QUELLE MOUCHE LES A DONC
PIQUÉS ?
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MOUCHE est née dans l'atelier de Georges Seyler aîné, sur les bords de Marne, au Perreux, entre 1897 et 1920. Environ 80 ans plus tard, Patrick relève une annonce dans la revue qu'il est en train de feuilleter : le Club d'Aviron de Strasbourg vend différents bateaux en bois. Un groupe d'éclaireurs Sequanais décide alors de se rendre sur place pour examiner les objets en question. Nous sommes en décembre 1999. La visite est fructueuse. Comme dans beaucoup de clubs d'aviron, les coques bois sont devenues au fil du temps des objet inutiles, puis encombrants. Notre équipe examine plusieurs bateaux, une armoire emplie de bric-à-brac et d'autres objets. Après une délibération autour d'une choucroute, l'affaire est entendue et les prix arrêtés. |
Février 2000. Les déménageurs attellent une remorque, et retournent récupérer leurs emplettes à Strasbourg. Ils en reviennent avec :
Chose promise, chose due. Le budget ne semble pas présenter de difficultés particulières. Quelques centaines d'euros seront nécessaires, le plus gros poste étant constitué par la fabrication de 2 paires d'avirons, qui donnera lieu à une aventure distincte. (cf. pp 7-9)
Pour le planning, les contraintes de l'équipe sont intégrées
dès le début : disponibilité théorique maximum
d'1/2 journée par personne et par week-end. Cela nous amène
à une fin de chantier au mois d'août, ce qui semble raisonnable
compte tenu du travail à fournir.
Le planning est d'ailleurs validé par François, qui le résume
ainsi : " vous finissez en août, parfait. Onlance Mouche en Juin,
avec la baladeuse ! "
La coque a certainement subi dans sa vie antérieure un choc au niveau de la bosse de nage bâbord avant (accostage dit "à l'américaine"), car le plus gros des travaux se situe dans cette zone :
D'autres interventions "mineures" s'ajoutent à cette liste
Après les palabres d'usage, en ayant pris l'avis des experts, des voisins, et même celui des passants à qui on ne demande rien, la liste des travaux est arrêtée ainsi :
L'histoire de cette restauration ne serait pas complète si j'oubliais
de remercier ceux qui ont donné des coups de main très appréciés
(et toujours très discrets) pour que Mouche voie l'eau en juin et
non pas en août.
Que les Guy, Michel, François, Jeanjack, Patrick, Edmond, Kareen,
Thibaut et autres qui ont poncé, gratté, fouillé, bouché
ou verni soient remerciés de l'avoir fait avec modération,
en respectant les absences des "titulaires" du chantier. Je connais
au moins un Guy qui a dû ronger son frein plus d'une fois devant tout
ce travail qui n'attendait que lui…
Sans oublier nos épouses, compagnes et enfants qui nous ont supportés
et accompagnés sans modération, même quand les WE étaient
remplis de bruits de rabot plutôt que de bruits de tondeuse…
Pour que nous puissions clore cette étape de la vie de Mouche, il
nous reste encore a procéder au relevé de son plan de forme.
Cela constituera un excellent travail hivernal, après un petit toilettage
du yolomètre.
Christophe Dirlik