Dossier technique et plans |
La détente Farcot-Corliss
La détente Farcot-Corliss utilise les deux cours de la
clenche pour le
déclenchement. Un plateau central portant les axes d'oscillation
des bielles de commande des déclics, ainsi que ceux des bielles de commande des obturateurs d'échappement, reçoit un
mouvement d'oscillation d'un excentrique calé sur
l'arbre
moteur. Ces bielles agissent sur des leviers d qui sont fous sur l'extrémité de l'axe de l'obturateur d'admission. Les leviers
d portent à leur partie inférieure la manette d'enclenchement
f, constamment sollicitée vers l'axe par un ressort extérieur
r.
Sur ce même axe de l'obturateur est calée une manivelle g sur laquelle agit un ressort de fermeture et dont le moyeu présente, à
côté des leviers d, une plaquette d'acier h correspondant à la plaquette
j de la manette f.
L'obturateur, sera entraîné ou non dans le mouvement d'oscillation des leviers
d, suivant que les plaquettes h et j seront en prise ou non l'une avec l'autre, Pour faire cesser cet
entraînement au moment voulu, il suffit de forcer la manette f à s'écarter de l'axe du tiroir en
neutralisant l'action du ressort extérieur r qui tend constamment à l'en Les bosses excentrées de ces cames, marchant l'une
vers l'autre, viennent se présenter plus ou moins tôt sous un grain 0 tournant librement sur le doigt
m de la manette f. La came k agit directement sur le doigt
m, par l'intermédiaire du grain 0 pour produire le
déclenchement pendant l'aller de l'obturateur, c'est-à-dire pour les petites introductions
35 % de la course du piston ; la came k produit au contraire ce déclenchement pendant le retour de l'obturateur jusqu'aux 80°/0 en agissant sur le doigt mobile
intérieur n Pendant l'aller de l'obturateur, ce doigt n disparaît dans
m, poussé par un plan incliné latéral de la came k des grandes introductions, il évite ainsi la bosse de cette came qui empêcherait l'action de la première came
k, par suite de la position que lui impose le régulateur. C'est le doigt
n qui, repoussé brutalement dans son logement par un ressort, vient se présenter derrière la bosse et les cames
k' pour déclencher à son tour plus ou moins tôt aux grandes introductions . D'autres moyens peuvent être employés pour prolonger l'admission :
l'approcher. Ce déclenchement est produit par deux cames en acier k et
k', placées à l'extrémité du support de la distribution et susceptibles de prendre les positions convenables par l'intermédiaire de bielles soumises à
l'action du régulateur.
Grâce à cette disposition, l'organe de déclenchement, qui agit pour les grandes
introductions n'a pas suffit pour déclencher, de sorte que, dans la marche habituelle
n se déplace sans subir ni produire aucun frottement sur la bosse et sur le flanc de la came
k'. Des dispositifs analogues produisant le déclenchement pendant la période de fermeture de l'obturateur, ont également été adoptés par divers constructeurs. Dans la machine Farcot-Corliss, comme dans toutes les machines à obturateurs, la commande des obturateurs est réglée de manière que
la distribution se produise de la manière suivante
:
Ce même principe peut être utilisé en remplaçant l'un de ces excentriques par un système articulé produisant le même
résultat.
Ce principe de déclic, appliqué par M. Frikart aux machines Corliss, a été appliqué aussi par la Maison Sulzer à ses machines
à soupape, dans le but de produire le déclenchement en un point quelconque de la course.