Le 28 août 1890, le Maire de Garches expose à son Conseil municipal que sur sa demande, M. Fresson de la Compagnie des Voies Ferrées de la Banlieue de Paris a déclaré consentir à prolonger le projet d'établissement du tramway de la Porte Maillot à Garches jusqu'au Chesnay en passant par Vaucresson, Rocquencourt et demande au Conseil municipal son avis sur le prolongement de cette ligne comme faisant suite à sa délibération du 7 juin dernier et il ajoute qu'il a communiqué sa proposition à ses collègues de Vaucresson et Rocquencourt qui sont très partisans de ce projet.
Le Conseil après en avoir délibéré, considérant que le prolongement de la ligne dont il s'agit mettrait la commune de Garches en communication avec Versailles, son chef-lieu d'arrondissement ne peut être qu'avantageux pour la commune de Garches et est d'avis à l'unanimité que le prolongement de cette ligne soit accordée au demandeur d'autant plus que la Compagnie qui en a pris l'initiative ne demande aucune subvention, ni à l'État, ni au Département, ni aux Communes et remercie le Maire.
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Le 27 septembre 1890, le Maire de Garches donne au Conseil municipal communication d'une lettre de M. le Préfet de Seine-&-Oise en date du 11 présent mois de laquelle il résulte que par dépêche du 30 juin M. le Ministre des Travaux Publics l'a informé qu'il ne serait donné aucune suite au projet du tramway de la Porte Maillot à Garches comme ne présentant aucun intérêt sérieux pour la commune de Suresnes, St Cloud et Garches déjà bien desservies par le Chemin de fer de l'Ouest et les entreprises de tramway et de bateaux.
Le Conseil municipal regrette que ce projet n'ait pas été adopté, attendu qu'il eut été d'une grande utilité pour les habitants de Garches.
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Le 8 janvier 1892, Le Conseil municipal autorise M. le Maire à entrer en relation avec M. Fresson et avec les maires des communes au sujet du projet de tramway Porte Maillot—Versailles.
Ce tramway venant de la rue de la Guette (St Cloud), traverserait Garches dans sa partie haute qui est éloignée du chemin de fer, longerait la propriété de Buzenval, pour arriver à la plaine de Garches (commune de Vaucresson).
Le Conseil décide en même temps que la commune participera dans les frais d'étude de ce projet.
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Le 1^er février 1892, Suite à ses entrevues avec M. Fresson, M. le Maire fait espérer à son Conseil que le projet aura une suite.

Le 17 mars 1892, après les explications de M. le Maire, le Conseil municipal a voté une somme de 300 F. pour contribuer à la dépense créée par les études du tramway. Cette somme sera prélevée sur les fonds de l'exercice 1892.

Le 8 novembre 1893, Le Maire de Garches rend compte d'une réunion qui s'est tenue à St Cloud afin de d'obtenir la création d'un tramway de la Porte Maillot à Versailles et propose de prendre la délibération suivante et qui est adoptée à l'unanimité.
Le Conseil, 
- vu l'exposé du Maire, 
- vu le projet de M. Fresson pour la construction d'un tramway à voie étroite et à traction électrique avec câble aérien de la Porte Maillot à Versailles
- vu les lois des 5 avril 1884 et 22 mars 1890
- vu la loi du 11 juin 1880 et le décret du 6 août 1881
Considérant que la ligne projetée est d'une utilité incontestable, qu'elle aura des débouchés considérables à chaque extrémité ; qu'outre que de desservir le Bois de Boulogne et les courses de Longchamp qui n'ont à leur disposition que des moyens de transport insuffisants, elle traversera des communes très fréquentées par la villégiature parisienne.
Considérant que l'évaluation des dépenses d'établissement paraît exacte en raison de ce que les communes intéressées donneront gratuitement le droit de circulation sur les voies empruntées.
Considérant que le trafic est suffisamment justifié vu l'importance de la population et du commerce des communes traversées et desservies.
Considérant que le projet ne formera pas double emploi de Rocquencourt à Versailles avec la ligne de Versailles à Épône¹ en voie de réalisation, attendu que la commune du Chesnay est sur le point d'obtenir une modification du tracé primitif ; que dans tous les cas ce point est sans importance réelle ; qu'un double moyen de locomotion répondrait mieux aux besoins des nombreux promeneurs qui fréquentent des environs de Versailles ;
Considérant qu'il y a de nombreux exemples de tramways concédés à des tiers en leur donnant un délai pour la constitution d'une société acceptant les engagements constatés, qu'il pourrait être procédé de la même façon à l'égard du syndicat lequel présenterait ensuite une société qui devrait offrir des garanties sérieuses de solvabilité pour être acceptée.
Délibère qu'il y a lieu de constituer un syndicat entre les intéressés au tramway de Neuilly à Versailles. 
Ce syndicat a pour but de solliciter la concession du tramway en question tel qu'il est proposé par M. Fresson. Le conseil d'administration pourra y apporter les modifications reconnues indispensables.
Celui-ci est chargé :

Le 19 janvier 1894, Le Maire propose de prendre la délibération suivante : vu le projet présenté par M. Fresson pour l'établissement d'un tramway à traction mécanique de Neuilly (Porte Maillot) à Versailles dont le tracé a été arrêté d'accord avec les communes intéressées et pour l'exécution duquel il n'est demandé ni subvention ni garantie d'intérêts, en sorte qu'il ne doit entraîner aucune charge de la part de l'État des Départements ou des Communes.

Vu les délibérations formulées à différentes reprises par les conseils municipaux des communes intéressées, constatant l'intérêt qu'elles attachent à l'exécution aussi immédiate que possible de cette voie intercommunale :
Il y a lieu de constituer un syndicat entre les communes intéressées par le tramway de Neuilly à Versailles.
Ce syndicat a pour but :
- de solliciter la concession à charge de rétrocession à la Compagnie que représente M. Fresson, du tramway dont il est fait mention :
- le siège du syndicat est fixé en la mairie de Garches 
- sont délégués pour faire parties du comité d'administration MM. etc.
La rétrocession dudit tramway n'est d'ailleurs consentie par le syndicat comme durée de la concession et comme exécutions qu'aux mêmes conditions qui seront formulées par l'administration concédante et acceptées par M. Fresson, es nom qu'il agit. Le rétrocessionnaire sera en conséquence assujetti envers le syndicat à toutes les obligations imposées à ce dernier par le cahier des charges. Il s'oblige à construire et à exploiter à ses frais et risques et périls le tramway qui fait l'objet des présentes sous la surveillance et le contrôle de l'Administration.
En ce qui concerne l'exploitation, le Conseil déclare dès aujourd'hui accepter les termes de la loi du 22 mars 1890 pour le vote en temps opportun des centimes spéciaux nécessaires.
Dans le cas où les adjudications auxquelles il serait procédé aux termes de l'article 14 du décret réglementaire du 6 août 1881 pour pourvoir à l'achèvement des travaux ou à la continuation de l'exploitation, les dépenses résultant de ce chef seraient réparties au prorata de la longueur kilométrique des voies traversant chaque commune étant entendu que la Compagnie rétrocessionnaire laisse à titre de cautionnement une somme de vingt cinq mille francs qui ne lui sera restituée à l'expiration de la concession et qui sera destinée en cas de déchéance et si besoin est, à la réfection des voies publiques dans le cas où le produit de la vente de tous les matériaux et approvisionnements saisis n'aurait pas suffit à la réfection de ces voies.
Cette délibération est votée à l'unanimité.
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Le 25 novembre 1894, Nomination des délégués pour les représentants auprès de la Commission qui s'occupe de la question du tramway à créer entre Paris et Versailles par Garches.
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Le 21 juillet 1898, M. le Maire communique au Conseil municipal les résultats de l'enquête qui a été ordonnée sur le projet d'établissement d'un tramway à traction mécanique de la Place d'Armes à la Porte Jaune avec embranchement de la Place Magenta au Parc de Buzenval.
Deux propositions sont formulées à savoir que le Conseil n'adhère au projet que sous quatre réserves : 

• que le tramway ne sera pas installé au moyen d'un système de traction électrique avec prise de courant aérien
• qu'un départ aura lieu toutes les 7 minutes et 1/2
• que deux stations au moins seront installées sur le territoire de Garches
• que la ligne soit prolongée de la Porte Jaune à l'hospice Brezin

Le haras de la Porte Jaune où devait se trouver le terminus du tramway.
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Un autre projet de tramway électrique de Garches à Versailles

Le 13 janvier 1902, le Conseil, connaissance prise des circulaires concernant le tramway électrique, est d'avis à l'unanimité de ne donner aucune subvention.
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Le 20 octobre 1903, communication est donnée au Conseil d'une lettre de M. Coizeau de Paris, 3 rue Weber demandant dans quelles conditions la commune pourrait lui faciliter la réalisation de son projet de tramway électrique à trolley dont l'itinéraire relirait Garches à Versailles. Le Conseil n'ayant ni plan, ni renseignement au sujet de ce projet renvoie la décision à prendre après le dépôt de ces documents. 
Adopté à l'unanimité.
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Projet de tramway Rueil—Versailles

Le 10 novembre 1904, M. Coizeau dans sa lettre relative à l'établissement d'une ligne de tramway électrique devant relier Rueil à Versailles en passant par Garches et Vaucresson demande l'appui moral au financier de la commune.
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Le 17 août 1907, le Maire de Garches donne communication au Conseil d'une lettre en date du 14 avril 1907 de M. St Martin Ingénieur, demeurant à Paris 96 boulevard des Batignolles concernant l'autorisation d'établir une ligne de tramway électrique de Rueil à Versailles en passant par la plaine de Garches.
Le Conseil est d'avis d'autoriser le passage du tramway projeté sur le territoire de la commune par les rues de Buzenval et de la Porte Jaune, la rue de Suresnes, rue de la Plaine à la condition expresse qu'il ne sera fourni aucune subvention par la commune. 
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En septembre 1912, le Maire expose au Conseil municipal qu'une enquête a été ouverte à la mairie le 2 septembre 1912 sur l'utilité de l'établissement d'une ligne de tramway de Rueil à Versailles en passant par Garches et demande au Conseil de donner son avis sur ce projet.
Le Conseil à l'unanimité a été d'avis de s'en tenir à la délibération du 17 septembre et d'autoriser la création de la dite ligne par la rue de Buzenval, et de la Porte Jaune, de Suresnes et de la Plaine à la condition expresse qu'il ne sera demandé aucune subvention.
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Le projet Fresson : Le Tramway de Suresnes à Garches

Le 22 avril 1897, le Maire donne lecture d'une lettre de MM. Fresson et Dubois relative à l'établissement d'un tramway de Suresnes à Versailles devant emprunter sur son parcours une partie du territoire de Garches.
Le Conseil considérant que l'établissement de moyens de communication entre Garches et les villes avoisinantes ne peut que profiter à son essor, demande à l'unanimité au Conseil général de vouloir bien prendre en considération tous les projets de tramway qui lui sont proposés et de donner un avis favorable au projet qui lui paraîtrait le plus convenable et le plus utile à l'intérêt général.
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La 13 janvier 1902, aucune subvention ne sera attribuée par la commune de Garches.
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Le 15 septembre 1902, le Conseil considérant que l'affiche du 14 août 1902, jointe au dossier vise les pièces de l'avant-projet du tramway à traction mécanique de Suresnes à Garches, considérant que la copie de ces pièces ne figurent pas au dossier en sa possession, délibère de donner aucun avis, le Conseil demande un supplément d'information. 
Adopté à l'unanimité.
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Le 16 février 1913, le maire expose qu'il a demandé à la Compagnie du Tramway de Suresnes à Garches de prolonger sa voie qui arrive à la Porte Jaune de façon à mieux desservir les principales agglomérations de la commune.
Après étude approfondie de plusieurs projets à la suite d'une visite des lieux par une délégation, 
- considérant que le terminus actuel de ce tramway est trop éloigné du centre de la commune, que les voyageurs ont ainsi à faire un trajet désagréable, surtout les jours de pluie, 
- considérant que le prolongement jusqu'à la mairie réaliserait un avantage en plus de ceux qu'il est permis de compter pour la prospérité générale de la commune du fait de son passage à travers sa voie principale,
- considérant que le service tel qu'il est suivi actuellement et à fortiori avec les améliorations consécutives à l'appoint de trafic de la commune de Garches aurait pour effet de mettre directement la population en contact avec Paris-Porte Maillot,
- considérant après examen des lieux par la commission que le passage dans la Grande Rue du Petit Garches ne présente aucun inconvénient pour les riverains, au contraire, il aura pour avantage d'amener dans cette région tous les dimanches un grand nombre de promeneurs venus de Paris ou de Neuilly,
le Conseil municipal délibère : 
- il y a lieu de prier le Préfet de Seine-&-Oise d'autoriser la Compagnie du Tramway de Suresnes à Garches de reporter son terminus à la Porte Jaune jusqu'au carrefour de la Grande Rue ou de l'avenue de Lorraine en passant par la rue des Épinettes et en suivant la Grande Rue sur le Petit Garches.
- copie de la présente délibération sera remise au Conseil général du Canton.
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