Un premier prix pour Suzanne

Après un accessit en 1996 pour le projet de la Gare d’eau notre association remporte en juillet 2008 le premier prix, dans la catégorie chantiers, du concours organisé par le Chasse-Marée

Les concours du Chasse-Marée ont pour objectif d’encourager le travail à long terme sur tous les sujets qui touchent au patrimoine maritime et fluvial.
Tous les quatre ans un thème volontairement vaste est proposé aux candidats. Cette année c’était « Vie des gens de mer et de rivière au XXème siècle »,les précédents étaient orientés vers le patrimoine côtier et fluvial et les bateaux des côtes de France.

Une « obligation » essentielle
L’une des directives des organisateurs porte sur « l’obligation » qui est faite aux candidats de faire connaître leurs travaux au moyen d’expositions, conférences ou toutes autres manifestations auxquelles le public peut accéder. Il faut mettre en évidence l’intérêt, l’originalité des travaux entrepris par les bénévoles de notre association. Nous ne sommes pas un club de bridge ni une œuvre de charité qui tricote des patchwoks en vue de la kermesse annuelle. Entendons-nous bien, ces institutions sont tout à fait respectables mais elles n’ont rien à voir avec ce qui nous préoccupe. Nous ne faisons pas le même métier et pour dissiper tout malentendu nous devons clairement afficher la nature de nos travaux, donc les faire connaître.

Un ou deux ?
Nous avons longuement hésité entre présenter un ou deux dossiers. Une partie d’entre nous voyait dans le stage que nous avons effectué chez Daniel Floquet qui nous a initié au métier d’avironnier une réponse parfaite au sujet du concours, une autre partie considérait que la vapeur, bien qu’à cheval sur deux siècles, répondait également à l’objectif.
Discussions animées, argumentation en tous genres, finalement nous décidons de présenter les deux dossiers : « Suzanne et la vapeur »et « Mémoire d’avironnier ».
La Feuille à l’Envers a relaté en détail les recherches et événements sur les deux sujets qui ont mobilisé une bonne cinquantaine de nos adhérents. Ils ont été la cheville ouvrière de l’opération et ils peuvent légitimement être fiers du résultat.
Nous ne sommes pas seuls

Mais nous devons rendre également hommage à ceux qui nous ont donné un sérieux coup de main, sans faire partie du sérail ! En premier lieu, le jury de la Fondation d’Entreprise de la Banque Populaire présidé par Michel Farrugia, nous n’en serions pas là sans eux.

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