Baguenaude
La ligne Orléans—Brinon-sur-Sauldre
70 Km.
Marc André Dubout
Bien que le
Tramway Pithiviers—Toury ait été construit à l'écartement de 60 et qu'il ait
rendu les services attendus, les autres lignes des Tramways du Loiret (TL) ont été construites à
l'écartement de un mètre à cause de la proximité des départements limitrophes du
Cher, du Loir-et-Cher et de la Seine-et-Marne, qui avaient choisi cet écartement.
La longueur totale du réseau des TL atteint 135 kilomètres, ce qui est très inférieur
à la moyenne des réseaux des départements voisins avec lesquels, il est en
correspondance.
La construction des ces lignes a été confiée à l'entreprise Fougerolle Frères
qui fonde la Compagnie des Tramways du Loiret (TL). Les lignes étaient
construites à l'économie, en rail de 15 Kg/m. (loi des Trois quinze1)
avec des rampes de 35 %o et des courbes de minimum 40 m.
de rayon. En général, la voie longeait les routes et contournait les villages ce
qui diminuait notablement les coûts d'acquisition de terrain2
et les expropriations..
En 1914, la courte antenne Tigy—Châteauneuf-sur-Loire
est concédée avec un prolongement non réalisé, vers
Gien et Briare, à cause de la Guerre.
Pendant la première Guerre, alors que le réseau est pratiquement neuf, il faut
accroître le matériel pour assurer les transports de marchandises. Les TL doivent
alors faire face à une augmentation importante de trafic. Le matériel manque et
d'autres réseaux départementaux lui louent des wagons et des locomotives. La
longueur des rames augmente sensiblement et il n'est pas rare de voir des
compositions d'une dizaine de véhicules et parfois une double traction à cause des
déclivités. En revanche le trafic voyageurs s'amenuise, les comptes se
déséquilibrent et l'on cherche des moyens de traction thermique car le charbon
fait défaut. C'est la naissance de l'autorail.
Fermeture en 1933.
La ligne Orléans-Saint-Marceau—Brinon-sur-Sauldre au gré des archives et au fil des cartes postales
Orléans-Saint-Marceau—Tigy—Brinon-sur Sauldre
Schéma de la ligne.
Ouverture
Fermeture
Carte Michelin n°64 édition 1932
Les horaires de
1914.
Quatre trains quotidiens dans chaque sens. Durée du parcours 3h00 environ.
Distance 70 Km. Les tarifs allaient de 30 centimes à 5 francs en 1ère
classe et de 20 centimes à 3.60 francs en 2ème classe.
Document FACS
Avant Jargeau, la voie traversait le bourg de Darvoy.
La ligne tourne à droite pour éviter
de pénétrer dans Jargeau dont il ne reste aucune trace du Tramway. Peut-être sur
l'aire du camp de concentration des nomades (1939-1945).
Document FACS
À l'entrée de Vienne-en-Val, la voie évite le bourg et passe derrière l'église à
travers champs.
Document FACS
12 locomotives à vapeur type 030T Corpet-Louvet de 12,5 tonnes de 1904-10
dont dix pour le Département du Loiret et deux pour celui du Loir-et-Cher.
Dessins de
la FACS, revue n° 117 (1973).
Une gare miniature a été reconstruite et une voie de 50 a été posée près de
l'Espace Tram pour garder le souvenir de ce passage.
Document FACS
Orléans-Saint-Marceau,
la gare de départ de la ligne était située sur la rive gauche de la Loire. C'était un
élégant bâtiment à étage assez richement orné. Dans la
cour de la gare les voies formaient un triangle en correspondance avec la ligne
des TLC d'Ouzouer-le-Marché et la gare d'Orléans-P.O. Il existait en outre un atelier et
des remises pour
les locomotives. La gare Saint-Marceau a été démolie en 1969.
Plan de la gare Saint-Marceau.
Orléans-Saint-Marceau. L'automotrice à vapeur
Purrey3
n°181 de 1906 en provenance de Saint-Denis-en-Val passe sur le quai des
Augustins.
Dès 1870, les départements recherchent des solutions de transport moins
coûteuses que les trains à vapeur. Ils étudient avec des constructeurs des engins
légers, économiques pour assurer la desserte des lignes dans les régions rurales
peu peuplées.
Orléans-Saint-Marceau. L'automotrice à vapeur
Purrey n° 181 (1905)
de 22 places qui assurait le service de banlieue entre Saint-Denis-en-Val et
Saint-Hilaire-Saint-Mesmin. Elle passait par le
Pont neuf
(George V)
construit en 1907 pour relier les deux gares : Saint-Marceau et
Moulin-de-l'Hôpital, distantes de 1 140 mètres, de part et d'autre de la Loire.
Ainsi les lignes de Neung-sur-Beuvron, d'Ouzouer-le-Marché et de
Brinon-sur-Sauldre étaient en correspondance.
L'automotrice Purrey a été achetée d'occasion à la GCO (Ville de Paris)
et transformée pour la voie métrique.
Poids 9,5 tonnes, longueur 9 m. pour un empattement de 2,20 m.
40 places assises. Elle utilise les
plaques tournantes pour son retournement. Elle est arrêtée en 1914 et reprend du service de 1922 à 1928.
Orléans-Saint-Marceau, le stationnement des trains de Sologne. Locomotives
030T Corpet-Louvet n°3 Cléry, et n°6 Tigy
(1904). Les
locomotives portaient chacune une devise se rapportant à des noms de villes
traversées.
Un train en direction de Brinon-sur-Sauldre s'engage sur le quai des Augustins en
longeant la Loire. Locomotive
030T Corpet-Louvet n° 2
Ligny ou Geneviève.
Elle passait ensuite dans le tunnel sous le pont George V, long de 329 mètres
dont le percement a retardé de quelques semaines l'ouverture de la ligne. Sur
une carte similaire, on voit l'automotrice à vapeur qui sort du tunnel.
Quai des Augustins et le tunnel vu vers Saint-Marceau.
À la sortie d'Orléans,
Saint-Jean-le-Blanc. Vue vers
Brinon-sur-Sauldre,
la voie est posée sur l'accotement droite en s'éloignant d'Orléans
La ville refuse de financer le tramway.
Saint-Jean-le-Blanc. Vue en direction d'Orléans.
Saint-Jean-le-Blanc. L'église Saint-Jean-Baptisite et
la RD 951. Vue en direction d'Orléans.
Saint-Jean-le-Blanc. Vue vers Brinon-sur-Sauldre.
Saint-Jean-le-Blanc, route de
Sandillon.
Saint-Jean-le-Blanc.
Pont de biais. Au-dessus, c'est la ligne Orléans—Vierzon—Bourges qui passe sur
le pont.
Vue en direction de Vierzon. La voie des TL était sur l'accotement droit en regardant vers Brinon-sur-Sauldre.
Vue en direction de Brinon-sur-Sauldre.
Un peu plus loin à un croisement, un dessin de voie ferrée en pavé immortalise
le passage du tramway dans cette rue.
Nous sommes dans la rue
sur l'ancienne plate-forme du Tramway.
Saint-Denis-en-Val. À
gauche direction Brinon-sur-Sauldre. La gare se trouvait à l'extérieur du
village, derrière l'église du Sacré-Coeur. Cet endroit est aujourd'hui méconnaissable mais des
indices de son ancienne présence sont toujours présents.
Vues actuelles de l'ancienne plate-forme du Tramway et la salle de la gare en
souvenir de cette époque.
Saint-Denis-en-Val. Il y avait 3
trains par jour dans chaque sens, ils portaient le courrier.
Saint-Denis-en-Val. Train en
direction d'Orléans.
Les haltes et stations étaient disposées de manière uniforme sur l'ensemble
du réseau construit par l'Entreprise Fougerolle Frères4. La voie principale
longeait la route. Une voie d'évitement desservait un quai haut comprenant, le
bureau du chef de gare et un abri pour les voyageurs. Une plaque tournante
donnait accès à une voie de garage perpendiculaire au quai ou oblique, dans ce
cas le chargement en bout des wagons était possible.
Saint-Denis-en-Val. Carte éditée
pour la bourse aux cartes postales. La gare a laissé place une école.
aujourd'hui devenue maison des associations.
Dessin d'après une carte postale ancienne représentant la locomotive Corpet-Louvet
n°6 Tigy, un fourgon, une voiture de voyageurs courte suivie d'une longue
à essieux radiants.
La voie rejoint à nouveau la RD 2 en direction de Sandillon.
Gare de Sandillon. la voie contourne le bourg. Gare dit "la Dèche". Refus
de la municipalité de mettre la gare au centre du village, alors on a construit
une gare provisoire en bois près de la féculerie. Le 25 Août 1911, il y eut un accident sur la route entre Sandillon et Jargeau à cause d'un mauvais état de la
voie.
Remarquer la plaque tournante et le pan coupé du quai permettant le chargement
en bout des wagons plats et la voie de débord oblique.
Train en direction d'Orléans.
Aujourd'hui, le site est méconnaissable, on ne retrouve rien du passé
ferroviaire du tramway. Voilà où se situait l'ancienne gare. C'est un arrêt de
bus. La route à gauche est vue en direction de Jargeau (Brinon-sur-Sauldre).
Les stations de passage disposaient d'installations plus complètes que les
simples haltes.
La voie principale longeait la route. Une voie d'évitement desservait le bureau
du chef de gare et un abri pour les voyageurs et une halle, pour les
marchandises, flanquée d'un quai haut. Une plaque tournante donnait accès à une
voie de garage perpendiculaire à ce quai et une deuxième oblique, permettait le
chargement en bout des wagons plats et leur garage. En option une deuxième voie
d'évitement pouvait être construite.
Sandillon. Vue en direction de Brinon-sur-Sauldre.
Sandillon. Un train d'Orléans entre en gare. Le vin était livré en vrac et
conditionné chez le marchand.
Darvoy. Le train entre sur la voie directe.
Darvoy. Le train ne va pas tarder, des personnages se dirigent vers la gare qui
semble un peu isolée. Deux voitures stationnent sur la voie d'évitement, on
n'attend pas de croisement dans cette gare.
Noter le cachet de la poste ambulante.
Vue vers Orléans, le bourg n'est pas loin.
Darvoy. La Café du Tramway. Vue en direction d'Orléans.
Train en direction d'Orléans. Le chauffeur allait boire un coup au bistrot. La
boulangerie était alimentée au bois de Sologne, arrivé par fagots. La voie
traverse le village en accotement droit en direction de Jargeau.
Darvoy, la voie passe devant la mairie.
Et dans l'autre sens aussi.
Jargeau. Station de première classe. La gare de type solognote. Au premier plan
le bâtiment voyageurs et derrière, la halle des marchandises, le tout construit
en briques de Sologne. Remarquer les tuiles de pignons joliment ouvragées..
La gare était sur la RD 2 en direction de Vienne-en-Val. En octobre 1907 la voie
a été inondée par la crue de la Loire.
La charrette livrait un veau.
Jargeau. Noter le réservoir sur un échafaudage de traverses. Le lait était
transporté par le train qui se dirige vers Brinon-sur-Sauldre.
Locomotive
Corpet-Louvet n° 4 (1904).
Station de deuxième classe. Elle comprend une voie principale (en bas du dessin),
une voie d'évitement (voie déviée), près du BV et des installations
marchandises. Un quai, de 6 mètres de largeur desservi par une voie de garage
perpendiculaire reliée par un plaque tournante, une voie de garage oblique qui
permet aussi le chargement des wagons plats en bout côté quai et leur garage. Le BV comprend un
bureau pour le chef de gare, un abri pour les voyageurs et une halle couverte
pour les marchandises.
En quittant Jargeau le ligne suivait la RD 2 en direction de Tigy qu'elle
quittait rapidement pour se diriger, à travers champs, vers le Sud en direction
de Vienne-en-Val.
Elle traversait le Hameau de Villiers, commune de
Férolles. Un simple arrêt sans bâtiment ni abri. Il en était de même pour le
Hameau de la Pataudière (commune de Jargeau). Le train se dirige vers
Orléans. Noter à gauche du cliché le moulin à vent typique de la région.
La voie quittait la route pour éviter le village et passait derrière l'église. Aujourd'hui, c'est le sentier du tramway qui mène à l'ancienne gare située juste
derrière l'église.
Une rue menait à la gare. On distingue une partie de l'église derrière le
panneau.
Une gare miniature a été reconstruite et une voie de 50 a été posée près de
l'Espace Tram pour garder le souvenir de ce passage.
Vienne-en-Val. Train en direction d'Orléans.
En décembre 1916, le train venant de Brinon-sur-Sauldre à destination d'Orléans
oublie, lors d'une manœuvre, les voitures voyageurs. Le mécanicien s'en aperçoit
à Jargeau. Il détèle les wagons de marchandises et retourne " haut-le-pied " à
Vienne-en-Val les rechercher.
En 1933, la commune proteste contre la suppression du tramway prévue en 1934.
Pas de moyens de transport de voyageurs et des marchandises.
Vienne-en-Val. L'école de filles, la locomotives n° 3
Cléry
et la gare.
Locomotive Corpet-Louvet construite à la Courneuve.
Vienne-en-Val.
De Jargeau à Vienne-en-Val la voie suit le G .C. 12. La gare était située
derrière l'église Saint-Martin. Locomotive Corpet-Louvet
(La Courneuve 1904) n° 2
Ligny ou
Geneviève. La commune demande que la ligne évite le bourg. C'est elle
qui devra supporter les frais d'acquisition de terrain environ 2400 m2.
Vienne-en-Val. Au fond, l'école de filles. Vue en direction de Brinon-sur-Sauldre.
Aujourd'hui, ce n'est plus l'école de filles.
Vienne-en-Val. L'autorail De Dion-Bouton à essence N°182 ou 184 de 1923-26 des
TL.
En 1918 à cause des mauvaises conditions économiques, le département fait
l'acquisition de deux autorails De Dion Bouton en 1923 plus un troisième en
1926.
Plan de l'autorail De Dion
En quittant la gare en direction de Tigy. Une nouvelle école a été construite avec
moins d'élégance architecturale.
La plate-forme de l'ancienne voie rejoint la route de Tigy.
Attelage de chien sur la route de Tigy.
Tigy. Le train traverse le village.
Locomotive Corpet-Louvet (1904) n°1
Orléans. Nous sommes à la croisée des rues de Jargeau et de Orléans à Sully.
À gauche l'ancien Café Rousseau reconverti en maison d'habitation. Vue en direction de Châteauneuf d'où arrive ce
train tracté par la Corpet-Louvet n° 1 Orléans.
Même vue avec la Corpet-Louvet n°52 issue d'une commande supplémentaire,
arrivant de Châteauneuf-sur-Loire.
Tigy est une gare de bifurcation. Ici prend naissance une courte antenne
desservant Châteauneuf-sur-Loire. Les installations, en plus des éléments
courants (abri, bureau, halle) comprennent une remise pour la locomotive qui
assure la liaison avec Châteauneuf-sur-Loire.
Tigy. Un train vient d'Orléans et se dirige vers Brinon-sur-Sauldre. La voie à
droite est en direction de Châteauneuf-sur-Loire.
Locomotive Corpet-Louvet
(1904) n°2 Ligny ou Geneviève.
Tigy. Le train vient d'Orléans et se dirige vers Brinon-sur-Sauldre.
Des wagons stationnent sur la bretelle en direction de Châteauneuf-sur-Loire.
Locomotive Corpet-Louvet de 1904 n°1 Orléans.
Tigy, lors de la construction de la ligne par l'entreprise de Travaux publics
Fougerolle Frères4. Locomotive de chantier distribution Brown et wagons type
"girafe".
En 1931, apparition de la concurrence routière qui propose un service d'autocar
deux fois par jour qui permettra un A-R à Orléans dans la journée.
Tigy. Train rue du Val dans bourg.
Locomotive Corpet-Louvet (1904) n°2 Ligny ou Geneviève en
direction de Châteauneuf-sur-Loire avec une courte rame.
PHOTO DU CLOS DE LA GARE
Difficile de retrouver des traces du Tramways à Tigy. Seule cette rue de
l'ancienne gare qui était la branche venant de Vienne-en-Val (Orléans).
Vanne-sur-Cosson, pas de carte postale de la gare mais plusieurs cartes de la
voie dans le village. L'endroit où se trouvait la gare a été immortalisé par ce
panneau " Closde la gare ".
De cette commune, une bonne quantité de bois était expédiée pendant le première Guerre. Un embranchement aurait même été envisagé
pour les besoins de l'armée américaine.
Vannes-sur-Cosson, Vue en direction d'Orléans.
Vannes-sur-Cosson. Vue en direction de Brinon-sur-Sauldre.
À l'entrée du village sur la droite il y avait la gare comme l'atteste cette photo du " Clos de la gare ". Bien sûr cette dernière place a été rasée pour laisser place à des habitations.
Vannes-sur-Cosson, vue en direction de Brinon-sur-Sauldre.
Dans la traversée du bourg. La gare était à l'entrée du bourg en venant
d'Orléans, Jargeau. Locomotive Corpet-Louvet (1904) n°2 Ligny ou
Geneviève.
Vannes-sur-Cosson. La même vue mais le train s'en va vers Brinon-sur-Sauldre.
Vannes-sur-Cosson à la sortie du village en direction d'Isdes, la ligne passait
sur le Cosson.
Noter le cachet de la poste ambulante.
La ligne suit alors la RD 3, à travers la forêt solognote, toujours en accotement droit jusqu'à l'entrés d'Isdes.
La ligne traverse la route pour s'incliner vers l'Ouest et évite ainsi le centre
du village.
Elle ressort en borure du CG n°59. On reconnaît bien l'ancienne plate-forme.
Isdes, la dernière gare de la ligne dans le Département du Loiret. Locomotive
Corpet-Louvet n°3
Cléry.
Isdes. Locomotive Corpet-Louvet n°6 Tigy. Belle animation autour du
Tramway.
Noter le cachet de la poste ambulante
Isdes, Au même endroit mais avec la locomotive Corpet-Louvet n°3
Cléry.
La gare se trouvait à cet endroit en bordure du CG n°59. Seule la route
subsiste. Vue en direction de Brinon-sur-Sauldre.
Isdes. Vue en direction d'Orléans où le train se dirige.
Isdes, terminus provisoire de la ligne Orléans—Brinon-sur-Sauldre. La
section Isdes—Brinon-sur
Sauldre fut ouverte en 1908 afin d'aboutir à un terminus en correspondance et
non pas en pleine nature.
Vue en direction d'Orléans. Noter la grue
à eau pour alimenter les machines à vapeur. Locomotive Corpet-Louvet n°5
Jargeau.
Ensuite dans le département du Cher, la ligne travers Souvigny-en-Sologne
Souvigny-en-Sologne (41), pas de photo de la gare, seulement l'avenue de la
gare.
La ligne continuait en direction de Chaon (41) sur l'accotement gauche.
La gare de Chaon (41) à l'extérieur du village. Locomotivs Corpet-Louvet n°5 Jargeau
en direction de Brinon-sur-Saudre.
De Chaon à Brinon-sur-Sauldre (18) , l'accotement passait à droite à travers la forêt et croisait le canal de la Sauldre.
À l'entré de Brinon-sur-Sauldre, la ligne quitte la route de Chaon sur la droite pour contourner la
ville. À l'extrémité la ligne se raccorde à celle de Le-Blanc - Argent par
une large courbe vers l'Est.
On la retrouve en bas de la ville à côté du centre des pompiers.
La gare et la halle marchandises attenante.
En suivant le chemin de la gare, plus modeste, on arrive sur...
... un PN, type Le-Blanc - Argent..
La plate-forme des TL en direction d'Orléans et celle du BA en direction de
Le-Blanc.
Document FACS
La gare de Brinon possède en plus des installations classiques,
Brinon-sur-Sauldre (Cher). Correspondance avec le Blanc—Argent construit en
1902, 191 Km. Union Sologne – Berry.
Fermé en 1939. Aujourd'hui TER Région Centre.
Après Brinon-sur-Sauldre, la ligne rencontre celle du Blanc—Argent qui traverse
la Sologne du Nord -Est au Sud-Ouest et qui est en correspondance à Salbris
avec la ligne Paris—Toulouse ) Gièvres avec Lyon—Vierzon—Tours et à Buzençais
avec celle de Châtearoux.
Mais revenons à Tigy pour voir l'antenne de Châteauneuf-sur-Loire.
Document FACS
Tigy, la bifurcation. Cette courte antenne a été déclarée d'utilité publique en
1914. Les trains cessent d'y circuler en 1925.
Les horaires de 1914.
Trois trains quotidiens dans chaque sens. Durée du parcours 0h15 environ.
Distance 8 Km.
La ligne traverse Sigloy, en accotement droit en direction de Châteauneuf.
Sigloy, un train se dirige vers Châteauneuf.
Sigloy, le pont du Rio, longueur 135 mètres.
Sur l'estacade permettant de franchir le Rio de Sigloy la locomotive Corpet-Louvet
n°2 Ligny tracte une courte rame.
L'estacade en 2005.
Détail de la charpente métallique.
Châteauneuf-sur-Loire, terminus de la courte antenne venant de Tigy, sur la rive
gauche de la Loire.
Ici, la locomotive Corpet-Louvet de 1905 n°5 Jargeau était décrochée et
remise en tête pour repartir vers Tigy.
Si une image de cette page vous paraissait non libre de droits,
merci de m'en faire part
La gare a disparu, elle était sensiblement à cet endroit sur l'accotement
droite en direction du pont sur la Loire.