Le carnet du CFC

Musée des transports de Pithiviers - Rencontres internationales des Chemins de fer à voie étroite - 2015

MAD

2015, est la 25ème édition des Rencontres internationales des Chemins de fer à voie étroite et cette année, c'est à l'A.M.T.P. que cet évènement a lieu.
C'était pour moi l'occasion de donner un coup de main à cette sympathique association que je connais depuis pratiquement sa création puisque c'est dans les années 60, étant encore lycéen, que je découvrais cet authentique chemin de fer dont la vocation à l'époque était le transport des betteraves à la sucrerie de Pithiviers.
Ce mercredi 7 octobre nous accueillions au CFC les Membres du Frankfurter Fedlbahnmuseum e.V. (voir l'article) et, sitôt le repas terminé, je prenais la route pour prêter main forte au chemin de fer de Pithiviers que je rejoignais vers 17 heures. 
Pas une minute à perdre, alors qu'une équipe s'organisait pour rentrer une DFB dans le Musée, Jean Bernard m'embauchait pour faire un certain nombre de manœuvres de locomotives dont la Colette une Decauville type Progrès n°945 ex Ruventof & Humbert de 1916 sans doute oubliée au fond du dépôt, vue la poussière abondante qui la recouvrait. Après l'avoir nettoyée au balai puis au jet d'eau sous pression elle était retournée sur le pont tournant puis acheminée avec la 030T, une autre Decauville n° 1834 de 1928, dans le musée. Ensuite ce fut au tour de la petite 020T n°431 de 1905 et enfin la Schneider qui posa un petit problème au refoulement dans la courbe d'accès au musée.
Mais enfin à la tombée de la nuit tout ce beau matériel était rangé à l'abri dans la halle du musée et il ne restait plus que les matériels invités : la draisine à bras du Frankfurter Fedlbahnmuseum e.V. et un Diema invité sans oublier le vélorail de notre ami Denis. 
Il était 20 heures passées, je regagnais mon PN 146 à Vitry-aux-Loges. Demain sera un autre jour.

Jeudi 8 octobre
La journée a été rude pour mon dos. Sitôt arrivé un camion polonais chargé d'une locomotive polonaise du http://muzeumznin.pl/ attendait son déchargement pour repartir vers de nouvelles aventures. 

Le camion polonais se met à cul sur l'estacade pas encore terminée.

Pour nous l'aventure était de construire une estacade de 15 m. pour mettre la locomotive et son tender sur les rails.

Une 040 de 17 t. plus son tender (8 t.), soit un peu plus de 4 tonnes par essieu à faire descendre d'un mètre, la hauteur de la plate-forme. Il n'a pas fallu moins de trois bonnes heures pour construire l'estacade. 

Une fois l'estacade montée, les rails dressés et éclissés, il ne reste plus qu'à caler le tout.

Traverses croisées, puis piles entre chacune d'elles, sans compter les éléments de voie (pas du 7,5 Kg, mais du lourd), calage, ajustement de la pente, etc. Et quand tout est prêt, le Gmeinder (ex. Roberval), la voiture type baignoire et deux plats à bogies gravissent la rampe pour atteler la locomotive polonaise. 

C'est alors que le T11 Gmeinder refoule la baignoire, un châssis Decauville et une plate-forme Péchot pour aller chercher la machine.

Malentendu, elle n'a pas de frein à vis et puis finalement si, et le tender également est freiné manuellement. Les chaînes prises le Gmeinder tire doucement l'ensemble qui se déplace lentement très lentement, sous la surveillance de tous les yeux présents à la manœuvre. Et la polonaise touche les rails de l'A.M.T.P. suivi de son tender. 


La locomotive polonaise du Z.K.P. descend lentement et touche enfin les rails de l'A.M.T.P.
Cette locomotive Px38-805 qui porte le n° 10620 a été construite en 1938 par Pierwsza Fabrika Locomotyw,W Polsçe Chrzanów

Elle est ensuite amenée par le T11 Gmeinder au dépôt où elle sera sans tarder allumée pour une marche d'essai.
L'attelage ne pose aucun problème et se fera par les chaînes de sécurité sans utiliser la tulipe.
Pour activer le tirage à l'allumage l'équipe (des salariés du réseau) allument un feu dans la boîte à fumée. Cette technique s'est pratiquée dans les années 70 lorsque j'ai fait le stage vapeur sur le Vivarais.

Il est presque 13 heures, il est temps d'aller déjeuner au réfectoire. Nous démonterons l'estacade l'après-midi. L'opération nous prendra bien moins de temps. Peu de temps après, une réplique du petit locotracteur des "Grandes Gueules" arrive pour être déchargé et ce sera au tour de Gérard venu avec sont autorail artisanal.

Copie conforme du film que nous avons tous vu et revu pour notre plus grand plaisir.
Malheureusement Lino Ventura et Bourvil n'étaient pas là.
C'est un Deutz n°10284.

Pour changer un peu j'accompagne Picsou au graissage de l'ensemble du matériel roulant qui sera mis en circulation. D'autres s'affairent au balayage des voitures qui vont recevoir des voyageurs dans les jours qui suivent.
En attendant, quatre heures auront été suffisantes pour porter la polonaise au timbre. Une marche d'assai jusqu'à Bellébat est prévue avec les Valenciennes. 

La Polonaise s'engage sur le tiroir pour se dégager de sa voie et aller sur la principale s'atteler à la rame de Valenciennes.
Manœuvre d'attelage sous le regard d'Alain le Président de l'A.M.T.P.

Vers 18 heures le train d'essai s'ébranle. Je prends place sur une plate-forme, le temps est couvert et déjà la fraîcheur se fait sentir. Au retour je m'installais seul dans un compartiment essayant d'imaginer ce que fut un voyage dans ces tramways brinquebalant de la fin du XIXème S.

Sur la plate-forme d'une Valencienne en accotement de la D22 comme au temps du "Decau". À part les éoliennes et la ligne blanche, on s'y croirait.
Arrivée à Bellébat sans difficulté. On ne connaît pas la puissance de la machine mais elle matche dans la même catégorie que la n°12 KDL.
Puis c'est la remise en tête et retour sur Pithiviers avec la même vélocité mais tender en avant la marche est moins bonne.

19 heures retour à Pithiviers, je quitte le site et rentre au PN.

Vendredi 9 octobre
Matinée consacrée au montage des barnums à Bellébat puis retour en voiture à Pithiviers.
La DBF mise en chauffe dès le matin produisait déjà ses premiers et timides jets de vapeur. C'est elle qui assurera le premier train de la journée hormis les manœuvres au dépôt et à la gare.

La n°4 DFB exemplaire construit à 2500 unités est certainement la locomotive la plus représentée sur les réseaux en voie de 60 d'Europe.
Le Polonaise attend son équipe de conduite sur la voie 3.

En attendant le départ quelques véhicules insolites se donnent à être vus

L'autorail de Gérard L. garé sur voie dans le dépôt dont la place a été libérée en vue d'accueillir les véhicules invités.
Les draisines à bras de l'APEMVE. L'une a une benne basculante, l'autre un siège longitudinal pour le transport d'une équipe d'inspection.
La N°4 rejoint la principale pour s'atteler à sa rame, tandis d'Alexandre régulateur à Bellébat rejoint son poste champêtre à bord de son engin qui nous rappelle les inventions de Vincent.
Gérard a rejoint son point de départ voie 2 de la gare et attend le départ des engins invités.

14h30 le départ pour Bellébat est imminent. Le train est un MV : deux Royan, la baignoire et une plate-forme Péchot qui emmène les tables et chaises complémentaires au montage du matin.

La n°4 DFB en attente du départ, derrières les engins invités.

Ensuite vers 15h00 c'est la polonaise qui se met en tête des Valenciennes auxquelles a été adjointe la V6, l'unique voiture d'origine du réseau. Cette voiture est à plate-forme centrale fermée accédant à deux compartiments agencés avec des sièges longitudinaux.

15h33 croisement à l'évitement des Carrières.
Au premier plan la Polonaise et la V6 va croiser la n°4 CFB les deux Royan et la plate-forme Péchot
15h48, la rame de Valenciennes arrive à Bellébat.
Les voyageurs admirent la machine inhabituelle sur nos réseaux.

Entre temps, les matériels invités avaient rejoint le terminus par leur propre moyen, certains à une vitesse supérieure à celle des trains réguliers, d'autres... qui se sont faits attendre.    

L'intérieur de la cabine. Noter les sièges rudimentaires mais existants. Il est vrai que la ligne là-bas fait 18 Km.
L'accès au tender se fait par une porte à doubles battants (d'où est prise la photo).
Alexandre est à son poste de régulation à Bellébat.
La draisine à bras du Frankfurter Fedlbahnmuseum e.V.
Ils sont quatre à s'activer et il faut reconnaître que ça avance bien.
On ne le voit pas sur la photo mais la caisse de bières est bien présente sur la plate-forme ainsi que la caisse à outils.
Et le Diema. Il a été construit par Diepholzer Maschinenfabriken F. Schöttler G.m.b.H. Diepolz à Brême en 1959. Il pèse 1150 Kg.
Un petit locotracteur construit sur un châssis de wagonnet. Capacité 4 places assises.
Il était présent au CFC lors des 16ème RI.

Le troisième train de 17h00 était lui assuré par la Meuse avec la même rame que le précédent à la suite d'une remise en tête non pas de la machine mais de la rame. En effet la polonaise entrée sur voie 2 en gare de Pithiviers était en impasse à cause de l'aiguille située en bout de ligne. C'est Gmeinder (ex Roberval) qui a, par conséquent, remis la rame sur voie 1 avant d'accueillir la machine qui assura le train.

En fait ce ne fut pas le dernier train puisque les visiteurs de la sucrerie de Pithiviers revenus n'avaient pas fait le voyage. Aussi l'équipe décida de sortir le Crochat pour satisfaire cette petite vingtaine d'amateurs qui apprécièrent ce voyage d'un autre temps.

L'AT1 Crochat s'apprête à quitter la voie 2 du dépôt et rejoindre la gare pour accueillir les visiteurs de la sucrerie de Pithiviers.
C'est en 1922 que les Établissements Crochat (Paris) firent des essais avec des automotrices. Ne pesant que 5,2 tonnes, le Crochat avait une capacité de 30 personnes (15 assises et 15 debout ) et était bien plus économique que les trains à vapeur.
Le courant est produit par un groupe électrogène entraîné par un moteur  Aster de 19 Cv.

Le retour se fit vers 18h30 et sitôt le matériel rangé, les participants se dirigèrent vers la salle pour l'ouverture officielle des 25ème Rencontres Internationales de la voie étroite.
Après les messages d'accueil et de courtoisie un repas fut servi pour la plus grande joie de tous. Ensuite les réseaux participants présentèrent leur activité.

L'ouverture officielle des 25ème Rencontres internationales de la voie étroite et présentation des activités des réseaux participants.

Samedi 10 octobre
La matinée est mouvementée par les diverses manœuvres sur le grill du dépôt. Un des premiers engins sorti est le Diema un locotracteur 0C0 de 16,5 tonnes entraîné par une boîte hydraulique. 

C'est le plus gros diesel du parc. Son aspect est très actuel et proche des locotracteurs d'industries.
Deux postes de conduite, sièges, cabine spacieuse, il représente une autre génération d'engin de traction.

Puis au fur et à mesure des arrivées, les petits engins invités sortent les uns après les autres au gré de l'apparition de leur propriétaire qui les manœuvrent et attendent l'ordre de Pascal pour entrer en voie principale et rejoindre la voie 2 de la gare.

Denis n'est pas le dernier son vélorail a encore subi des améliorations notamment le frein à pied qui agit sur les deux essieux simultanément. Une exigence d'un précédent réseau : double freinage obligatoire.
Le loco des G G encadré des draisines à bras.

Sa motorisation est moderne, moteur chinois, transmission hydraulique, il a té réalisé par un professionnel.
Il est unique.

La draisine à bras du Frankfurter Fedlbahnmuseum e.V.
Il est 9h56, la n°5 "Le Mihinic" 3-5 Blanc-Misseron de 1902 et la n°10 031T Decauville "Martroy" type Royan de 1902 sont en chauffe.
A 10h00 le T11 Gmeinder sort la Polonaise du dépôt voie 2 pour être allumée.
Jean Michel qui nous a rejoint a déjà déraillé une fois mais il persévère et ira jusqu'à Bellébat avec sa tondeuse rail-route.
Un autre engin insolite, un motoculteur rail-route en voie de 60. Ce sont les roues à pneus qui adhèrent sur le rail.
Sur la route les roues ferroviaires sont relevées et le tour est joué.
La n°9 130T Meuse "Les Fontennelles" de 16 t. et 150 Cv, chaudière à foyer Belpaire a circulé sur le réseau de la sucrerie de Maizy (Aisne).
La n°5 3-5 Blanc-Misseron de 1902, ex. Tramway de Rothéneuf a été réquisitionnée pendant la Grande Guerre et arrive en location sur le réseau de Pithiviers en 1924 puis y reste.
Sa chaudière a été remplacée par une neuve.

À 10h00 c'est le départ du train de marchandises tracté par la DFB N°4 sur le réseau, numéro de construction 1551 de 1946, allumée tôt ce matin puis à 12h30 c'est au tour de la Meuse qui fait la joie de Michel qui renoue, l'espace de quelques jours, avec le MTP. 

12h32 la n°9, la n°5 et le Diema

La n°8 tracte les Valenciennes et la V6 attelée depuis la veille. Alors que d'autres véhicules typiques rejoignent la gare, "Les Fontenelles" et "La Martroy" sont allumées sur les voies 6 &7.
Le "Crochat" est déplacé pour laisser libre le pont tournant, ainsi qu'un couvert à bogie originaire de l'ancien réseau et qui, comme à l'époque sert de wagon atelier.
Le Campagne dit "La Betterave "est également sorti du dépôt. J'aurai l'honneur, pendant la cavalcade, d'y siéger comme aide mécanicien. Cela dit, révisé il y a deux ans, il est pimpant et enfin muni d'attelage à tulipe digne du réseau.

Le "Gmeinder" sort alors la "4-12" une 040T KDL de 19xx construite par la Société Franco-belge de matériel de chemin de Fer à Raisme dans le Nord.

La n°12 KDL

Entre temps la DFB n°4 est revenue à la gare, y a laissé sa rame et est rentrée au dépôt sur la voie 5 alors que la Meuse "Les Fontenelles" s'apprête à passer sur le pont tournant. Simultanément la polonaise est sortie tender en avant et est allumée par l'équipe. Enfin prête elle rejoint les autres machines sur voie 1 de la gare et toutes partiront en cavalcade jusqu'à l'évitement des Carrières avant d'atteindre Bellébat.
Les cinq machines chaudes stationneront devant le BV de Bellébat et engendreront nombre de photos de la part des amateurs regroupés autour des volutes qu'elles laissent échapper dans l'air humide, propice aux effusions de vapeur.

Image inhabituelle. Quatre machines en chauffe et toutes de forte puissance pour la voie de 60, réunies devant le BV de Bellébat.
Ça fume, ça siffle, ça chauffe, ça vit, tout le monde est ravi.

 

La n°4 DFB a rejoint ses consœurs et s'est mise en tête devant la Royan.
Ça en fait cinq au total.
les véhicules invités sont restés sur la boucle en attendant ce moment.

Nous déjeunerons à Bellébat sous les barnums installés la veille dans la froidure de ce début d'octobre puis ce sera la cavalcade de retour avec arrêt aux Carrières et rebroussement à Bellébat.


À l'évitement des carrières cavalcade, point d'orgue de ces journées. 
Noter le nombre de photographes. La route D22 a été pour la circonstance interdite à la circulation.

Le Campagne rentrera au dépôt remorquant un locotracteur allemand tombé en panne.
Dans la soirée alors que le soleil pointe ses rayons pour la première fois, les trains regagneront la gare en rafale laissant ou manœuvrant leurs wagons et/ou voitures sous les signaux précis de Pascal en liaison avec  la gare et Patrick aux aiguillages du dépôt pour assurer le remisage des wagons, voitures et machines.

L'ultime manœuvre de la journée consiste à faire passer le wagon atelier D7 en queue de rame sur voie 1 pour que son groupe électrogène assure l'éclairage du train de nuit. 
Mais avant il y a le dîner suivi des candidatures du prochain réseau qui accueillera le 6 octobre l'édition 2016 des Rencontres internationales de la voie étroite. 


L'éclairage est assuré par le groupe électrogène installé dans le couvert D7. (Photos Denis Le Tourneau).

Le train de nuit clôtura cette tardive soirée chaleureusement arrosée.

Dimanche 11 octobre
Dès 9 heures, deux machines étaient allumées et presque arrivées au timbre : la n°10 et la 3-5. Ce sont elles, en double traction, qui ont assuré le dernier train de voyageurs de la saison puisque la date des rencontres était postérieure à celle de fermeture annuelle du réseau. 

Le dernier train de la manifestation en double traction n°10 & n°5, cabines en avant prêt pour le retour à Pithiviers.

 
Les engins invités stationnent sur la boucle en attendant le retour.
Le train était suivi des derniers volontaires à s'élancer sur la ligne dont Denis, Gérard et Jean Claude sans oublier le motoculteur allemand adapté à la voie de 60 et le Diema. Ont suivi un MV assuré par la DFB et en véhicule balai le Crochat, qui au retour a rapatrié tous les gardiens de PN.

La cabine du Diema n'offrant plus de places, je m'assieds au fond du Crochat pour le retour sur Pithiviers. Hormis les jeans et allures des passagers, le cadre boisé de l'autorail reste bien un témoin de son époque.

De retour à la gare, puis au dépôt toutes les machines ont été alignées sur le grill pour une ultime photo de la manifestation et enfin la toute dernière a été la photo de groupe qui circulera abondamment sur Internet.


Alignement des machines et photographie des participants.

Les deux héros du jour : Alain, le Président et Jean-Bernard sont immortalisés pour la postérité. Remercions toute l'équipe de l'A.M.T.P. pour son professionnalisme, sa gentillesse et sa bonne humeur qui a assuré avec brio la réussite de cette belle manifestation.

La plaque témoin est solennellement transmise au réseau organisateur.
Vers midi le repas de clôture fut donné et en début d'après-midi, les participants regagnèrent leur lieu d'habitation.
Nous nous rendîmes à Belletat à bord du Crochat, à une dizaine, pour démonter les barnum, pendant qu'une autre équipe commençait le montage de l'estacade pour charger la locomotive polonaise.

Lundi 12 octobre
Le camion polonais arriva vers 10 heures et ceux qui restèrent pour cette dernière opération s'activèrent à ajuster la hauteur de l'estacade à celle de la remorque. Sébastien à l'aide du Manitou posa sur toute la longueur de la remorque le coupon de rail lourd déjà assemblé. Une fois l'estacade convenablement calée, le camion recula pour joindre les deux portions de voie solidement éclissées.
Tout était prêt pour monter la locomotive avec les wagons interposés mais c'était sans compter que le tampon du wagon Péchot ripa sur celui de la machine, sortit de son champ et dérailla le bogie comme cela arriva souvent en 14. Une fois interposé entre deux wagons ayant l'attelage sur le châssis, la pression le fit une fois de plus sortir de la voie, aussi l'équipe décida-t-elle de le sortir et d'adjoindre une "Valencienne" juste derrière le Gmeinder. 
Cette fois la machine monta lentement en toute sécurité sur la plate-forme du camion et fut aussitôt calée puis sanglée par le chauffeur.


Montage de l'estacade, pousse de la machine sur la rampe et enfin sanglage de l'ensemble sur le plateau du camion, une aventure qui se termine.

Il ne restait plus qu'à démonter l'estacade et ranger les traverses et coupons de voie qui nous avaient servi.
Une fois terminé nous vîmes le camion s'éloigner et disparaître au niveau de la gare de Pithiviers.

Épilogue
Les 26ème Rencontres internationales de la voie étroite auront lieu à Panevézys en Lithuanie, les 6, 7, 8 & 9 octobre 2016 www.siaurukas.eu.

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