Nouvelles en rac

Vous avez dit : « Océan ? »
Une définition de ce bateau trouvée dans La vie à la Campagne 1863 :
Océan : Par antithèse (une figure aimée des parisiens !) on nomme océan ce qui est you-you, portemanteau, poste-aux-choux, rafiau, botin, pousse-pied,etc… pour les marins, c’est-à-dire une embarcation ne mesurant que 2,3 ou 4 mètres de long sur 1mètre à 1m,50 de large, en sapin, bordée à clins, marchant aux avirons de couple et pouvant porter une brigantine à bôme lacée à un mât planté sur le nez et d’une longueur d’une fois et demie l’embarcation, ni plus ni moins !
Il y a eu, pendant des années, des courses d’Océans à la voile et même à l’aviron, mais c’était à titre de simples entr’actes, les jours de régates.
On vernit d’habitude l’océan. Il en coûte de 300 à 400 francs.
Constructeurs d’embarcations.
Sur la Marne : MM. Sadoux ainé, Mérigot, à Joinville le pont ; Sadoux jeune, à Chenevières ; Sadoux père, à Saint- Maur ; Louis Dossunet, à Saint Maurice ; Dupont et Langlois, à Charenton. 
Sur la Seine : MM Wauthelet, Enguehard 

Vous avez dit « Canotage ? » Pouah !
Définition du canotage dans le dictionnaire de marine de Messieurs Soe, Dupont et Roussin en 1906.
Canotage, s. m. – Expression fort usitée, mais devenue impropre, en ce qu’elle ne correspond à aucun des modes employés par l’amateur de sport nautique : ni le rowingman, qui pratique savamment le coup d’aviron en « outrigger » ou en « yole », ni le yachtman, qui navigue à la voile ou à la vapeur, ni même le simple amateur,qui se promène en rivière ou en rade dans son « océan » », ne peuvent être regardés comme des « canotiers ».
Ces messieurs étaient des visionnaires ! Cette définition est encore d’actualité dans bien des esprits au XXI° siècle, obscurantisme quand tu nous tiens…

5° coloquio fluvial da europa do sul
Sequana a été invitée à participer au 5° Colloque Fluvial Européen du Sud qui s’est tenu à Vila Réal au Portugal les 19, 20 et 21 mai 2005. Cette rencontre était organisée par Fleuve Consult. 
« Une expérience de restauration du patrimoine fluvial » tel était le sujet de mon intervention placée sous la direction de Monsieur Patrick Olivier Inspecteur général des Affaires Culturelles.
Ce colloque a été l’occasion de faire connaître notre association et de prendre des contacts avec des spécialistes de l’aménagement du territoire dans différents pays de la communauté. 
Des expériences très intéressantes ont été décrites concernant l’Arno, le Pô, le Rhône, le Cher, le Rhin, le Douro, entre autres…
Comme il faut toujours mettre à profit ce genre de déplacement j’ai pu admirer et examiner en détail les fameux « Rabelos », bateaux de charge utilisés pour le transport du Porto de Regua à Porto sur le Douro.
Ce bateau à lui tout seul mérite une étude détaillée. Il ne fallait pas avoir froid aux yeux pour barrer une telle embarcation ! Nous en reparlerons dans une prochaine feuille à l’Envers.

Claude Fernique et Pierre Turbié ne sont plus à nos côtés.
Tous les deux étaient membres de Sequana et n’hésitaient pas à mettre en valeur, chacun avec son style, les travaux de l’association. Tous les deux étaient élus de la ville de Chatou et avaient à cœur de remplir leurs missions au mieux de l’intérêt général. Nous perdons deux amis qui étaient à nos côtés depuis la création de notre association, soit quinze ans !

Cela devait arriver !
A force de vaporiser à longueur de soirées avec Marc André, Jean Jack s’est retrouvé aux commandes d’une Decauville. Il en garde un souvenir ému et il est tout prêt à recommencer !

 

 

 

 

 

 

Mariage en Helvétie !
Le traître, le félon… il s’est bien gardé de nous envoyer un faire-part ! Nous serions tous venus pour tenir la traîne… jeter des pétales de fleurs… on aurait même tenu les burettes pendant la messe… 
On aurait chanté les psaumes… et les autres chansons de notre répertoire… On aurait même bu le picrate local, sans faire la grimace…on aurait emmené la mariée au milieu du lac sur la plus belle de nos yoles…puis on aurait dansé le cancan, la chahut, en toute délicatesse…et puis on aurait raccompagné, la nuit venue, les mariés chez eux dans notre discret canot automobile…
Eh ! oui vous l’avez compris la belle Aude et l’infernal Jean Philippe alias Mayu ont uni leur destin en toute discrétion par une belle journée printanière !
Nous adressons à Madame et Monsieur Jean Philippe Mayerat tous nos vœux de bonheur !

Mariage et suite... en notre pays !
Notre architecte, Marc Ronet, a trouvé l’âme sœur en la personne de la charmante Olga. Brillante ingénieur en mécanique des fluides elle a convoqué notre fidèle canotier devant Monsieur le Maire à Rueil-Malmaison par un beau samedi en juin dernier, avant de venir nous rejoindre dans notre atelier pour fêter cela ! 
Et ..... quelques mois plus tard... les mêmes nous annoncent la naissance d’ Elisa et d’Alexandre.On savait que ces deux là ne faisaient pas les choses à moitié !Aux mariés, au père, à la mère, aux enfants... tous nos vœux !

Elle a causé !
Grâce à nos amis du Chemins de Fer des Chanteraines, nous avons eu l’immense bonheur de voir tourner notre machine ! Il faut dire que nos amis cheminots n’ont pas lésiné sur les moyens! Pour la circonstance ils ont mis sous pression la BERTHA, locomotive centenaire figurant à l’inventaire des monuments historiques .... . Elle servira de mère nourricière, l’abondance de vapeur disponible nous permettra de faire de nombreux essais, en régime lent, en régime rapide, jusqu’au triple de son régime de marche normal ! 
Nous l’avons vu trembler, et nous également, de tous ses membres à plus de 700 tours minutes ! 
Elle tourne, et elle tourne bien ! 
Il n’y avait pas assez de mots au vocabulaire pour qualifier la chose : onctueux, moelleux, souple, à l’aise, docile, confortable, rassurant, discret, régulier...
Comme il se doit un repas fraternel en plein air, sur les voies avec les locos en fond de décor, a regroupé cheminots et canotiers, dont Georges Schindler visiblement ému de voir revivre la machine de son grand père.
Comment remercier Marc André, Vincent, et leurs amis pour cette journée mémorable ?

 

 

LA MOUETTE et LA VIGIE
Les canots automobiles de la ville de Paris
À l’occasion de nos recherches au musée de la Batellerie à Conflans Sainte Honorine et grâce au numéro du 18 juin 1904 de la revue "LA NATURE", nous avons trouvé une description des canots automobiles de la ville de Paris qui circulaient sur la Seine au début du XX°La « Mouette » ne manque pas d’allure avec sa chaudière verticale et son salon très certainement réservé aux Ingénieurs de la navigation. Nous manquons hélas de renseignements sur le constructeur et la nature de la machine.
Avec la « Vigie » on sent un canot plus rapide, l’absence de chaudière laisse à penser que la motorisation nécessitait plus d’hydrocarbures que de vapeur. Serait-ce l’ingénieur en redingote et chapeau haut de forme qui tient la barre ? 

Une chaudière Field à cinq cents mètres de notre atelier !
Marie Pierre n’en fera jamais d’autre ! Vous la connaissez... elle a toujours un appareil photo en bandoulière ! Depuis que nous savons que la chaudière de « Suzanne » est à tubes d’eau du type Field, nous cherchons fébrilement une « survivante », histoire de voir comment tout cela était agencé. 
C’est en plein cœur de cette bonne ville de Rueil-Malmaison, derrière le magasin de notre photographe préférée, que se trouve l’oiseau rare, à cinq minutes de notre atelier ! 
Une imposante chaudière Field qui fonctionnait encore récemment (les années 70...1970 !) pour fournir la vapeur nécessaire à une blanchisserie.
Marc André a immédiatement demandé une échelle pour aller voir, on ne l’a pas revu depuis, on pense qu’à cette heure il est encore dedans !

Un bateau de « Sauvages » suite ! (Voir la Feuille à l’Envers n°26)
A l’époque l’auteur de l’article était passé un peu vite sur l’histoire et les origines de ce bateau qui a fait l’objet de recherches et d’études menées par Anne de Thoisy -Dallem et François Gendron. Le scribouillard a été tancé et mis à l’amende ! 
Quant à vous lecteurs attentifs et avides de connaissances, vous pouvez vous reporter au numéro du 4octobre 2005 de la Revue du Louvre où vous trouverez non seulement des réponses à vos questions mais également toutes les références et les notes qui ont servi à cette étude. Très gentiment Anne nous en a offert un tiré à part que vous pouvez consulter à l’atelier.
Par ailleurs, je crois savoir que Jean Philippe Mayerat (oui, celui là même !) a participé cet été, au Canada, à un stage de construction de canoës en écorce de bouleau. Bien évidemment l’helvète n’en a rien dit, aussi nous nous réservons la possibilité soit de le faire parler, nous avons des complices pas loin de chez lui, soit de le prendre en otage lors de sa prochaine virée parisienne !

 

  

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