Rapport du Chauffeur-Mécanicien

Marc André Dubout

11 h 00, départ de Rueil, pression 10 bars.Premier départ 14 h 00, 1ère descente en 5 min 16 s., soit 11,392 km/h. À la remonte qui a suivi, nous avons enregistré 6 min 30s., soit 9,231 km/h. Une deuxième descente a été effectuée en 6 min 45 s., soit 8,889 km / h. Les résultats n’étaient pas au rendez-vous, même s’ils n’étaient pas ridicules.

La deuxième série d’essais a été à la fois pire et meilleure, il faut objectivement dire que le vent nous a aidé dans le meilleur cas.

Départ 16 h 00, 8 min à la remonte le vent de face soit 7,5 km/h. À la descente 5 min 15 s., vitesse 11,803 km/h. Autre mesure par GPS qui a affiché 6,3-6,5 nœuds soit une moyenne de 11,856 km/h. À noter qu’à un certain moment de courte durée nous avons atteint 12,044 km/h.
Durant l’ensemble des essais, la pression n’est jamais descendue au dessous de 9 bars, alors que l’admission était de 100% sur l’ensemble du parcours. En revanche, en deux parcours (2 km), l’eau est descendue dans le tube. Le tuyau d’admission en cuivre a changé de couleur par la chaleur encaissée, ce qui n’était jamais arrivé en croisière normale.
Pour la chauffe, nous avons utilisé du petit bois calibré afin de le répartir de façon optimale sur la surface de la grille. Sur la première couche transformée en braise, le bois neuf chargé pendant l’épreuve a permis de rapprocher les flammes des tubes Field pour chauffer le maximum de surface jusqu’à hauteur du registre.

Allez, le record des régates d’Argenteuil n’a pas été battu, mais la journée fut excellente.

 

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