Mémoire de la ligne
La ligne de
tramway Saint-Germain-en-Laye—Poissy - 9/9
5,4 Km.
Marc André Dubout
La ligne de tramway Saint-Germain-en-Laye—Poissy au gré des archives
Archives municipales de Poissy
Le 23 mars 1912, M. le Maire rend compte à la Commission que l'étude du
dossier concernant l'établissement du tramway Poissy—Vauréal
et notamment du tracé dans la traversée de la Ville, il résulte que le tracé
prévu pour l'établissement de la ligne a été arrêté définitivement par le
Conseil général dans les conditions prévues par la loi du 11 juin 1880.
Connaissance est donnée des différents articles de cette loi desquels ressort
que la Ville est dans l'impossibilité d'arrêter ou de faire modifier
l'exécution du travail et que dans ces conditions il y aurait tout intérêt à
accepter l'indemnité de 17 000 francs proposée par le Conseil général.
La Commission, à l'exception de MM. T. et L. se range à cet article et propose
au Conseil de prendre la délibération suivante :
- Le Conseil municipal dans sa séance du 21 mars courant a autorisé le maire
à signer l'état d'indemnité en date du 16 février 1912, s'élevant à 17 000
francs somme votée par le Conseil général le 30 mai 1910 pour suppression de
plantation sur le domaine public communal et dépréciation du domaine privé,
du terrain à l'angle gauche de la même avenue Maurice Berteaux.
- Le Conseil municipal approuve, à l'exception de M. T. Le Maire, espérant
que l'on pourra obtenir des améliorations intéressantes proposées par le
Conseil général.
Cette proposition est adoptée.
Archives municipales de Poissy
Le 4 avril 1912, cette communication précise qu'au moment où les
travaux d'établissement de la voie du tramway de Poissy— Vauréal touchaient à
leur fin, il nous avait paru indispensable par notre lettre du 28 février
dernier à M. le Préfet d'attirer son attention sur la situation qui nous
était faite.
Il a bien voulu, au sujet de cette affaire nous communiquer un rapport de M.
l'Ingénieur ordinaire, appuyé par M. l'Ingénieur en chef dont les conclusions
sont les suivantes :
- Quoi qu'il en soit, nous estimons qu'il n'y a pas lieu de revenir sur la
délibération du Conseil général qui offre une indemnité de 17 000 francs à
la Ville mais décide formellement l'exécution des travaux ;
- il n'est d'abord pas possible d'ajourner davantage cette exécution qui est
déjà très en retard ;
- bien entendu le Département ne se refuse nullement à discuter avec la Ville
de Poissy les améliorations désirables et notamment le rescindement de deux
nouvelles maisons mais cette discussion ne peut aboutir que si la Ville de Poissy
apporte de son côté une contribution effective et ne prétend pas imposer au
département toute la dépense et tous les risques.
Le Conseil municipal dans sa séance du 21 mars courant a autorisé le maire à
signer l'état d'indemnité en date du 16 février 1912, s'élevant à 17 000
francs somme votée par le Conseil général le 30 mai 1910 pour suppression de
plantation sur le domaine public communal et dépréciation du domaine privé,
du terrain à l'angle gauche de la même avenue Maurice Berteaux.
Désormais, les travaux de la voie pourront donc continuer dans notre ville
conformément au tracé définitivement adopté.
Toutefois nous avons le devoir une fois de plus de signaler les dangers
indéniables que présentera le passage des trains à l'entrée du pont de
Poissy. Il y a là deux immeubles dont le rescindement ne saurait être ajourné
C'est l'avis unanime de tous les hommes compétents. Or si la ville qui s'impose
les charges les plus lourdes pour améliorer ses chemins, ses voies, doit
démolir tous les immeubles qui, soit au point de vue de l'hygiène et de la
sécurité publique, offrent des inconvénients est hors d'état de contribuer
actuellement pour une part trop importante dans une opération qui doit recevoir
une solution immédiate.
En conséquence, le Conseil a l'honneur de rappeler à M. le Préfet que la
somme de 17 000 francs que nous accorde le Département sera consacrée
entièrement au rescindement des deux immeubles dont il s'agit et nous le prions
de vouloir bien être notre interprète auprès du Conseil général pour lui
demander de voter une nouvelle somme de 33 000 francs à affecter au même
objet.
Si l'Assemblée départementale, ce dont nous ne saurions douter, nous accorde
le crédit total de 50 000 francs, nous provoquerons nous-mêmes, soit à
l'amiable, soit par voie d'appropriation la démolition des deux immeubles qui
seraient pour le tramway un obstacle à sa mise en exploitation.
À raison du caractère d'urgence exceptionnelle que présente la présente
communication, le Conseil prie M. le Préfet de bien vouloir saisir l'assemblée
départementale de notre proposition lors de sa plus prochain réunion.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 24 mai 1912, Après lecture Le Maire rappelle que la Ville avait, à titre
provisoire, autorisé la Compagnie à installer ses bureaux dans l'ancienne
buvette du Théâtre. Ce provisoire paraissant s'éterniser, la Municipalité a
invité la Compagnie à lui présenter un projet de bureau à installer sur le
trottoir longeant le jardin des ateliers du Château, dans un délai aussi
rapproché que possible. La Compagnie a alors soumis un kiosque à l'approbation
de la Ville mais ce kiosque ne répondant pas à toutes les commodités que
pourraient souhaiter les voyageurs, l'Administration n'a pas approuvé ce projet
: c'est pourquoi la Compagnie en soumet un nouveau dont il est question dans la
lettre ci-dessus.
M.
F. demande si le Tramway de Poissy ne doit pas avoir son terminus place Maurice
Berteaux, et si dans ce cas, le bureau situé au coin des rues de la République
et des Bûcherons doit disparaître.
M.
C. demande également à quelle époque le tramway de Poissy ira jusqu'à la
place Maurice Berteaux.
M. le Maire répond qu'en effet le Tramway de Poissy doit aller jusqu'à la
place du Château, et le bureau de la rue de la République disparaîtra à ce
moment ; mais il faut attendre que la maison d'angle de la rue de la République
et de la rue de la Paroisse soit terminée et les échafaudages enlevés.
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Le 12 juin 1912, M. le Maire
rappelle qu'à la suite de l'entretien entre la municipalité MM. H. R. et A.
Président du Conseil général, le Conseil municipal s'était réuni d'urgence
pour prendre une délibération affectant la somme de 17 000 francs provenant du
rescindement du domaine communal place de la Mairie pour passage du tramway à
l'expropriation des maisons rue de Paris n° 2 & 4, à condition toutefois
que le Département consente à allouer à la Ville une nouvelle subvention de
33 000 francs, ce qui porterait à 50 000 francs la somme à affecter à
l'expropriation dont il s'agit.
Or par lettre de 2 mai dernier. B. nous faisait connaître que dans sa séance
du 30 avril, le Conseil général avait voté à la Ville de Poissy une nouvelle
subvention de 8 000 francs et il ajoutait qu'il pensait pouvoir obtenir une
autre subvention de 5 000 Francs de l'État.
Or cette opération serait trop onéreuse pour la Ville qui ne disposerait ainsi
d'une somme de 30 000 francs au maximum et le Maire croit devoir proposer de ne
pas donner suite au projet dans les conditions actuelles.
Dans ce cas, il y aurait lieu de se délier de l'engagement pris sous toutes
réserves par la délibération du 4 avril précitée et de demander
l'attribution pure et simple et sans affectation de la somme de 17 000 francs
pour suppression de plantation sur le domaine public communal et dépréciation
du domaine privé (emprise de terrain à l'angle gauche de la mairie, avenue
Berteaux.
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municipales de Poissy
Le 10 juillet 1912, note à M. le Maire de Poissy.
Un arrêté de M. le Préfet de Seine-et-Oise, en date du 7 février 1912, a
autorisé la Compagnie des Chemins de fer de Grande Banlieue à mettre en
circulation sur la ligne de Saint-Germain à Poissy, des voitures automobiles
système Pieper ; sous les conditions suivantes : en avant et de part et
d'autre des extrémités du pan coupé du bureau de la station de Poissy,
appuyé au bâtiment de la Mairie (côté gare des Chemins de fer de l'État) le
trottoir devra être rescindé et le mur démoli et reconstruit de manière à
conserver les intervalles réglementaires.
La Ville de Poissy étant propriétaire du bâtiment continuant les bureaux du
tramway à Poissy, la Compagnie des chemins de fer de Grande Banlieue a en
conséquence l'honneur de demander à M. le Maire, l'autorisation de reculer le
mur en question de 0m,50 vers l'extérieur du bâtiment.
Au cas où la ville désirerait disposer de ce bâtiment, la Compagnie C.G.B.
consentirait à le quitter à condition que la Ville l'autorise à installer un
kiosque avec abri pour les voyageurs sur le trottoir de la place de la Mairie
qui se trouve le long du chemin de fer de l'État.
Toutefois les frais de construction et d'installation étant assez onéreux pour
la Compagnie, celle-ci demanderait que dans ce cas, la Ville prenne à sa charge
les frais de rescindement du mur du bâtiment et la station actuelle, les frais
de rescindement du trottoir proprement dit restant à la charge de la Compagnie.
La Commission propose au Conseil de donner l'autorisation nécessaire et
notamment celle d'installer un kiosque sur le trottoir en face le bureau actuel,
le Maire serait chargé de traiter au mieux des intérêts de la Ville et d'en
rendre compte.
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Le 15 novembre 1912, par délibération du 10 juillet dernier, le Conseil
émet un avis favorable à l'édification du bureau du tramway sur le trottoir
faisant face au bureau actuel a donné au Maire mandat de traiter avec la Compagnie
des C.G.B. pour la reprise du local qu'elle occupe actuellement dans les
dépendances de la Mairie.
À la suite d'une entrevue avec M. l'Ingénieur en chef de l'exploitation, il a
été convenu que la Compagnie abandonnerait le local actuel et ferait
construire un kiosque pour la receveuse sur le trottoir qui longe le chemin de
fer, trottoir qui serait élargi à certains endroits sans cependant créer
aucune gêne pour la circulation.
La Compagnie utiliserait pour ce bureau les boiseries, bancs, guichet, portes,
etc. se trouvant à l'intérieur du bureau actuel.
La Ville prendrait à sa charge le rescindement du mur de ce bâtiment qui a
été imposé par arrêté de M. le Préfet en date du 7 février 1912, par
contre, la Compagnie verserait à la Ville à titre d'indemnité une somme de
200 francs.
Ces conventions acceptées par le Conseil d'administration de la Compagnie
suivant lettre du 11 septembre dernier, sont soumises à l'approbation du
Conseil.
Le Conseil approuve sous réserve de conditions et redevances à débattre pour
l'occupation du terrain nécessaire à l'édification du nouveau bureau.
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Le 7 mars 1913, le Directeur de l'Exploitation de la Compagnie écrit au Maire
de Saint-Germain qui réclame un arrêt rue de la Paroisse que cela serait
possible à condition que l'arrêt rue d'Alger, qui paraît inutile soit
supprimé. Le service étant déjà très tendu. (lire la vignette).
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Le 7 mars 1913, Le Maire de Saint-Germain soumet une délibération en faveur de
l'échange des deux arrêts.
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Le 10 mai 1913, M. le Maire informe le Conseil que M. le Préfet vient de lui
faire connaître que les obligations des compagnies de tramways imposées par
les cahiers des charges sont insérées au Journal officiel du 22 juin 1880
(ligne de Saint-Germain à Paris) ; du 20 mai 1895 (ligne de Saint-Germain à
Poissy) ; du 27 juin1907 (ligne de Saint-Germain à Meulan).
Il prie ses collègues que la question intéresse, de vouloir bien les
consulter, et le débat pourra s'ouvrir à la prochaine séance.
M. F. dit que la question est cependant très urgente, et regrette que M. le
Maire ne veuille pas ouvrir immédiatement la discussion. M. le Maire déclare
que le Conseil général s'en est occupé sans pouvoir aboutir, et il ne pense
pas que le Conseil municipal pourra réussir où le département a échoué.
M. F. signale que les cahiers des charges qu'il a examinés spécifient que les
compagnies devront faire usage de machines à vapeur sans foyer ou à foyer sans
fumée.
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Le 10 mai 1913, Demande auprès de la Compagnie que les mécaniciens n'ouvrent
pas les purgeurs à l'approche des chevaux attelés ou non.
Communication d'une délibération du Conseil municipal de Chatou en vue
d'obtenir la création d'une ligne de tramway se dirigeant directement vers
Versailles.
(lire la vignette).
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Le 20 septembre 1913, Le Conseil municipal :
- considérant que depuis longtemps et surtout depuis que la Compagnie a
entrepris d'autres lignes, le service du tramway de Poissy à Saint-Germain
fonctionne très mal ;
- que les motrices, d'une puissance insuffisante ne peuvent souvent pas monter
la côte de Poissy et que les trains ont toujours du retard, que souvent même
ils sont supprimés pendant quelques heures ;
- que malgré les réclamations, la Compagnie emploie des machines destinées à
d'autres lignes et dégagent en ville de la fumée épaisse, contrairement aux
stipulations expresses du cahier des charges ;
- qu'aucune amélioration n'a été apportée malgré les réclamations ;
- apprenant d'autre part que le Conseil général est saisi d'une demande de
subvention de la Compagnie pour l'achat de matériel supplémentaire ;
- 1. invite le Conseil général à ne voter aucune subvention à la Compagnie
de C.G.B. que si celle-ci prend des engagements fermes de faire les
transformations et acquisitions nécessaires pour la marche irréprochable du
service ;
- 2. émet en outre le vœu que cette subvention soit la dernière versée
et qu'aucune autre ne puisse être versée ultérieurement ;
- 3. en cas de mauvais fonctionnement du service après emploi de la subvention,
demande de déclarer la
déchéance de la Compagnie ;
- 4. insiste tout particulièrement sur la ligne de Poissy—Saint-Germain qui
relie deux centres importants ;
- 5. émet l'avis d'électrifier cette ligne afin d'y interdire l'usage de
machines à feu.
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Le 19 décembre 1913, (lire les vignettes).
Le 27 décembre 1913, La Cie des Tramways a adhéré aux prescriptions de la
loi du 27 juillet 1913 sur les chemins de fer d'intérêt local et les lignes
de Saint-Germain—Argenteuil et Maisons-Laffitte vont entrer prochainement en
réalisation.
En ce qui concerne les C.G.B. la Cie s'engage à faire gratuitement
l'électrification de la ligne Saint-Germain—Poissy ainsi que la partie de la
place Maurice Berteaux jusqu'à la gare Pereire.
M. le Maire remercie le Conseiller général d'être intervenu activement
auprès des Chemins de fer de Grande Banlieue.
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Le 19 octobre 1918, (lire la vignette).
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Le 30 novembre 1918, connaissance est donnée au Conseil du rapport de
l'administration provisoire des C.G.B. relatif au vœu émis par le Conseil
général pour la reprise de l'exploitation de la ligne Saint-Germain—Poissy
ainsi que des conclusions approuvées par M. l'Ingénieur en chef du Contrôle,
desquelles il résulte que la reprise n'est pas possible en ce moment.
De l'avis de L. D., Conseiller général, il y aurait lieu de reprendre cette
affaire intéressante pour les deux cantons.
Le Conseil considérant que l'exploitation de la ligne Saint-Germain—Poissy
a toujours donné de bons résultats, et que la reprise serait de toute utilité
au point de vue des relations commerciales et administratives des deux
cantons,
émet le vœu qu'une nouvelle instruction soit entreprise dès que possible et
s'en remet à M. D.
Archives municipales de Poissy
Le 10 mai 1919, Le Préfet de Seine-et-Oise à M. le Maire de Poissy.
Par délibération du 27 février dernier, le Conseil général a décidé en
attendant que soit possible la reprise de la ligne de tramway de Saint-Germain
à Poissy, de créer sur ce parcours un service de transport de voyageurs et de
marchandise par automobiles.
M. Blouin demeurant à Orgeval a sollicité cette concession moyennant une
subvention totale annuelle de 8 640 francs, soit 1 444 francs par kilomètre.
D'après les lois du 26 décembre 1908 et 31 décembre 1918, l'État peut
accorder un maximum de 720 francs par kilomètre, soit la moitié de la
subvention réclamée, et par délibérations des 11 et 14 octobre, le Conseil
général a de son côté décidé de prendre à sa charge le 2/3 de l'autre
moitié, le reste devant être supporté par les communes.
La part de ces dernières ressort donc à 1/6 de la subvention totale soit 1 440
francs qu'il convient de répartir entre les diverses localités au prorata de
l'intérêt que doit retirer chacune d'elles de l'entreprise dont il s'agit.
Dans ces conditions et en vue de soumettre cette affaire au Conseil général au
cours de sa session d'avril, je vous serais très obligé de vouloir bien
répondre à la convocation que j'ai prié M. le Maire de Saint-Germain de vous
adresser en vue d'établir, de concert avec MM. les maires des autres communes
intéressées, la part que chaque conseil municipal aura à prendre à sa
charge.
Dès que cette répartition sera arrêtée, je vous prierai de réunir d'urgence
le Conseil municipal de votre Commune avec abréviation des délais pour
délibérer sur la question et voter les ressources nécessaires.
Je vous demanderai de me faire parvenir ensuite de toute urgence et en double
exemplaire la délibération intervenue, laquelle devra être établie
conformément au modèle ci-joint.
signé : illisible.
Archives municipales de Poissy
Le 29 décembre 1919, Le Préfet de Seine-et-Oise à M. le Maire
de Poissy, Versailles le 22/12/1919.
Par délibération du 8 novembre dernier, le Conseil municipal de Poissy a
demandé la suppression du paiement, jusqu'à la reprise de l'exploitation, des
annuités prévues pour les lignes de Poissy à Vauréal et de Saint-Germain à
Meulan.
Après examen de la question et d'accord avec le service technique, j'ai
l'honneur de vous faire connaître que la contribution annuelle que le Conseil
municipal s'est engagé à verser au Département n'a aucun rapport avec la
manière dont l'exploitation est ou n'est pas assurée ; elle est destinée à
contribuer au service des charges du capital investi dans la construction et il
n'est pas douteux que ces charges subsistent même quand l'exploitation est
suspendue.
L'annuité est donc due intégralement et en droit.
Je vous serai obligé de vouloir bien porter ces indications à la connaissance
du Conseil municipal.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 1er avril 1920, Le Maire de Saint-Germain informe ses collègues
que le Conseil général a examiné la remise en service des lignes de tramways.
La question du matériel a été envisagée. Or tout est à construire, la
fabrication ne peut être faite qu'en Belgique et ce sera forcément très long.
Le Conseil général s'est donc préoccupé des transports en commun par service
automobile mais l'État
ne paraît pas disposée à à allouer de subvention aux concessionnaires. M.
Blouin, chargé du service de Saint-Germain à Poissy vient d'informer M. le
Maire que l'État
refuse de lui accorder toute subvention. Voici d'ailleurs sa lettre :
Orgeval le 27 mars 1920
Par le même courrier, j'ai reçu notification du ministre des Travaux publics
refusant toute subvention de la par de l'État
pour le service d'autobus Poissy—Saint-Germain. Or ce service est déficitaire
pendant huit mois de l'année ! Le cahier des charges ne m'imposant que trois
voyages par jour (j'en ai fait quatre jusqu'à présent) je suis obligé de
supprimer un voyage le matin pendant la semaine, à partir du 1er avril
prochain.
Les dimanches et jours fériés, je continuerai à faire quatre voyages et même
davantage, selon l'affluence des voyageurs.
Je vous prie d'agréer...
Horaire des autobus, service de semaine au 1er avril 1920 (lire la
vignette).
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 30 juin 1920, M. P. demande si l'Administration été saisie, par
l'entrepreneur chargé du service de Saint-Gerpmain—Poissy, d'une demande
d'augmentation de prix des places.
M. le Maire répond qu'il n'a reçu aucune demande en ce sens, mais il a eu
communication de plaintes qui ont été faites par les voyageurs et pour
lesquelles il a demandé des explications à l'entrepreneur.
À une demande de M. B., M. le Maire fait un exposé complet de la situation des
tramways. Il déclare que l'on peut espérer que le service de Saint-Germain à
Meulan sera repris dans huit ou dix mois, mais on ne peut fixer une date, même
approximative pour le rétablissement du service entre Saint-Germain et
Poissy.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Deuxième cession ordinaire du Conseil général tarifs avenant du 19
février 1920. Prorogation. (lire les vignettes).
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Deuxième cession ordinaire du Conseil général Location d'autobus. Règlement
de la dépense. (lire les vignettes).
Archives municipales de Poissy
Le 14 septembre 1920, Le Conseil municipal ;
- considérant que l'exploitation du tramway Poissy—Saint-Germain,
a toujours donné de bons résultats et que sa reprise est de toute utilité,
pour assurer les relations commerciales et administratives entre les deux
cantons ;
- considérant que le service automobile n'est qu'un palliatif, insiste à
nouveau et aussi fermement que possible près du Conseil général pour reprise
de la question estimant la remise en exploitation de la ligne indispensable aux
besoins des 2 communes Saint-Germain et Poissy.
Le Conseil municipal apprenant que le projet de réfection du pont du bac est à
nouveau à l'ordre du jour de la Compagnie des Chemins de fer de l'État et vu
ses délibérations antérieures :
- considérant que la réfection pure et simple de cet ouvrage dans l'état où
il existe ne saurait être toléré en raison de l'exiguïté du passage qui n'a
que 4 m. de large dans la traversée d'une route départementale ;
- considérant que les projets de la Compagnie comprenant l'élargissement des
voies ferait de ce passage un véritable tunnel dangereux pour la circulation ;
- insiste à nouveau près des pouvoirs compétents pour que l'élargissement du
pont du Bac, et demande l'appui du Conseil général intéressé également à
la question.
Archives municipales de Poissy
Le 6 novembre 1920, conformément aux statuts élaborés par le Comité
d'initiative des communes desservies par la ligne de chemin de fer local de
Saint-Germain à Meulan, il est prévu à l'article 13 que le bureau sera
constitué par les maires et leurs adjoints, et de deux membres titulaires et un
suppléant élus par les Conseils municipaux de chaque commune.
En conséquence le Conseil est appelé à désigner pour Poissy deux membres
titulaires et un suppléant.
Après propositions, le Conseil désigne ...
Lecture est donnée au Conseil d'une lettre de l'Union du Commerce, de
l'Industrie et des Propriétaires de Poissy, accompagnés d'une pétition
portant de nombreuses signatures.
Cette lettre est ainsi conçue :
Poissy 8 novembre 1920, Monsieur le Maire,
Depuis la suppression du service d'autobus de Poissy—Saint-Germain nous
n'avons plus que des moyens très longs ou très onéreux de nous rendre dans
cette ville, et grand nombre de touristes qui venaient apporter au commerce de
notre ville un sérieux appoint vont se détourner de cette promenade.
Nous sommes persuadés M. le Maire, connaissant votre dévouement pour cette
cause, ainsi que celui de M. le Préfet, de nos élus, auxquels vous voudrez
bien communiquer notre pétition et aussi appuyer notre demande auprès des
pouvoirs compétents pour que le tramway de la Porte-Maillot—Saint-Germain
soit prolongé jusqu'à Poissy.
Nous sommes sûrs que ce sera un bienfait pour tout le monde et une source de
prospérité.
Inutile de rappeler les avantages que rendrait ce service aux voyageurs de la
régions desservie par le tramway de Porte-Maillot—Saint-Germain, allant en
Normandie ou en revenant.
Ci-joint une pétition couverte de nombreuse signatures qui vous dira combien la
réalisation de ce projet nous serait utile.
Dans l'espoir que vous voudrez bien, ainsi que le Conseil municipal nous aider
dans cette occasion nous vous prions M. le Maire d'agréer nos respectueuses
salutations.
Le Conseil, vu la lettre ci-dessus, vu également la pétition qui l'accompagne,
décide conformément à ces décisions antérieures d'appuyer très
favorablement cette pétition émettant le vœu qu'elle puisse servir à hâter
la solution de cette question et les rétablissements à bref délai des
communications entre Poissy et Saint-Germain.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 15 février 1921, M. L. demande à M. le Maire s'il peut donner quelques
renseignements au Conseil sur la reprise du service du tramway.
M. le Maire déclare avoir été récemment nommé membre de la Commission des Transports en
Commun de la Région Parisienne (S.T.C.R.P.).
Il expose que la mise en circulation du tramway de Poissy pourra avoir lieu dans
le courant de cette année. Mais on ne veut pas poursuivre activement le remise
en état des anciennes machines, avant d'avoir la certitude que cette ligne sera
électrifiée.
D'autre part, la remise en état de la ligne de tramway Saint-Germain—Meulan
est décidée.
M. le Maire ajoute avoir reçu une pétition du Syndicat des communes qui
demande que les travaux de remise en état de la ligne ne soient commencés que
lorsque la question du raccordement des lignes du réseau départemental avec
les grands réseaux. Les travaux qui en résulteraient sont évalués à 10
millions, ils ne seront pas commencés avant la réalisation d'un emprunt de
même somme.
M. D. fait remarquer que les raccordements avec les grands réseaux existent.
Les chemins de fer départementaux sont à voies normales, il suppose qu'il
s'agit de remplacer les rails, qui ne doivent pas être suffisamment forts pour
supporter les wagons
Archives municipales de Poissy
Le 26 mars 1921, Par lettre du 19 février, l'Union du Commerce et de
l'Industrie demandait au Maire d'intervenir près du Conseil général pour que
le tramway Saint-Germain—Poissy soit remis en marche dans le plus bref délai.
D'une démarche faite en ce sens à la Préfecture il en résulte que la
réparation des automotrices est en cours d'exécution mais que la livraison des
accumulateurs ne pouvant se faire que vers le 15 mai, la reprise de
l'exploitation de la ligne ne pourra s'effectuer que le 1er juin
prochain.
Archives municipales de Poissy
Le 4 juin 1921, Il est porté à la connaissance du Conseil que par décret du
11 mai 1907, il avait été créé un service postal par tramway entre Poissy et
Saint Germain.
Les 2 boîtes et le sac de relevage existent et ce service doit utilement être
repris d'accord avec l'Administration des Postes.
Dans ce cas il y a lieu de prévoir une gratification annuelle de 100 francs, en
faveur de l'Agent du service entre le bureau et le tramway.
Le Conseil approuve.
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Le 6 juillet 1921, M. L. demande à M. le Maire s'il peut donner quelques
renseignements au Conseil sur la reprise du service du tramway.
M. le Maire donne lecture de la lettre suivante qui lui a été adressée par l'Administrateur-Séquestre
de la Compagnie des Chemins de fer de Grande Banlieue, relative aux
modifications à apporter à l'horaire des tramways de Saint-Germain à Poissy.
Monsieur le Maire,
D'après l'expérience faite le 1er juin et dans le but d'obtenir le
meilleur rendement, j'estime qu'il y aurait lieu d'apporter quelques
modifications à l'horaire des trains de la ligne Saint-Germain—Poissy et mon
intention est de proposer à l'approbation de M. le Préfet le nouvel horaire
suivant ci-joint.
Au préalable, je vous serais très obligé de vouloir bien le donner votre avis
à ce sujet le plus tôt possible.
Les trains 1 et 2 sont spécialement prévus pour les ouvriers.
Les trains 3 et 4 sont spécialement prévus pour les écoliers et les employés.
Dans la mesure du possible, la correspondance est assurée à Poissy et à
Saint-Germain avec les trains des Chemins de fer de l'
Le 12 décembre 1921, M. B. demande à M. le Maire si le service du tramway de
Poissy doit continuer à être assuré avec des machines à feu.
Cette question n'a pas été sans attirer l'attention de M. le Maire, et
l'Ingénieur chargé de l'exploitation qu'il a saisi de la question lui a fait
connaître, que c'est en raison de réparations à exécuter aux deux
automotrices, et pour ne pas arrêter l'exploitation de la ligne, que les
locomotives ont été mises en service.
L'Ingénieur a d'ailleurs assuré que le service normal, avec les automotrices,
reprendrait dans le courant de la semaine qui suit.
La séance est levée à 11 heures 30.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 28 janvier 1922, création d'un arrêt de sécurité à
Saint-Germain.
Un arrêt obligatoire de sécurité est créé à l'intersection de la rue de la
République et de la rue de Pontoise, à Saint-Germain-en-Laye.
Il prendra le nom de "Rue de Pontoise" : les voyageurs pourront prendre
et quitter les voitures comme aux arrêts ordinaires.
Dans le sens de Poissy—Saint-Germain, l'automotrice s'arrêtera de façon à
dépasser légèrement le trottoir de la rue de Pontoise.
Dans le sens Saint-Germain—Poissy l'automotrice s'arrêtera de façon à
dégager complètement le trottoir de la rue de Pontoise.
Un exemplaire de la présente sera affiché, après émargement des agents des
trains, mécaniciens et wattman d'une part, conducteurs de trains d'autre part,
dans les dépôts de Poissy et des Mureaux et dans les bureaux des gares
d'attache des conducteurs à Poissy et aux Mureaux.
À Versailles, le 28 janvier 1922, signé Le chef d'exploitation : Petijean
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Première cession ordinaire du Conseil général Exploitation
location d'autobus.
L'insuffisance du Service d'exploitation de la ligne de Saint-Germain à Poissy,
qui n'est desservie que par huit trains par jour dans chaque sens, alors qu'il
serait nécessaire de porter le nombre à 12 en hiver et 15 en été, donne lieu
à d'incessantes réclamations de la municipalité de Saint-Germain
M. L'Ingénieur en chef du Contrôle, que j'ai invité à examiner la question,
expose dans un rapport que vous trouverez ci-joint au dossier les divers moyens
à envisager pour l'exploitation de cette ligne.
Le trafic actuel à huit tains lui paraît pouvoir être assuré au moyen de
trois automotrices en service et de trois autobus ; l'emploi d'un quatrième
autobus suffirait pour porter à 12 trains en hiver et 15 en été, le service
demandé par la Ville de Saint-Germain.
Le maintien du service actuel avec trois automotrices et trois autobus
occasionnera une dépense de 430 000 francs et un déficit évalué à 580 000
fr sans qu'il soit possible de prévoir les recettes supplémentaires qui
pourraient être procurées par le service intensifié.
Je vous serais obligé de bien vouloir me faire connaître si vous voulez donner
votre adhésion à la location d'autobus et dans l'affirmative, de décider si
vous entendez maintenir le service actuel à 8 trains ou les porter à 12 en
hiver et 15 en été (service intensifié).
Dans l'un et l'autre cas, le déficit d'exploitation serait prélevé sur un
crédit de 2 000 000, inscrit au budget 1922 pour parer aux insuffisances du
réseau de Grande Banlieue.
Je crois toutefois devoir appeler l'attention du Conseil général sur
l'importance considérable du sacrifice qui est demandé au Département en vue
d'assurer l'exploitation d'une ligne de 5 kilomètres.
Je ne méconnais pas l'intérêt que présente le maintien et même
l'amélioration des communications entre Saint-Germain et Poissy et je trouve
rationnel que pour cette ligne comme pour les autres, le département
intervienne pour couvrir le déficit. Néanmoins les sacrifices demandés à cet
effet au Département ne sauraient être illimités et hors de proportions avec
le but à atteindre. Aussi, la question pourrait-elle être envisagée de savoir
s'il ne conviendrait pas, tout en maintenant le service actuel réduit aux trois
automotrices, d'accorder à Saint-Germain ou à Poissy ou à ces deux villes
réunies une subvention forfaitaire dont le chiffre serait à discuter, quitte
à ces deux villes ou à l'une d'elles seulement à assurer par autobus le
supplément d'exploitation de la ligne dont il s'agit jusqu'au moment où cette
exploitation sera remise à la S.T.C.R.P.1
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 20 février 1922, Rapport de l'Administrateur séquestre.
L'exploitation du tramway de Saint-Germain à Poissy que nous avons reprise
depuis le 1er juin 1921, comporte un service de 8 trains dans chaque
sens.
Il résulte de l'expérience faite, et des nombreuses réclamations que nous
avons reçues, que ce service est nettement insuffisant pour donner satisfaction
à tous les gens qui ont besoin d'aller de Saint-Germain à Poissy ou
inversement (ouvriers, employés, écoliers, et divers voyageurs) et à tous les
promeneurs de la forêt de Saint-Germain.
Il y aura même maintenant un apport nouveau important de voyageurs par suite de
la création d'un golf dans la forêt, aux abords du tramway.
Avec le service de 8 trains dans chaque sens, nous avons en moyenne par jour que
320 voyageurs, alors qu'avant guerre les résultats ont été les suivants :
1909 | la moyenne journalière a été de | 20 | trains dans chaque sens pour | 702 | voyageurs |
1910 | - | 20 | - | 659 | - |
1911 | - | 20 | - | 712 | - |
1912 | - | 18 | - | 663 | - |
1913 | - | 18 | - | 581 | - |
Le cahier des charges de la concession impose un minimum de trains dans
chaque sens de 10 en hiver et de 15 en été.
Actuellement, pour avoir tout le trafic possible, dans les conditions les plus
économiques, nous estimons qu'il faudrait au minimum les trains exigés par le
cahier des charges, c'est à dire 10 en hiver et 15 en été, et même aller
jusqu'à 12 en hiver et 20 en été par des trains facultatifs les dimanches et
jours de fête.
Pour faire notre service actuel de 8 trains dans chaque sens, nous n'avons que
trois automotrices benzo-électriques, système Pieper, qui peuvent contenir
chacune 70 voyageurs.
D'une part, ces automotrices sont trop fragiles et ont par suite des
dérangements très fréquents qui produisent forcément des interruptions dans
le service. D'autre part, normalement, même si ces automotrices étaient plus
rustiques, leur nombre est insuffisant. En effet, il faut toujours en compter
une en grande révision, c'est à dire immobilisée pendant environ un mois, et
une autre en petites réparations d'entretien, c'est à dire immobilisée
pendant deux jours. Il n'en reste donc qu'une pour faire le service et nous
n'avons pas de réserve. Or, si comme c'est toujours possible, l'automotrice en
service a une panne, nous sommes dans l'impossibilité d'assurer le service.
Jusqu'à présent, lorsque ce cas s'est produit - et il s'est produit souvent -
nous avons assuré le service avec une locomotive à vapeur ; mais ce moyen ne
peut pas durer car cette locomotive est la seule que nous ayons en réserve pour
toutes les lignes du réseau Nord-Ouest exploitées à la vapeur et pour
lesquelles elle est d'ailleurs normalement insuffisante (ligne de Versailles aux
Mureaux, des Mureaux à Magny, des Mureaux à Pontoise, de Poissy à Pontoise et
de Saint-Germain aux Mureaux).
En outre, à partir de l'ouverture de la ligne de Saint-Germain—Les Mureaux
qui aura lieu probablement le 1er avril prochain, nous devons, ainsi
que l'a décidé le Conseil général, assurer le service de la traversée de la
ville de Saint-Germain, c'est à dire de la gare Pereire au terminus de la place
Maurice Berteaux, avec une automotrice, en remplacement d'une locomotive à
vapeur qui n'est plus admissible dans la journée dans une ville comme
Saint-Germain. Or, cela nous serait matériellement impossible avec seulement
nos 3 automotrices Pieper, comme nous le disons ci-dessus, sont déjà
insuffisantes pour le service de Saint-Germain (place Maurice Berteaux) à
Poissy.
Dans ces conditions, même pour n'assurer que le service actuel de 8 trains du
tramway de Saint-Germain à Poissy et le service de la partie du chemin de fer
de Saint-Germain aux Mureaux comprise dans la ville de Saint-Germain, entre la
place Maurice Berteaux et la gare Pereire, il nous faudrait au moins deux autres
automotrices que nous avons l'honneur de demander.
Elles sont indispensables pour constituer :
1. une réserve de manière à parer aux pannes possibles ;
2. une deuxième automotrice en service pour répondre aux correspondances
spéciales indispensables de la partie Saint-Germain—Poissy et de la partie
Place Maurice Berteaux—Gare Pereire.
Tout en répondant à ces exigences qui les rendent nécessaires, ces deux
nouvelles automotrices permettraient de faire un plus grand nombre de trains et
même de réaliser le service que nous avons envisagé ci-dessus, c'est à dire,
au minimum comme le prescrit le cahier des charges 10 trains en hiver et 15 en
été avec, en plus des trains facultatifs les dimanches et jours de fête : 2
en hiver et 5 en été.
Actuellement, en recherche, de divers côtés, un type pratique d'automotrices
à essence convenant bien pour un service de voyageurs de chemin de fer, ainsi
d'ailleurs qu'on l'envisage pour toutes les lignes des chemins de fer de Grande
Banlieue. C'est ce nouveau type que nous serions d'avis de choisir pour les 2
automotrices qui nous sont nécessaires de suite pour le tramway Saint-Germain—Poissy.
Si, plus tard, on veut faire l'électrification de ce tramway, comme c'est aussi
envisagé, ces automotrices à essence pourraient toujours être utilisées sur
les autres lignes des chemins de fer de Grande Banlieue.
Nous savons que la S.T.C.R.P. étudie - et va très prochainement finir de mettre
au point - un type d'automotrices qui nous donnerait satisfaction et qu'elle
aurait... (feuillet 4 non retrouvé).
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 24 mars 1922 rapport de l'Administrateur-Séquestre, examen de la situation
du service et du matériel, prix des divers moyens de traction. (lire les
documents).
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 10 avril 1922, rapport de l'Administrateur-Séquestre, compte rendu de
l'exploitation. (lire les documents).
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 13 avril 1922, rapport de l'Ingénieur en chef G. Voies ferrées d'intérêt
local, ligne de Saint-Germain à Poissy, réclamation de M. le Maire de
Saint-Germain, rapport de l'ingénieur.
Le Maire de Saint-Germain fait connaître au Préfet que le services du tramway
est défectueux et insuffisant.
Actuellement sous séquestre, la ligne a été interrompue pendant la guerre et
reprise le 1er juin 1921 avec un service de huit trains par jours
dans chaque sens, assurés par trois automotrices benzo-électriques pouvant
transporter 70 voyageurs et qui, faute d'entretien, sont souvent défaillantes.
Il fut décidé (délibération du Conseil général) qu'à la reprise,
l'exploitation serait assurée par des locomotives à vapeur. Les automotrices
n'étant pas à même de délivrer le service attendu.
Le fonctionnement défectueux de la ligne Saint-Germain—Poissy ne peut que
s'aggraver.
La solution définitive du problème serait l'électrification de la ligne qui
deviendrait le prolongement normal de la ligne Paris—Saint-Germain par
Bougival.
Le Département de la Seine auquel reviendrait les C.G.B. sera le seul juge de
l'opportunité de réaliser cette transformation.
D'ailleurs la S.T.C.R.P. étudie dès maintenant la situation. L'adjonction aux
automotrice Pieper, d'autobus sur rails (autobus en service à Paris montés sur
roues spéciales) est une solution recommandable à priori par suite du prix de
revient réduit à des frais de traction (1,40 fr par Km, cours de l'essence à
1,50 le litre et autobus de 40 HP n'est pas applicable à la ligne de
Saint-Germain—Poissy dans son état actuel, vu la largeur des véhicules 2,58
m. supérieure au gabarit C.G.B. de 2,05 m., vu également la disposition des
voies aux extrémités de la ligne qui ne permettent pas le retournement des
véhicules qui n'ont qu'un poste de conduite.
Il est proposé d'adjoindre aux automotrices, des autobus sur route qui
pourraient les seconder de deux manières différentes :
- 1. Maintien du service actuel 8 trains par jours dans chaque sens, les autobus
servant de secours en cas d'accident ;
- 2. Intensification du service actuel les autobus servant à la fois de secours
et de moyen supplémentaire de transport.
(voir détail dans les documents).
Une autre voie est la substitution des autobus aux automotrices.
Six autobus seraient nécessaires pour assurer le service actuel. Les frais de
traction de l'autobus étant moindre.
Pour le service intensif, il faudrait sept autobus et les dépenses
supplémentaires seraient de 150 000 Fr par an.
Nous sommes d'avis qu'il n'est pas nécessaire d'ouvrir actuellement un crédit
spécial à M. L'Administrateur-Séquestre pour faire face au déficit causé
par la modification de l'exploitation de la ligne Saint-Germain—Poissy.
Nous proposons de soumettre le présent rapport au Conseil général lui
demandant d'autoriser la location d'autobus dans les conditions exposées plus
haut et de décider si le nombre de trains de la ligne Saint-Germain—Poissy
doit être maintenu à huit par jour.
(voir détail dans les vignettes).
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 22 avril 1922, M. B. Conseiller général de Seine-et-Oise écrit au Maire de
Saint-Germain pour lui adresser la répartition par ligne des dépenses et
recettes de 1921.
La répartition des dépenses est faite proportionnellement aux
kilomètres-trains, le prix du kilomètre étant admis le même pour toutes les
lignes, c'est à dire 9,71 Frs., même pour la ligne de Saint-Germain—Poissy.
Si l'on spécialisait les dépenses de Saint-Germain—Poissy, on arriverait
très sensiblement au même chiffre.
Pour l'exploitation de la ligne Saint-Germain—Poissy, avec son service actuel
de 9 trains dans chaque sens, j'estime qu'elle doit être obligatoirement
assurée comme celle de toutes les autres lignes avec aussi le service actuel de
3 trains dans chaque sens, quel que soit le déficit.
Comme je vous l'ai dit dans ma lettre du 14 courant, j'ai proposé de parer
l'insuffisance des 4 automotrices Pieper en achetant de suite 2 automotrices à
essence et, en attendant la réalisation de cette acquisition, en louant des
autobus sur route.
Dans leur rapport du 13 avril, sur votre lettre du 22 février, MM. les Ingénieurs du Contrôle proposent seulement de parer à l'insuffisance des 3
automotrices Pieper par des autobus, en attendant l'électrification. Ci-joint
à titre officieux une copie de ce rapport pour le cas où vous ne l'auriez pas.
Le rapport de M. le Préfet est basé sur le rapport des ingénieurs du
Contrôle.
Les chiffres indiqués de 430 000 Frs., 310 000 Frs. et 580 000 Frs. sont bien
des chiffres annuels suivant l'estimation du rapport des ingénieurs du
Contrôle.
Pour l'évaluation sommaire des recettes, on peut se baser sur les chiffres
ci-dessous :
- avec le service actuel, par train, en moyenne 40 voyageurs pour 40 Frs.
- pour les trains supplémentaires :
- en semaine, en moyenne, par train 30 voyageurs pour 30 Frs ;
- les dimanches, en moyenne, par train 100 voyageurs pour 100
Frs.
Les dépenses à calculer suivant le mode de traction d'après les chiffres
données dans mon rapport du 24 mars, dont je vous ai donné copie,
c'est-à-dire :
- 1. avec automotrice Pieper par Km/train :
- traction : 6 Frs.
- autre frais : 3,70 Frs.
- total 9,70 Frs.
- 2. avec automotrice à essence Scémia :
- traction : 2,50 Frs.
- autre frais : 3,70 Frs.
- total 6,20 Frs.
soit par train 6,20 * 12 = 74,40 Frs.
Veuillez...
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
1923, déclaration de l'exploitation de la ligne de Saint-Germain à Poissy - Électrification
et incorporation de la ligne dans le réseau des transports parisiens.
Électrification
:
Par délibération du 20 décembre 1925, le Conseil général de Seine-et-Oise a
décidé l'électrification de la ligne de Saint-Germain à Poissy. Dès
intervention de cette délibération, le projet fut mis à l'étude. Le travail
fut particulièrement long, car il nécessita l'établissement préalable des
plans complets de toute la ligne, les plans de construction présentent de
nombreuses lacunes ou erreurs et étant inutilisables. De plus l'étude de
l'électrification de la section de ligne située dans la traversée de Poissy
fut très laborieuse car la ligne emprunte sur ce parcours une chaussée très
étroite, bordée de trottoirs également très étroits. Les études conduites
en plein accord avec la S.T.C.R.P. furent pour ces motifs assez compliquées et
fort longues. L'avant-projet est actuellement presque terminé. Il pourra être
achevé dès que seront parvenus quelques renseignements complémentaires
demandés :
- 1. à la S.T.C.R.P. révision de l'estimation en raison de la hausse des prix
;
détail des dispositions à prévoir pour l'alimentation de la ligne en énergie
électrique ;
- 2. au Service de P.T.T. : l'estimation des dépenses à prévoir pour le
déplacement des fils téléphoniques ou télégraphiques
- 3. à la Société du gaz de Poissy : estimation des dépenses à prévoir
pour le déplacement de conduites de gaz et canalisations d'énergie
électriques.
Incorporation de la ligne électrique dans le réseau T.C.R.P.
À la suite des observations présentées par le Conseil d'État
sur la convention tripartite, les service du Contrôle de la Seine et de la
Seine-et-Oise ont proposé :
- 1. l'affermage direct par le Département de Seine-et-Oise à la S.T.C.R.P. du
réseau G.G.B. proprement dit ;
- 2. la cession de la ligne de Saint-Germain à Poissy au Département de la
Seine après électrification, en vue de son incorporation au réseau des
tramways parisiens.
La 8ème Sous-Commission du Comité consultatif, dans sa séance du
31 janvier 1924, a traité l'affaire 2, ci-dessus relative à l'incorporation de
la ligne Saint-Germain—Poissy au réseau T.C.R.P.
Un conseiller du Département de la Seine a fait observer qu'il était difficile
d'admettre l'incorporation au réseau parisien d'une ligne déficitaire, en
l'état actuel des finances su Département de la Seine, les ingénieurs en chef
du Contrôle ont fait valoir que le déficit, peu important au début (de
l'ordre de 75 000 francs par an) serait rapidement réduit selon toute
vraisemblance, et que la ligne serait appelée par une exploitation rationnelle
à donner un produit net.
La S.T.C.R.P. ayant contesté des dires, la 8ème Sous-Commission
décida de demander l'appuis de son affirmation.
La Comité consultatif fut saisi de l'affaire le 10 mars suivant et d'un avis de
la 8ème Sous-Commission présenté par M. G. "tendant à
l'exploitation de la ligne par le Département de Seine-et-Oise".
Sur les protestations de M. B., l'affaire fut ajournée.
Sur l'insistance de M. l'ingénieur en chef G., la S.T.C.R.P. produit enfin
l'étude qui lui avait été demandée le 31 janvier.
La S.T.C.R.P. revenue à sa première impression s'y montrait plus optimiste.
La 8ème Sous-Commission a examiné l'affaire dans sa séance du 15
novembre 1924. La décision touchant cette incorporation fut ajournée à la
demande de M. le Conseiller général qui a fait valoir que cette question
serait plus opportunément soumise au Conseil général de la Seine lorsque de
d'importantes questions, alors en instance devant cette assemblée, auraient
reçu une solution.
La service du Contrôle de Seine-et-Oise par un rapport des 6 et 11 mars 1926
répondant à une lettre du Préfet de la Seine su 15 décembre 1925 a fait
connaître à M. le Préfet de la Seine l'état de la question et a proposé
d'insister très vivement auprès du Comité consultatif pour que la question
soit reprise dans le plus bref délai et que soit émis un avis favorable à la
cession.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Automne 1923, bordereaux des :
- lettre de M. le Préfet (étude économique);
- rapports des ingénieurs.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 24 octobre 1923, le rapport de l'ingénieur sur la réorganisation
de l'exploitation de la ligne de Saint-Germain à Poissy et ses annexes.
Lire le rapport
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Consultatif des transports n commun de la région parisienne a
donné un avis favorable à l'incorporation au réseau de la ligne de
Saint-Germain—Poissy qui serait électrifiée.
Des statistiques établies, il ressort que cette ligne a transporte
??
voyageurs
en 1913
En 1923, le nombre de voyageurs transportés est réduit à 50 000.
Il suppose que cette diminution provient du nombre très réduit des trains et
peut-être aussi, de l'augmentation des tarifs qui est supérieure à celui de la
Société des Transports en Commun.
C'est également l'avis de M. B. qui trouve que le tarif et nettement trop
élevé pour un si petit trajet.
M. le Maire répond que c'est le tarif spécial des Chemins de fer de Grande
Banlieue qui est appliqué sur cette ligne.
M. D. suppose que si la ligne était électrifiée, un arrêt serait à créer
à la route conduisant au stade.
M. le Maire pense qu'il sera facile d'obtenir la création de cet arrêt.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 9 mars 1925, le Conseil :
- attendu que malgré la mise en demeure de M. le Préfet à la S.T.C.R.P.
d'avoir à rétablir le service des fourgons sur la ligne 58, suivant les
clauses y afférentes de son cahier des charge ;
- attendu que contrairement à la prescription lui enjoignant de faire circuler
une voiture de ce type une fois par heure, la Société n'a rétabli ce fourgon
qu'aux rames partant de Port-Marly à 7 heures 1/2 et à 17 heures 12 vers Paris
;
- considérant, d'autre part que les compartiments affectés aux bagages sur
certaines des voitures ne remplissent pas les conditions pour le transport des
colis accompagnés ou non, quant aux volumes et aux dimensions ;
- considérant, en outre que l'établissement de ces compartiments privent les
voyageurs de 2ème classe de 7 places assises et un nombre supérieur
de places debout, alors que le trafic actuel nécessiterait plutôt un
accroissement du nombre de places à mettre à la dispositions des usagers qui
ne peuvent, surtout aux points intermédiaires du trajet prendre place pour se
rendre à leurs occupations ou rentrer rapidement chez eux après leur journée
de labeur :
- demande à M. le Préfet de bien vouloir prendre en considération cette
intéressante question, d'intervenir énergiquement auprès de la S.T.C.R.P.
pour la forcer à remplir ses obligations, d'obéir à la mise en demeure qui
lui fut notifiée il y a 4 mois, et enfin, éventuellement, de rétablir la
partie des voitures désaffectée actuellement en partie, propre au transport
exclusif de voyageurs.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 6 mars 1926, rapport de l'Ingénieur, électrification de la ligne et
réorganisation de l'exploitation du tramway de Saint-Germain à Poissy.
Par lettre en date du 15 décembre 1926, L. le Préfet de la Seine demande à M
le Préfet de la Seine-et-Oise de lui faire connaître l'état d'avancement des
travaux d'électrification de la ligne de Saint-Germain à Poissy et à quelle
époque la question d'incorporation de cette ligne au réseau des T.C.R.P.
pourra être à nouveau soumise à l'examen du Comité consultatif des
Transports. M. le Préfet de la Seine rappelle que le 8ème
Sous-Commission (actuellement la 5ème) de ce comité a renvoyé
après exécution des travaux d'électrification de la ligne la question à
l'incorporation de cette ligne au réseau T.C.R.P.
Nous nous trouvons en désaccord avec M. le Préfet de la Seine sur ce projet.
Nous assistons à la séance du 15 novembre 1924 de la 8ème
Sous-Commission, au cours de laquelle fut débattue la question de
l'incorporation de la ligne de Saint-Germain au réseau T.C.R.P. et nous nous
rappelons parfaitement que la décision touchant cette incorporation fut
ajournée à la demande de M. le Conseiller D., qui a fait valoir que cette
question serait plus opportunément soumise au Conseil général de la Seine
lorsque d'importantes questions, alors en instance devant cette assemblée
auraient reçu une solution. C'est incidemment que la question est venue se
mêler à celle de l'ajournement, un membre de l'Assemblée ayant demandé si
cet ajournement retarderait l'électrification de la ligne. Nous avons fait
connaître, nous-mêmes, qu'il n'en était rien, le Département de
Seine-et-Oise ayant d'ores et déjà décidé de réaliser l'électrification.
D'ailleurs, le procès verbal de la séance ne fait pas ressortir que la
question de l'incorporation de la ligne au réseau T.C.R.P. ait été
subordonnée par l'Assemblée à celle de l'électrification.
Nous estimons donc que les 2 questions sont complètement indépendantes et que
le Comité consultatif, pour juger de l'opportunité de reprendre la question de
l'incorporation, n'a qu'à examiner si l'état actuel des importantes questions
qui étaient pendantes fin 1924 devant la Conseil général de la Seine et qui
ont motivé l'ajournement considéré, ne s'oppose plus maintenant à l'examen
de l'affaire.
Du point de vue de Département de Seine-et-Oise.
Nous ne pouvons que proposer d'insister très vivement auprès du Comité pour
que la question soit reprise dans le plus bref délai et que soit émis un avis
favorable à la solution préconisée antérieurement par notre service,
d'accord avec le service du Contrôle des tramways du Département de la Seine,
savoir : incorporation pure et simple de la ligne au réseau T.C.R.P., en vue de
son exploitation par le Département de la Seine aux risques et périls de ce
département.
À titre de renseignement, nous indiquerons que dès l'intervention de la
délibération du 20 décembre 1925 par laquelle le Conseil général de
Seine-et-Oise décidait l'électrification de la ligne de Saint-Germain à
Poissy, notre service prit en main l'étude du projet. Le travail fut
particulièrement long, car il nécessita l'établissement préalable des plans
complets de toute la ligne, les plans de construction présentant de nombreuses
lacunes ou erreurs et étant inutilisables. De plus l'étude de
l'électrification de la section de ligne situé dans la traverse de Poissy fut
laborieuse, car la ligne emprunte sur ce parcours, une chaussée très étroite,
bordée de trottoirs également très étroits. Les études conduites en plein
accord avec la S.T.C.R.P. furent pour ces motifs assez compliquées et fort longues
L'avant-projet est actuellement à peu près au point dans l'ensemble. Il reste
à examiner quelques questions de détail, notamment le déplacement des
canalisations d'eau, de gaz et d'électricité, des ligne télégraphiques et
téléphoniques. En conséquence nous estimons que l'avant-projet des travaux
pourra être soumis à l'approbation du Conseil général de Seine-et-Oise dans
le courant de la présente année.
Nous proposons de porter les renseignements qui précèdent, à titre
d'indication, à la connaissance de M. le Préfet de la Seine en lui faisant
remarquer qu'à notre avis la question de l'incorporation de la ligne au réseau
des T.C.R.P. n'a pas été subordonnée par la 8ème Sous-Commission,
à celle de l'électrification, et demandant qu'elle soit examinée dans le plus
bref délai par le Département de la Seine.
signé l'Ingénieur ordinaire.
Archives
municipales de Poissy
Le 22 janvier 1927, Par lettre du 11 décembre , M. L'Ingénieur des
Ponts et Chaussées transmet pour avis une demande de M. M., Conseiller
d'arrondissement tendant à obtenir le rétablissement d'un arrêt du tramway
Poissy—Saint-Germain entre le terminus et la place de la République.
M. M. demande également la modification du tuyau d'échappement des
automotrices qui devrait régulièrement être horizontal au lieu d'être
vertical.
- 1. La modification du tuyau d'échappement des automotrices
;
- 2. le rétablissement d'un arrêt facultatif indiqué par
un simple poteau.
Cet arrêt pourrait être rétabli à hauteur du boulevard des Caillois et le
poteau placé à l'angle de la maison portant le n°59.
- 3. Il est en outre demandé à la Cie le
changement de dénomination de l'arrêt boulevard du Nord, ce boulevard
n'existant plus nominalement depuis plus de quinze ans.
Cet arrêt peut être dénommé "Croix verte".
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Considérant que le déficit d'exploitation présenté par la S.T.C.R.P.
pour le service du tramway urbain entre la place Maurice Berteaux et la gare de
Saint-Germain-Pereire (Grande-Ceinture) s'élève à :
Pour le mois de janvier à : 1014, 31 fr, et pour le mois de février 1929 à
: 641,63 fr. Ensemble 1655,94 francs
Sur le rapport de M. I., au nom de la Commission Transport.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 28 avril 1929, Après avoir entendu les explications de M. le Maire
et en avoir délibéré le Conseil approuve les comptes qui lui sont présentés
et décide de verser à la Société des Transports en Communs de la Région
Parisienne (S.T.C.R.P.) la somme de mille six cents cinquante cinq francs
quatre-vingt quatorze centimes (1655,94) à titre de déficit d'exploitation du
service du tramway urbain pour les mois de janvier et février 1929.
Cette délibération est prise à l'unanimité.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Conseil général - 1ère Session de 1930
Chemin de grande banlieue - ligne de Saint-Germain—Poissy
J'ai été saisi par M. le Maire de Saint-Germain—Poissy, du réseau de
Chemins de fer de Grande Banlieue.
De l'étude à laquelle j'ai fait procéder par le service du Contrôle, il
résulte que :
1. Les difficultés actuelles de l'approvisionnement en matériel roulant
rendent très difficiles et très onéreux les achats que le Département
devrait envisager pour assurer une exploitation d'une fréquence de voyages
suffisants ;
2. L'électrification de la ligne, solution proposée notamment par M. le Maire
de Saint-Germain paraît devoir être écartée en tant qu'il s'agirait d'une
exploitation en régie, le Département ne pouvant entreprendre la construction
d'usines et un nouveau travail d'infrastructure, ni passer des marchés pour la
fourniture de courant au seul usage d'une ligne de quelques kilomètres ;
3. Une autre solution serait de concéder la ligne Saint-Germain—Poissy à la
Cie de tramway de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.) qui
serait disposée à en assurer l'exploitation. Cependant le service du Contrôle
voit un inconvénient à ce que la seule ligne qui paraît devoir échapper au
déficit soit ainsi aliénées à une compagnie particulière.
4. C'est donc dans une solution d'un autre genre que l'on peut chercher la
reprise d'un trafic utile sur ce parcours et M. l'Ingénieur en chef dans son
rapport joint au dossier préconise la création d'un service automobile
intensifié qui répond complètement aux besoins locaux.
Toutefois, il convient avant toute décision d'examiner la situation de
l'entreprise actuelle qui fonctionne sur ce parcours et qui ne bénéficie
d'aucune subvention du département, ni de l'
Archives municipales de Poissy
Le 31 mars 1930, Le Conseil après avoir pris connaissance des changements
apportés dans l'horaire du service d'été des Chemins de fer de Grande
Banlieue entre Poissy et Saint-Germain à partir du 6 avril 1930 :
- considérant que le départ du tramway qui avait lieu à 7h30
est avancé à 7h20 ce qui oblige les enfants à se lever plus tôt et avoir 10
minutes de plus à attendre à Saint-Germain avant l'entrée des classes qui
commencent à 8h15 ;
- que pour le retour du soir, l'heure su départ de Saint-Germain est portée à
16h50 au lieu de 16h40 et que les enfants sortant des lycées à 16h15 ce qui
les oblige à une nouvelle attente de 35 minutes avant le départ du tramway ;
- que matin et soir, tant au départ de Poissy, qu'au départ de Saint-Germain,
il y a deux autobus pour assurer le service à ces heures là ;
- que le le nombre des enfants de Poissy est tel qu'ils peuvent remplir un seul
autobus et que la plus part du temps, ils sont obligés de faire le trajet
debout faute de places ;
- émet le vœu que la Direction des Chemins de fer de Grande Banlieue assure un
autobus spécial tant à l'aller qu'au retour aux enfants qui se rendent au
lycée de Saint-Germain et que cet autobus parte le matin de Poissy à 7h45 ce
qui permet aux enfants d'être à 8h15 à Saint-Germain et que l'autobus du soir
parte de Saint-Germain à 16h30 au lieu de 16h50.
Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 11 juillet 1930, M. le Maire donne connaissance au Conseil des rapports
suivants que lui a fait parvenir le service des Ponts et Chaussées, au sujet
des points d'arrêt des lignes 58 et 60
Rapport de l'ingénieur,
À la date du 31 mars la S.T.C.R.P. a fait connaître que sur demande de M. le
Maire de Saint-Germain, elle proposait de reculer de 30 mètres en arrière (à
mi chemin entre l'entrée des anciennes casernes et le bureau principal d'octroi
le point d'arrêt de la ligne 58 sis actuellement en face le dit bureau et qui
est commun avec le ligne 60.
La demande de la S.T.C.R.P. a pour but d'améliorer les conditions d'accès à
la place Royale en supprimant dans la mesure du possible la gêne causée à la
circulation par le stationnement simultané des véhicules de la S.T.C.R.P. et
des camions qui règlent leurs droits d'entrée à l'octroi.
La S.T.C.R.P. demande au surplus à rendre cet arrêt facultatif. Il n'y aurait
donc plus d'arrêt obligatoire sur environ 1200 mètres sur la ligne 60, entre
la rue Louis IX et le pont du Pecq .
L'arrêt en question étant fréquenté par la population des quartiers
Gambetta, Thiers et Henri IV de Saint-Germain.
Le Conseil :
- vu le rapport de l'Ingénieur des Ponts & Chaussées, au sujet des
déplacements des points d'arrêt des lignes 58 et 60 entre la place Royale, en
face le bureau d'octroi de la rue de Paris ;
- sur la proposition de l'administration et l'avis de la Commission des
transports ;
- après avoir entendu les explications de M. le Maire et en avoir délibéré :
- donne un avis favorable pour que ce point d'arrêt soit reculé de 30 mètres
en arrière à hauteur du poteau du trolley n°3, c'est à dire à mi chemin
entre l'entrée des anciennes casernes et le bureau d'octroi de la rue de Paris.
Cette délibération est prise à l'unanimité.
Rapport de l'Ingénieur.
À la date du 3 avril 1930, la S.T.C.R.P. a fait connaître que sur demande de
M. H. du Pecq, elle proposait de reporter à l'entrée de l'avenue Gambetta de
Saint-Germain le point d'arrêt commun aux lignes 58 & 60 à l'angle
Nord-Est de la place Royale (territoire de Saint-Germain). La tête des trains
serait avancée ainsi de 45 mètres environ en utilisant comme point d'arrêt le
poteau du trolley du n°3.
Cet arrêt étant fréquenté par de nombreux usagers qui remontent dans
Saint-Germain par la rue de Paris (RN n°13) sans aller jusqu'à la place du
Château, nous estimons qu'il est indispensable que le Conseil municipal de
Saint-Germain donne son avis sur le projet de déplacement du point d'arrêt
envisagé par la S.T.C.R.P.
En conséquence, nous proposons à M. le Préfet de transmettre la lettre du 3
avril de la S.T.C.R.P. à M. le Maire de Saint-Germain en lui demandant de bien
vouloir la soumettre aux délibérations du Conseil.
Signé l'Ingénieur ordinaire.
Le Conseil,
Vu le rapport de M. l'Ingénieur du service des Ponts et Chaussées, relatif au
projet de déplacement du point d'arrêt commun des lignes 58 & 60,
actuellement situé place Royale.
Sur la proposition de l'administration et l'avis de la Commission des transports
;
- après avoir entendu les explications de M. le Maire et en avoir délibéré ;
- émet un avis favorable pour que ce point d'arrêt soit reporté à l'entrée
de l'avenue Gambetta à hauteur du poteau de trolley n°3.
Cette délibération est prise à l'unanimité.
Notes
:
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