Le carnet du CFC

La fin du petit train:

En 1964, les 3 locotracteurs Gmeinder ont été répartis en trois endroits : un à Orléans pour les Floralies, un à Pithiviers, un à Chambly (ou Boran), un à Persant  chez Patry. Le Spoutnik est envoyé sur l'île de Ré, deux Deutz sont envoyés dans une gravière de l'Eure et le troisième Deutz est vendu à Jean Richard à Ermenonville.
Les machines à vapeur Baldwin et les 15 km de rails (représentant la distance entre la carrière et le port de Moru) sont partis chez le ferrailleur Jouve, de Compiègne.
Le dépôt et le bureau furent déménagés de Roberval au port de Moru vers 1970.

Port de Moru sur l'Oise au début du siècle. Noter au fond à gauche, le rame de wagonnets "girafe".

Le train de Pont-Sainte-Maxence :

Le quai du transport du sable de Fleurines au port de Pont-Sainte-Maxence existe toujours, il se trouve sur la place où les forains s'installent, à côté de la caserne des pompiers. A Pont-Sainte-Maxence, il y a des photos avec le train qui passe dans Pont.

Les travaux publics :

C'était M. Boiron qui avait à Royallieu beaucoup de rouleaux à vapeur pour réparer les routes de la région car les routes étaient constituées de pierre de blocage recouvertes de cailloux qui étaient roulés puis de goudron qui provenait des "gazeries". Les pierres étaient tirées de la carrière de Saint-Vaast de Longmont et dans celle de Noêl-Saint-Martin. Cette carrière se trouvait à 100 m environ de la R.N. 32, un peu avant la briqueterie. D'ailleurs, il y avait une porte, je ne sais pas si elle existe encore. Cette carrière appartenait au château et doit toujours lui appartenir.

Quelques photos

Place de Moru, le café et à droite la voie de 60.
Rue principale de Moru, train venant du port et se dirigeant vers Roberval.
Locotracteur à l'arrêt devant le dépôt de Roberval.

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