Le Carré des canotiers, bientôt une réalité ?
Michel Riousset
Le Carré des Canotiers avance dans son projet de création d’un pôle qui mettrait en valeur le potentiel patrimonial des bords de Marne, centré sur le canotage (l’aviron, le canoëkayak et la voile), les sports et loisirs nautiques. Une étude, financée par la ville de Joinville-le-Pont, sera rendue en avril de cette année.
Le projet architectural se situe en limite de Nogent-sur-Marne et Joinville-le-Pont, situé sur ce dernier territoire. Il relie 3 grandes propriétés : celle de Michel Riousset, qui souhaite en faire don à la commune, uniquement dans le cadre de ce projet, la propriété communale des services techniques, et enfin la propriété de L’Horloge, qui va donner au projet une ouverture sur la Marne, avec une reconquête de celle-ci par des appontements.
Le lieu est idéalement situé entre les sièges de la Fédération nationale d’aviron, sur Nogent, et celui de la Fédération nationale de Canoëkayak, sur Joinville. Avec un accès facile par la station du RER de Nogent.
Le projet comporte notamment un centre d’interprétation avec présentation de bateaux construits sur les bords de Marne, un centre de documentation pour les chercheurs qui viendront de la France et de l’étranger, un lieu de restauration et, à terme un centre de restauration des bateaux.
Le « Carré des Canotiers » fonctionnera en synergie avec toutes les structures existantes comme Sequana, Marne et Canotage, le musée de Nogent, celui de la Batellerie et le musée Fournaise, les fédérations et clubs sportifs, etc.
Une autre force du projet réside dans les adhérents au « Carré », très compétents dans divers domaines liés à la conservation et mise en valeur de ce patrimoine. Répartis sur toute la France, ils contribuent à apporter au projet une dimension nationale, voire internationale, aucun projet similaire n’existant dans notre pays.
Après l’échec des deux projets de Maison de la Marne à Joinville (années 1990) et Nogent (années 2000), c’est la dernière chance pour qu’une initiative de telle envergure, souhaitée depuis longtemps par Sequana, puisse enfin trouver une réalisation concrète sur la Marne.