Le Canal de Briare et son principal ouvrage des 7 écluses font partie d’un gigantesque projet conçu par Henri IV et Sully, le grand Voyer de France, dès 1597, pour unir la Méditerranée à l’Océan et à la Manche au moyen de canaux reliant les rivières et permettant une circulation plus sûre, plus rapide et plus économique des marchandises et des personnes. Pour cela il fallait unir la Loire à la Seine et donc franchir le seuil séparant les deux bassins. C’est à Hugues COSNIER que revient le mérite de vouloir faire franchir les collines aux bateaux. Pour la descente à pic de 24 mètres sur la Vallée du Loing (coté Rogny), il imagine cet ensemble de six écluses accolées plus tard par une septième. Chaque écluse mesurerait 28 m de long sur 4,80 m de large.
Ce travail d'architecte était solide dans sa conception : les murs de soutènement épais de 1 mètre 95 s'épaulaient mutuellement, et sa réalisation était économique puisque les écluses accolées limitaient le cubage de maçonnerie et le nombre de portes. Son exploitation l'était moins. Les bateaux ne pouvant se croiser et l'attente durait une journée pour laisser passer un train de chalands allant dans la même direction. Par ailleurs,  la consommation d'eau doublait, une éclusée ne servant qu'à un seul bateau. Le volume d'eau nécessaire était de 1 600 m³ par bateau. Cette eau devait être amenée jusqu'au bief de partage soit 750 litres/seconde en été et toutes les sources, étangs et réservoirs alentour n'y suffisaient qu'à peine..
L'ouvrage fut évidemment entièrement construit à main d'homme. 
La population de Rogny augmenta de 12 000 ouvriers et de 6 000 hommes de troupe5.
Les travaux débutent en 1604 et rassemblent 12 000 ouvriers. Ils sont interrompus en 1610 lors de la mort d’Henri IV et pendant la guerre de Trente ans. Les objectifs de Louis XIII, firent abandonner le canal à la Compagnie des Seigneurs du canal, fondée en 1638, en toute propriété, avec toutes autorisations de détourner eaux et rivières pour l'irrigation, et toute liberté d'exploitation et de péage. Ils furent à nouveaux autorisés le 15 avril 1639. En 1642, le canal fut livré à la navigation. Il fut alors dénommé «Canal de Loyre en Seyne», mais pris le nom de Canal de Briare dès 1666. 
Le grand escalier d'eau fonctionnera plus de deux siècles, permettant le développement de la navigation de commerce et la prospérité de la compagnie. Le trafic annuel allait de 3 à 4 000 bateaux.
En 1880, les sept écluses furent remplacées par les six actuelles au gabarit Freycinet. Séparées d'environ 500 mètres les unes des autres, elles contournent la colline et, dès 1887, les anciennes trop petites et trop consommatrices en eau furent abandonnées.
Source Wikipédia et site de Rogny .

	13h15 écluse n°18 Sainte Barbe (4,10 m.) au centre du bourg. À Partir de Rogny-les-Sept-Écluses, le Loing suit le canal de Briare sur sa rive gauche jusqu'au sud de Châtillon-Coligny où il passe à droite. PK 21 Nous passons dans la subdivision de Montargis, le canal repasse dans le département du Loiret. 13h49 PK 22.
	14h15 écluse n° 19 Dammarie (3,48 m.) Le soleil est impitoyable, l'équipage de Woodbine a sorti les ombrelles.
	14h34 PK 23,8, écluse n° 20 de la Picardie (3,48 m.)
	14h48 PK 24,4 écluse n° 21 de Moulin brûlé (3,48 m.)
	15h27 PK 27,1 écluse n°22 de Briquemault (3,28 m.) Sortie de Père Tranquille en direction de Châtillon-Coligny.
	15h43 PK 27,6 écluse n°23 de Gazon (3,25 m.) construite en 1889. Dernière écluse avant celle de Châtillon que nous ne passerons pas puisque nous allons nous amarrer dans la darse des silos. 16h01 PK 28,3 arrivée à la darse.
	Accueil chaleureux de l'Office du Tourisme de Châtillon-Coligny, dégustation de cidre régional et de pâté d'autruche. Merci à Michel Bonneau et au Président de l'Office du Tourisme qui nous ont témoigné beaucoup de sympathie lors de notre passage dans cette localité.
	Mais après ces réjouissances réconfortantes nous devons sortir les bateaux, les remettre sur leur remorque respective en vue de les transférer demain matin à Amilly, en aval de l'écluse de La Tuilerie, en aval du bief de Montambert asséché. On commence par la Vigie que le Manitou élève doucement dans l'air avant de la déposer sur sa remorque.
	Puis c'est au tour de Père Tranquille selon la même technique.