Actualité - La Vigie

Actualité
De Loyre en Seyne en bateaux à vapeur

Équipage Vigie: Marc André Dubout, Jean-Jack Gardais, Pierrick Roynard
Équipage Père tranquille : Jean-Jacques Garavoglia
Équipage Woodbine : Françoise et Joël Druel

Jeudi 4 juin 2015
Première journée de navigation.
Vu la situation nous avons décidé d'annuler l'étape Briare—Châtillon-sur-Loire et de la remplacer par Briare—Étang de la Gazonne.

Notre campement sur un ponton du port de plaisance.
D'une manière générale nous camperons systématiquement près des bateaux pour les surveiller la nuit et pouvoir ainsi intervenir en cas de ...
Les campings-car suiveurs ne seront jamais éloignés non plus.
À droite, le site dans lequel nous avons passé la nuit au petit matin avant le départ.
Une véritable leçon de nature !

9h00 PK 1 du canal de Briare

	Les premiers tours d'hélice en direction de l'écluse n°2 de Briare. Dorothé Mass, capitaine du port, nous accueille pour la bassinée (1,40 m.).
	9h43 écluse n°2 de La Place (4,25 m.). Le moulin attenant est en restauration.
	10h15 écluse n°4 de la Corgnardière (dénivelé 4,25 m.). À cet endroit le canal latéral à la Loire se termine PK 200.
	10h45 PK 4,6 écluse n°5 de Venon (3,50 m.). Un peu en avance nous attendons Le Père Tranquille et Woodbine au ponton. Plusieurs écluses ont des ponts à balanciers, rappelant certains paysages hollandais. Au PK 5 le canal reçoit sur sa rive droite le ru de Pont Chevron. La Trézée suit le canal jusqu'à Ouzouer.
	Le schéma de la chaîne d'écluses automatisées des versants Loire et Seine représente les 14 Km. à parcourir : soit 8 écluses montantes (versant Loire et 6 écluses avalantes (versant Seine).
	11h05 PK 6 écluse n°6 de Courenvaux (2,90 m.).
	11h14 Aqueduc de la Trézée rigole d'alimentation du canal de Briare. Pierrick est sur le pont avant.
	Ouzouer-sur-Trézée. Ce petit village fleuri devait initialement abriter notre première étape. À Ouzouer-sur-Trézée le canal reçoit le ruisseau de l'Aubruyère sur sa gauche.

	11h37 PK 8 écluse n°7 d'Ouzouer (4 m.) (Photo Pierrick Roynard)
	11h53 Le déversoir.
	13h27 PK 9,8 écluse n°8 de Moulin neuf (3,70 m.) où nous déjeunerons à l'ombre des arbres entre le canal et la Trézée. (Photos Joel Druel)
	Entre canal et rivière, un moment de sérénité. (Photos Pierrick Roynard)
	Nous passerons l'écluse après la sieste. Jean-Jack tient le bout arrière dans la montée de l'écluse.
	Woodbine à la sortie de l'écluse. Bien que les écluses soient automatisées, un agent V.N.F. suit notre parcours et est présent à chaque bassinée. Sitôt l'écluse passée ce dernier prend sa voiture ou sa mobylette et se rend à la suivante.
	13h45 PK 10,74 écluse n°9 Les Fées (3,70 m.).
	13h56 PK 11,1 écluse n°10 écluse Notre-Dame (3,70 m.). Pierrick nous retient au bajoyer.
	14h15 PK 11,4 écluse n°11 du Petit Chaloy (4,10 m.). Au premier plan la culée rive gauche de l'ancienne ligne de chemin de fer Giens—Clamecy. Le canal reçoit le ruisseau de Botteron sur sa gauche.
	14h45 Arrivée à l'Étang de la Gazonne, en amont de l'écluse n°12 de la Gazonne que nous passerons demain. Photo souvenir avec Danielle, Jean-Jacques, Pierrick, Luc, MAD, Jean-Jack, Joël Françoise. C'est Anne qui prend la photo. Anne et Luc nous quitteront après cette première journée bien remplie. Après le mouvement des véhicules, nous installerons notre campement sur la rive droite du canal. La canal reçoit la rigole d'alimentation du canal de Briare sur sa droite.

Les mouvements de Véhicules

Lors de ces randonnées de plusieurs jours sur les fleuves, rivières et canaux, nous devons faire suivre et précéder nos véhicules afin de les retrouver à poste le soir lors du campement.
Jour J1 au matin (6 heures) Nous allons à l'étape suivante (étape 2) avec les deux campings-car et une voiture. Les deux campings cars restent à l'étape 2, la voiture ramène les deux autres chauffeurs.
Nous parcourons l'étape avec les bateaux.
Lorsque nous arrivons un camping-car revient à l'étape 1 avec le chauffeur de la voiture qui a été ramenée le matin et les deux reviennent au campement... et ainsi de suite le jour suivant.
Inutile de signaler que ces mouvements sont fastidieux, prennent du temps avant et après la navigation. Ceux qui restent se tapent les corvées courses, préparation des bateaux, chargement du bois parfois, refendre des bûches, nettoyage, etc.
Lorsque le nombre des véhicules est constant la manipulation est bien rodée. Cela se complique lorsque le nombre de véhicule est supérieur à 5 car une voiture ne peut contenir que cinq chauffeurs. Dans ce cas il faut incrémenter le nombre de véhicule à emmener à l'étape 2.

Le campement sur la rive droite du canal. Après l'écluse le canal connaît le bief de de partage, à la suivante il sera avalant et changera de rive (gauche/droite).
Des pieux en fer forgé nous servent de bite d'amarrage. Les bateaux y sont amarrés en long ou à couple. Sur les canaux et petites rivières, les eaux sont calmes, mais sur la Seine jusqu'à 19 heures (heure de fermeture des écluses) les mouvements commerciaux malmènent nos frêles esquifs. C'est une des raisons qui implique une surveillance de tous les instants et nécessaires pour intervenir afin d'éviter que les embarcations cognent.

Le soir nous dînerons au bord de l'étang de la Gazonne, vaste réservoir de 28 hectares qui oeuvre à l'alimentation du canal.
Le lieu est entouré d'eau et j'ai le souvenir que cette étape a été une de plus belles et plus sereines de notre aventure.

Quelques photos de l'écluse de la Gazonne.
Perdue au milieu de nulle part, la petite écluse fleurie sent bon les charmantes gares de province dans lesquelles l'autorail ne laissait que peu de voyageurs. Le temps ne semble plus avoir de prise, le rythme des bassinées montantes et avalantes laisse du temps pour l'entretien et la floraison du site. C'est miraculeux qu'à notre époque de tels lieux existent encore hors du temps, hors de tout et ceux qui y séjournent en garde un souvenir parfumé.

Notes :

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