Images de la ligne
La ligne
60
- Rueil-Ville—St Germain-en-Laye
par Chatou - 11/11
8,305 Km.
Marc André Dubout
La ligne 60 au fil des cartes postales
Rappel des lignes de tramway à Rueil
Au
contraire ce schéma montre qu'à Rueil-ville,
les
manœuvres du tramway firent l'objet de plaintes répétées. En effet
c'était le terminus de la ligne 60 dont la motrice devait faire une
remise en
tête en utilisant entre les passages du 58 les voies d'évitement le
long de la
RN 13. Cette manœuvre exécutée deux fois par heure encombrait la rue
du Bois
et le carrefour avec les rue du Chemin de fer et la rue Maurepas et
de
nombreuses plaintes furent déposées.
Par ailleurs, il n'était pas rare qu'une remorque de la ligne 58
soit
détachée et garée sur la voie de la ligne 60 par une motrice
affectée à
cette manœuvre puis raccrochée en queue du train allant sur Paris.
Rueil-Ville était un terminus intermédiaire de la ligne 58.
L'importance de la station
de
Rueil-Ville avec la correspondance de la ligne 58 et le terminus de la
60. Cette
"véritable gare" est démunie de W.C. "Il s'ensuite
des dépôts malpropres et malodorants dans le voisinage". Le maire
de
Rueil écrit à l'ingénieur des Ponts & Chaussées afin d'intervenir
pour
que la S.T.C.R.P. installe des W.C. : "un pour les dames, un pour les
hommes".
le directeur adjoint de l'Exploitation Commercial répond que le
nettoiement de
la station Rueil-Ville est fait quotidiennement. Enfin consigne est
donnée aux
agents pour qu'ils évitent de salir les abords.
La motrice A2
à gauche (ligne 60) est en attente du départ, la perche a déjà été
retournée. À droite motrice et remorques en direction de St Germain.
Les motrice A2 et TO ont subi d'importants
travaux de
remise en état depuis leur rachat mais leur poids de 14,735 t en
charge ne peu
plus être réduit ce qui entraîne une détérioration de la voie.
Rappelons
que la charge maximale des charges admises pour les ponts de Chatou et
du Pecq
est de seulement 12,4 t. aussi une demande d'autorisation de
circulation d'une
motrice TO a été requise auprès du préfet. À ce jour jour
seule
la motrice TO 3
n°53 circule sur la ligne 60
Dès 1855,
année
de l'ouverture du chemin de fer de M. Mazenod, c'est à Rueil (gare) que
se
trouvait le dépôt du matériel roulant et les écuries pour accueillir la
cavalerie.
Dans une lettre su 10 janvier 1922 on apprend que l'heure officielle du
réseau
des tramways est celle de l'horloge de la Tour Eiffel. Des instructions
sont
données aux agents pour que soit respectée cette décision préfectorale
du 16
décembre 1921. La mise à l'heure par les agents devant être quotidienne.
L'heure de la Tour Eiffel est donnée par téléphone à chacune des
stations.
Le tracé de la rue Victor Hugo vers la gare de Rueil. |
En 1924 une demande de renouvellement de bail du terrain dépendant des Chemins de fer de l'État est sollicitée pour l'occupation des terrains à Rueil-Gare où se trouvent les bureaux et les services de l'exploitation. La superficie à occuper est de 431 m2.
Archives Municipales de Rueil-Malmaison
Le
projet
de raccordement à avec la gare marchandises de Rueil.
En
1928 l'usine Donnet sise à Nanterre sollicite un raccordement avec la
gare de
Rueil pour le transport de ses marchandises par le réseau de Chemin de
fer de
l'Ouest. Le tonnage journalier est de 68 t et pourra s'élever à 120 t
dans un
an. Le directeur suggère une raccordement de son usine avec les voies
S.T.C.R.P. de la ligne 58 (250 m de voie plus le branchement).
Utilisation des
voies S.T.C.R.P. du 58 et 60 et création à Rueil d'une voie sa
dirigeant vers
la gare marchandises (600 m de voie jusqu'à la cour des marchandises)
sur route
avec rampe de 30 %o.
Le directeur demande les devis de ces raccordements et les prix des
transports.
Hormis la manœuvre de rebroussement à Rueil-Ville, le problème de la
traction
se pose en terme d'attelage différent entre les wagons du grand réseau
et ceux
du tramway. Un équipent spécial est proposé pour une motrice de type
A4 (la
538).
Ces complication entraînaient des erreurs d'émissions de billets de la
part
des contrôleurs et des réclamations de la part des voyageurs.
La ligne continuait par l'avenue du Chemin de fer jusqu'au pont de Chatou (l'ancien pont en pierre) qu'il traversait malgré le poids des machines. À ce sujet cette ligne, à cause des deux ponts sur la Seine (Chatou et Le Peqc), mettait en oeuvre des machines de poids réduits afin de ne pas endommager les ouvrages non conçu pour le tramway à vapeur.
Le
pont de Chatou qui n'acceptait que 4 tonnes à l'essieu. Trop
faible pour le nouveau matériel des T.M.E.P. Vue en direction de Chatou. |
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Vue en direction de Rueil avec une motrice Winterthur du P.S.G. à deux postes de conduite. | |
La
courbe de 28 m. de rayon donnant accès à la rue de la Paroisse. Vue en direction de Rueil. Une lettre de 1913 atteste qu'un certain nombre d'affaissement du pavage est observé aux abords de la voie du tramway. |
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Le même cliché mais après l'électrification de la ligne en 1910. | |
Après le pont de Chatou la ligne rejoignait la rue de St Germain en passant devant l'église et la Mairie où il y avait un évitement. | |
L'arrêt de l'église de Chatou a fait l'objet d'une correspondance entre le maire et la S.T.C.R.P. Il se trouve que pour la compagnie cette modification présente un grave inconvénient en modifiant la longueur des sections Le Vésinet-boulevard de l'Est—Chatou-Mairie et Chatou-Mairie—Rueil-Gare au profit des voyageurs qui utilisent la première section mais au détriment de ceux qui utilisent la seconde, en conséquence de quoi cette requête est restée sans effet. | |
Avant
l'électrification, rue de la Paroisse. Au premier plan on voit la courbe de 25 m. de rayon, la plus serrée de la ligne. |
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Rue de l'Église (c'est la même). | |
Vue en direction de Rueil. | |
L'évitement
devant la mairie de Chatou à Gauche direction St Germain, à droite
direction Rueil. Locomotive Winterthur des tramways de Genève acquise par le P.S.G.. |
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La
mairie de Chatou avec un train en direction de Rueil. Une des deux locomotives Corpet-Louvet utilisées sur la ligne au début de l'exploitation en 1904 |
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Toujours en direction de Rueil après 1910 date de l'électrification de la ligne. La motrice T4 des T.P.D.S. stationne sur l'évitement de la Mairie. | |
La rue de St Germain vue en direction de Rueil. | |
Enquête d'utilité publique pour l'établissement d'un arrêt facultatif rue de St Germain à la hauteur de la caserne de gendarmerie, en 1905. | |
L'avenue Carnot vue en direction de Rueil. | |
L'avenue Carnot vue en direction de St Germain, train se dirigeant vers Rueil. Locomotive Winterthur des tramways de Genève. |
Au Vésinet il y avait quatre arrêts : Bd des États-Unis, Mairie, Champ de course, place de la République.
Le
grand bâtiment à gauche est la gendarmerie (retransformée en
logements) et le tramway, vers Chatou vient de traverser la rue
Joffre (qui s'appelait alors rue du Départ). et s'approche du
croisement boulevard Carnot/av. Villebois-Mareuil. Société d'Histoire du Vésinet |
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Boulevard
Carnot. Vue en direction de St Germain. Angle Foch Carnot. Société d'Histoire du Vésinet |
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Mairie
du Vésinet où un accident est survenu le 13 juillet 1913 : Le 17 juillet 1913, la ligne fut endeuillée par un
tragique accident. Me Eugène Gastambide, avocat à la Cour d'appel de
Paris, en villégiature au Vésinet, fut renversé par un tramway
aux environs de la Mairie. L'avocat qui était, dit-on, très
dur d'oreille n'entendit pas s'approcher le tramway. Il mourut
sans avoir repris connaissance dans la pharmacie voisine où il
avait été transporté. D'après des témoins la responsabilité de
la Compagnie semblait engagée jusqu'à un certain point, car
l'allure du tramway était excessivement rapide. Société d'Histoire du Vésinet |
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Boulevard
Carnot. À droite la mairie en face le restaurant-café de la mairie
aujourd'hui disparu. Vue en direction du Pecq. Coll. Mme Ghestem |
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La vue représente à gauche ce qui est devenu la MJC et on devine plus loin le portail de ce qui était alors l'Institut Sainte Croix et qui est aujourd'hui le collège du Cèdre. On est donc près du croisement boulevard Carnot et de l'avenue Villebois-Mareuil, en allant vers Chatou. Société d'Histoire du Vésinet | |
Au
du tramway électrique. Motrice A2 des T.M.E.P. dans la
traversée du Vésinet, en direction du Pecq. Coll. Mme Ghestem |
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Une locomotive Winterthur des tramways de Genève
et ses deux remorques non freinées se dirigent vers St
Germain. Coll. Mme Ghestem |
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Au niveau de la rue du Marché. À gauche direction Rueil, à droite direction St Germain. la Rotonde. | |
L'accès
au pont du Chemin de fer de l'Est. l voie quitte l'accotement
gauche pour se placer au centre de la chaussée, le temps de la
traversée du pont. Ensuite elle reprendra l'accotement. Coll. Mme Ghestem |
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Sur le
pont de la ligne Paris St Germain de le Compagnie des Chemins de
fer de l'Ouest. Locomotive Winterthur n°6 des tramways de Genève. Coll. Mme Ghestem |
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À
pleine vapeur, un train se dirigeant vers Rueil passe devant la
poste du Vésinet juste avant Place de la République. Voitures AB et Bx 2 provenant de la traction animale. Coll. Mme Ghestem |
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Boulevard Carnot et le Rond-Point, vus en
direction de St Germain. Au rond-point la voie changeait
d'accotement en vue de franchir le pont en accotement droit. Coll. Mme Ghestem |
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Une locomotive Winterthur
arrive au Rond-Point où le boulevard Carnot rejoint la route de
Montesson. Noter l'amorce de changement d'accotement. Un projet de ligne en accotement de cette route et devant aboutir à Bezons via Houilles n'a jamais été construit. |
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Le
Rond-point de la République. La voie change de sens pour atteindre
le le pont du Pecq. Coll. Mme Ghestem |
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Juste avant de franchir le pont en direction de
St Germain. Une rame se dirige vers Rueil-Ville Coll. Mme Couybes |
Après la longue rampe de la rue des grottes la ligne atteignait la Place Royale où elle rejoignait la ligne 58 pour terminer place de l'Église.
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Sources :
Sites :
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