionnaires de la Préfecture au dock flottant de la Brigade
Fluviale.
C'est l'inventeur lui-même qui s'est jeté à l'eau avec le gilet qu'il a
conçu et il a flotté dans d'excellentes conditions.
Un homme à tâtons
cherche le corps d'un noyé au fond de la Seine
—
Oui ici Odéon 51-88. La brigade fluviale.
Et l'aventure commence. Un homme vient de tomber dans la Seine au Pont
Alexandre III. L'Inspecteur Hendschel raccroche le téléphone, prend le
matériel et deux hommes avec lui pour le sauvetage. Sur les lieux il se
déshabille enfile son scaphandre et plonge. Quelques minutes plus tard il
remonte le noyé attaché à une corde. Les agents pendant ce temps
surveillaient la plongée en guidant leur chef. Le noyé est remonté à bord
puis laissé sur le quai. Ce sont les policiers terrestres qui le conduiront à
l'hôpital. C'est un "syncopé" et non pas un
"congestionné",c'est à dire qu'il n'a pas d'eau dans les poumons, il
s'en tirera.
Retour au qui des Orfèvres, le chef rédige son rapport, il déplore le manque
de moyens, le matériel est insuffisant. Il passe en revue les bateaux. La
meilleure vedette est la "Vigie". Les autres sont trop poussifs.
On apprend que "l'Alsace" et le "Bretagne" sont des prises
de guerre allemandes. Mais la mission de la brigade Fluviale ne se cantonne pas
au sauvetage des noyés il faut aussi porter secours aux bateaux en
détresse.
Par ailleurs ce sont les policiers eux-mêmes qui entretiennent leur flotte.
Peinture, charpente ce sont eu qui travaillent au bon état de leurs bateaux et
en plus les effectifs sont passés de 60 à 39 Presque tous des anciens
marins. Et c'est avec quelque regret que la paye ne suit pas...
Le Pays du 3 août 1947
L'inspecteur principal prendra
en charge le matériel du poste de la Brigade Fluviale
ainsi que les canots et
le matériel du dock.
"Les dépenses d'entretien, de réparation, de combustible destinées
aux canots automobiles 3
continueront à être imputées au chapitre de la navigation".
Les autres articles précisent les fonctions inhérentes à chaque
fonctionnaire.
La Vigie avec son équipage. Noter l'extrémité de la moto-pompe qui équipait également La Mouette. |
Notes :
Sites à visiter : |
En cours, à terminer