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Mardi 14 avril 2009
Huit heures du matin, le tramway arrive à "Musée de Sèvres", la
Vigie est sortie du hangar et attend pour partir au bassin de l'Arsenal. Une
demie-heure plus tard nous arrivons au pied de la grue. C'est le Capitaine du
port lui-même qui dirige l'engin de levage. Les sangles sont retirées, celles
de la grue sont passées autour de la vedette, le levage commence sous le
regard de l'équipe et des badauds qui passent Boulevard de la Bastille. La mise
à l'eau est rapide nous descendons à bord pour vérifier l'étanchéité. Une
fuite sur deux lignes de rivures arrière bâbord et une autre sur une partie de la
ligne de rivures tribord, rien de grave, l'eau s'écoule lentement. Nous
marquons les rangées défectueuses. Le passe coque bâbord du condenseur fuit
également, mais ça ce n'est pas grave il suffira de resserrer davantage
l'écrou de fixation.
Maintenant passons au deuxième objet de notre test : le positionnement de la
chaudière dans la coque. Tout d'abord, à l'aide de la grue, nous redressons la
chaudière qui pour le voyage était couchée longitudinalement entre les
carlingues. Par son propre poids, elle n'a pas bougé d'un pouce (pardon d'un
centimètre) Ah ! Il faut dire que la Vigie maintenant elle a un peu de sang
British. Anyway.
Dans un premier temps nous la plaçons là où le cendrier est positionné
naturellement. Une marque avait été tracée à Nautique Sèvres. Mais les avis
sont partagés, elle baisse un peu de l'arrière. Une partie de l'équipe va se
mettre au fond du bassin, près du tunnel pour avoir une meilleure estimation
visuelle et nous essayons un positionnement de 20 centimètres plus vers l'étrave au
milieu de deux varangues. Son assiette semble meilleure. Bruno s'est assis sur
la chaudière pour simuler le poids de l'eau, sachant que le cendrier et la
couronne de fixation de la chaudière sur les carlingues n'étaient pas en
place.
On profite de cette mise à l'eau pour tracer sommairement la ligne de flottaison
qui sur une grand partie flirte avec la ligne de rivure haute.
Les essais sont terminés, satisfaisants, à part les fuites qui restent à
colmater à l'aide d'un mastic adapté. Nous repassons les élingues sous
l'embarcation et les disposons aux endroits marqués précédemment, la chaloupe
s'élève doucement hors de l'eau, mais il s'avère qu'elle est trop longue pour
être retournée, il manque 30 centimètres et l'étrave ne passe pas, alors
nous la faisons pivoter avant de la reposer sur sa remorque.
À midi tout est terminé, nous nous saluons et regagnons Nautique Sèvres.
Toutes photos Pascal Aguillée