Le JACQUES
Marc André Dubout
Le Jacques est un remorqueur en acier riveté de 40,8 T de déplacement. Commandé en juin 1904 par la société Goiffon et Jorre, la coque est fabriquée par MM Desbois Rancelant et Ollivaud, elle est motorisée aux ateliers de la SGTR à Creil. Le Jacques appartient à la série de "Guêpes moyennes" n° 35 à 45 (1898 - 1901). Caractéristiques :
Le groupe de pilotage
Le groupe de pilotage est composé de :
Ses principales caractéristiques seront :Une différence de 2 m2 de la surface de chauffe est à noter : 75 au lieu de 77 m2 dans le document précédent (techniquement sans importance).
- timbre : 10 kg
- surface de chauffe : 75 m2
- surface de grille 1,40 m2
Chaudière inexplosible système Oriolle. |
Le plan Implantation de la chaudière sur "Guêpes" moyennes nous permettent de croire que 14 tonnes de charbon étaient embarquées.
- l'ensemble du faisceaux tubulaire a été changé en janvier 1898 sans en préciser la quantité quantité (ceci avant que cette chaudière équipe le Jacques)
- en 1921, tous les trous des petits bouchons de la plaque avant ont été agrandis et d'autres bouchons d'un diamètre de 59 mm ont été refaits, les autres bouchons de la plaque arrière font 57 mm d'emboîtage
- on apprend également que :
- la longueur des tubes est de 1,44 m,
- le diamètre des petits tubes est d'un bout à 57 mm et de l'autre à 58 mm
- que les gros tubes font 70 mm enflés à 72 mm à chaque bout
- le briquetage du foyer contient 520 briques réfractaires et il faut 8,5 sacs de coulis pour le faire.
- toujours en 1921 l'ensemble du faisceaux tubulaire a été changé et les trous de bouchons de la plaque avant ont été agrandis à 59,5 mm puis des tubes neufs ont été remis (sans en préciser la quantité)
- mars 1922 les portes du foyer ont été changées ainsi que le cendrier. A cette occasion des fermetures automatiques ont été installées.
- en octobre et novembre 1923, 17 entretoises ont été changées (cassées) ainsi que les trois rangées de tubes du haut.
- la deuxième est le livre "Chaudière Oriolle des bateaux-torpilleurs" de Manuel Clergeau Mécanicien Inspecteur de la Marine, qui consacre un chapitre sur la chaudière Oriolle, qui équipait les torpilleurs dont le n°75 de 35 m construit en 1887 aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes, ainsi que les N° 76 à 80 construits à Nantes et 81 à 86 construits à St Denis.
Il analyse dans son chapitre les avantages et les inconvénients de ce type chaudière et consacre une note au sujet de la corrosion des tubes en fer et en acier des chaudières des torpilleurs. Note dont il faudra tenir compte pour éviter cet inconvénient majeur.
A partir de l'ensemble de ces données, il nous semble possible de proposer : |
Le N°54 des cahiers de la Batellerie lui est consacré. |