EDITORIAL

Les chantiers d’hiver sont des chantiers à risque :

Nous surveillons d’un oeil attentif le niveau de la Seine ! Tout est prévu et Jim avec son flegme habituel : “Si elle vient nous voir, … on attendra qu’elle reparte ! on se reposera pendant ce temps là !”

Suzanne donne satisfaction à ses charpentiers, la couleur et la finesse de l’acajou du Honduras lui vont à merveille, elle sera élégante ! Les mécaniciens sont en action ! Cela surfe dur sur internet ! Une coopération franco-suisse est en place.
Nos collègues du chemin de fer des Chanteraines sont au chevet de la machine…
Les chantiers d’hiver sont souvent des chantiers intimes. Les candidats au travail dans la froideur sont peu nombreux. Ce n’est pas le cas pour Suzanne. Les pintades (entendez par là les stages de cinq jours [décade, pintade ...], rien à voir avec le gallinacé !) se succèdent à un rythme soutenu.
Bien entendu il y a des inconditionnels qui ont décidé d’être au travail du début à la fin, ceux là ne laisseraient pas leur place pour un empire, mais ils ne sont pas seuls et nombreux sont ceux qui souhaitent bénéficier de l’enseignement dispensé par Jim. Notre professeur en charpente mérite tous nos remerciements pour sa compétence et sa disponibilité.

Le Palais de la Découverte, où nous avons la chance d’être admis pour une exposition à l’automne prochain, est en ligne de mire et les “vaporistes” sont sous pression. L’exposition ouvre en novembre, c’est demain !

Vous découvrirez dans ce bulletin l’émouvante histoire d’un “Océan” laissé à l’abandon, il était juste temps de relever ses formes. Ce qui fut fait !

On a trouvé des taupes dans la quille de l’hirondelle ! Une chirurgie lourde est en vue ! Le galbord d’une yole niçoise a rendu l’âme ! Une belle salade en perspective ! La Triplette réclame des soins…. Il y a du grain à moudre ! Une fois encore, retroussons nos manches !

François Casalis

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