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Petite navigation entre les ateliers de Pantin et la darse de Rouvray

Oh ! pas bien long, à peine 4 kilomètres entre les ateliers des Canaux de Paris et la Villette mais toujours ce même plaisir aiguisé par l'émotion des premiers jets de vapeur de notre brave vedette. 
Dominique qui devait rejoindre Sheena au Havre a accueilli les hommes de la DOSTL à la darse qui ont amené la Vigie à la grue de Pantin.
En attendant  nous avons flâné le long du canal en pleine transformation sur les rives de Pantin


Équipage
: Marc André Dubout, Jean-Jack Gardais, Guy Lécuyer, Pierrick Roynard
Invités :

 

Le matin dans la belle lumière et la fraîcheur du canal.
Les tags, c'est pas nous !
Une fois sa voiture garée avec délicatesse au bord du quai, Dominique est parti au Havre rejoindre Sheena.
Les unités de nettoyage des Canaux de Paris devant les silos. L'entretien du canal est assuré jusqu'à Port aux Perches (108 Km.).
"Ariane" à flot et à quai, une "flûte" de l'Ourcq aménagée pour promener les visiteurs.
Aujourd'hui il s'agissait un arrêt technique.
Les flûtes de l'Ourcq sont caractérisées par leur dimension appropriées au canal. Elles sont amphidromes et la traction est restée longtemps hippomobile voire parfois la bricole.
Et oui les "Douanes c'est fini". Le bâtiment en béton des anciens entrepôts de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris à Pantin qui est à l'origine du port fait peau neuve. Véritable écran géant où fleurissent les tags dont l'œuvre collective restera ancrée sur la façade ouest, ce bâtiment subit une reconversion en activités culturelle, résidentielle et de loisirs.
Une autre forme de sauvegarde du patrimoine.
N'oublions pas que le bassin de Pantin est le plus grand port du canal de l'Ourcq.
Le camion de la Police arrive et après quelques manœuvres habiles, la remorque se retrouve au droit de la grue. 
Ce sont ensuite les agents des Canaux qui procèdent à la mise à l'eau.

Je profite de ces lignes, une fois de plus, pour remercier les hommes de la Direction Opérationnelle des Services Techniques et Logistiques de la Préfecture de Police et des Canaux de Paris pour leur aide précieuse.

141003_10.jpg (69203 octets) Puis ce sont les préparatifs habituels : fendre le bois, nettoyer le pont et les fonds, allumer le foyer attendre que l'eau "chante", graisser la machine, vérifier le serrage des boulons, virer, etc.
Cette fois nous avons mis un peu plus de temps parce qu'au retour de Larrostréa nous avons par précaution vider la chaudière à cause de l'eau de mer (l'inox est sensible au chlore).
Normalement les circuits sont étanches, mais par prudence...
Et puis l'aiguille atteint les 8 bars et avant que se soulèvent les soupapes nous débordons et en avant lente pour ne pas déchirer les eaux calmes du canal.
Nous passons à nouveau devant le bâtiment des Douanes, puis obliquons légèrement sur la gauche dans la grande coulée de Pantin. 
La blanchisserie Leduc a disparu, Élys aussi, il ne reste que la haute cheminée mais elle ne fume plus. C'est ensuite le périph. et les Maréchaux. 
Soudain sur tribord un sous-marin apparaît, il nous surveille, silencieux, nous passons subrepticement devant lui. Aucune torpille n'est lancée, l'Argonaute ne nous a pas repéré, nous continuons notre course.
Après trois quart d'heure plus tard, arrivée à la darse et une fois les feux bas, le cendrier fermé, le bateau sommairement rangé,
141003_14.jpg (52881 octets) Il est temps de se restaurer.
Non Jean-Jack n'est pas derrière le bar, c'est un simple effet miroir.

Une bien agréable journée. 
Remercions : Pierrick (AMERAMI), Jean-Jack et Guy (Sequana)
Toutes photos Guy Lécuyer.

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