Dossier technique et plans |
Presse-étoupe
La tige du piston traverse le couvercle ou
le fond du cylindre par un presse-étoupes muni d'une garniture dont le graissage doit être
particulièrement soigné; le grain appuie par refoulement la garniture contre la tige.
C'est généralement une bague en bronze faisant le fond du presse-étoupes ; il faut procéder avec grand soin à l'ajustage de ce grain, car, s'il y a trop de jeu, la garniture passe entre les deux et est coupée.
Dans les machines horizontales, on facilite le graissage en interposant une bague métallique percée de trous entre les garnitures; elle forme réservoir annulaire d'huile ou de graisse consistante et on la complète quelquefois par un
appendice.
Les matières avec lesquelles on confectionnent les garnitures de presse-étoupes sont le coton ou le chanvre tressés avec ou sans talc; certaines toiles en coton, chanvre ou amiante; on fait des tresses d'amiante
pure, filée depuis le centre, ne contenant aucune matière végétale susceptible de rayer la tige; ces tresses sont rondes ou carrées mais les premières sont préférables.
Le mode d'emploi de la garniture d'amiante est le suivant: on choisit une tresse d'un cinquième environ
plus grosse que la capacité de la boite à étoupes, afin d'être obligé d'aplatir la garniture pour qu'elle y entre; on enduit cette tresse de lubrifiant (il existe dans ce but des graisses antifrictions spéciales) et on la coupe en bagues proportionnées au contour, en observant que la compression allongera légèrement le développement.
Avant de les introduire en place, on trempe quelques instants les anneaux dans une huile minérale très grasse
qui ne saponifie pas à l'intérieur de la garniture ; on remplace la boîte à
étoupes en se servant d'un coin en bois et il faut prendre la précaution de ne
pas exagérer le serrage ; on recharge de temps en temps avec de nouvelles
tresses.