Baguenaude

La ligne Compiègne—Villers-Cotterêts—La Ferté-Milon
40,4 Km.

Marc André Dubout

Histoire de la ligne Compiègne—Villers-Cotterêts—La Ferté-Milon (1839-1884)

C'est à l'occasion d'un repérage sur le Canal de l'Ourcq que j'ai découvert, non loin de Port-aux-Perches, la gare de Silly-la-Poterie terminus de la courte ligne industrielle de Villers-Cotterêts en direction du canal. 
C'est ce qui m'a donné l'envie d'en savoir plus sur l'histoire de cette ligne perdue dans la forêt domaniale de Retz.

 

 

L'origine de la ligne  Compiègne—Villers-Cotterêts—La Ferté-Milon remonte à 1836, date à laquelle une ordonnance royale concède au comte Charpentier une ligne industrielle de Villers-Cotterêts à Port-aux-Perches. Cette ligne est destinée à rejoindre un embarcadère à créer sur la rivière Ourcq à la Ferté-Milon.
En déclivité cette ligne est exploitée par gravitée, le transport descendant vers la rivière Ourcq. La remonte se fait à l'aide de chevaux.
Une courte section de 839 m. est en plan incliné automoteur1 et le matériel roulant retenu ou tracté par un câble.
Le 1er décembre 1838 la Société du Chemin de fer de Villers-Cotterêts à Port-aux-Perches est crée et ouverte l'année suivante au trafic marchandises (essentiellement forestier vers la capitale). 
Longue de 8,591 kilomètres, la ligne est exploitée puis, faute de bénéfices, elle est cédée quatre ans plus tard à un Sieur Bertrand qui l'exploite jusqu'en 1857 avant de la céder à nouveau à la Compagnie du Nord.
Sous le Second Empire, divers promoteurs envisagent la création de lignes dans cette région riche en exploitations forestières dans le périmètre du château de Pierrefonds2
. À la chute de l'Empire, une artère de Compiègne à Soissons (1881 dite d'Amiens à la vallée de l'Ourcq) et la création d'un embranchement de Rethondes à Villers-Cotterêts sont concédés à la Compagnie du Nord et mise en service en 1884.

Exploitation

Au début de l'exploitation quatre trains omnibus CompiègneVillers-Cotterêts sont mis en service plus deux aller-retour CompiègnePierrefonds (autorails).
Six navettes Villers-CotterêtsLa Ferté-Milon.
C'est le dépôt de Compiègne qui assure la traction avec des 220 "Outrance", 222 "Revolver" des 030 et des 040.
Pendant la Grande Guerre seul un train journalier assure la liaison PierrefondsLa Ferté-Milon.
Entre les deux guerres, le service voyageurs bénéficie de l'attrait touristiques de la forêt de Retz et de l'établissement thermale de Pierrefonds et dès 1934 des autorails sont mis en service voulant par là donner une image de modernité.
Ainsi on voit circuler des autorails ZZ Decauville, Baudet-Donon-Roussel, Renault, A.D.N.
À cette époque (1938) la liaison CompiègneSoisson ferme au trafic voyageurs.
Sous l'occupation la desserte Villers-CotterêtsLa Ferté-Milon est réduite à deux trains mixtes journaliers assurés par des machines à vapeur.
La ligne est progressivement fermée de Silly-la-Poterie à La Ferté-Milon, puis de Rethondes à Villers-Cotterêts. Seule la section Villers-CotterêtsPisselleux (2,4 Km) est préservée.

Les horaires avec la publicité pour le Café du Commerce.
Date inconnue.

 

La ligne

La section Compiègne—Villers-Cotterêts au fil des cartes postales

Compiègne (kilomètre 0)
Compiègne n'a pas attendu l'arrivée du chemin de fer pour être un nœud important d'échanges. En effet, de nombreuses marchandises transitent par la route et par la voie d'eau, il y a même plusieurs ports : à bois, à plâtre, et à vin et depuis 1838, deux bateaux à vapeur desservent Le Pecq et Soissons.
En revanche l'avènement du train apporte la rapidité et transforme le trafic des marchandises.

La gare de Compiègne3 est mise en service en 1850 par la Compagnie des Chemins de fer du Nord sur la section de Creil à Saint-Quentin. Elle joue un rôle important durant la second Guerre où des déportations y sont organisées.
Aujourd'hui, elle est desservie par les trains Intercités (relation Paris-NordSaint-Quentin ou Busigny) et des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares : de Paris-Nord et de Saint-Quentin ou Compiègne ; de Compiègne et de Saint-Quentin ; de Compiègne et d'Amiens.

Cette gare est ouverte au service du fret.
Comptant 10 000 usagers par jours, la gare de Compiègne a été rénovée en 2017.

La gare côté voies, toutes vue en direction de la province
   

La passerelle et le château d'eau.

Rethondes (kilomètre 7)
La gare de Rethondes est sur la ligne Compiègne—Soissons, peu après le croisement avec la RN 31.

L'Élysée de Compiègne et la gare de Rethondes.
La gare côté voie avec une 030 Nord sans cabine.
À gauche direction Soissons, à droite direction Compiègne.
Entre Rethondes et Vieux-Moulin, une maisonnette de garde-barrières, près de la D547.
Il semble que la ligne se raccordait à la ligne Compiègne—Soisson par un triangle.

 

Un mot sur la voiture de l'Armistice à Rethondes

La voiture de l'Armistice exposée au mémorial de la clairière de Rethondes n'est pas l'originale mais une voiture similaire (1913).
La voiture originelle fut emmenée en Allemagne après la signature de l'armistice en 1940, exposée à Berlin, et détruite en 1945 par les SS, sur ordre de Hitler, un mois avant la capitulation allemande.
C'est à Rethondes dans la forêt de Compiègne que furent signés l'Armistice du 11 novembre 1918 entre l'Allemagne, la France et celui du 22 juin 1940 entre l'Allemagne et la France, dans cette clairière dite de l’Armistice  
Cette voiture fut mise en service en 1914 par la Compagnie des wagons-lits, affectée au train du maréchal Foch en 1918, exposée aux Invalides puis dans la clairière de Rethondes pendant l'Entre-deux-guerres. 

            

Vieux-Moulin (kilomètre 11)

La gare de Vieux-Moulin et la D602.
La gare de Vieux-Moulin est devenue une maison forestière. Une partie de la ligne a été reprise par la route.
Noter l'importance du bâtiment voyageurs pour un village de seulement 300 âmes.
La Chef de Gare était aussi garde-barrières.
Voie unique pour cette modeste gare.
À gauche direction Compiègne, à droite direction La Ferté-Milon.

Après avoir traversé la partie Sud de la forêt de Compiègne, la ligne à voie unique arrive à Pierrefonds.

Pierrefonds (kilomètre 17)
Pierrefonds est réputée pour son château médiéval restauré sous Napoléon III par Eugène Viollet-Le-Duc. Le bourg est situé au cœur de la forêt de Compiègne.
Ville thermale, la gare a bénéficié du site privilégié. Elle a été construite avec un soin architectural digne des plus beaux châteaux. Proche de la capitale le train amenait les curistes pour profiter des eaux : sulfureuses calciques et ferrugineuses. 
La Guerre de 14-18 met un frein à la vie thermale qui ensuite ne retrouvera jamais son niveau de la fin du XIXème S.

La gare de Pierrefonds a été ouverte en 1884 et fermée au service des voyageurs le 25 février 1940, elle a fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques en 1977.
Elle a été construite sur les plans de la Compagnie du Nord par l'architecte Charles Lecoeur recommandé par le propriétaire de l'hôtel des bains.
Les installations comprennent une halle à marchandises et, en face, un petit château d'eau servant à l'alimentation des machines à vapeur.
Elle contribue à la fréquentation touristique croissante du site, en particulier grâce à la présence du château de Pierrefonds et à l'établissement thermal.
La gare côté voies. La pelouse a pris la place des rails.
Sur les photos de gauche vues en direction de
La Ferté-Milon et en direction de Compiègne.
Longtemps abandonnée et ouverte aux quatre vents, la gare est aujourd'hui aménagée en logements.
Et à la Belle Époque ? Eh bien la gare voyait passer des trains de voyageurs et de marchandises plusieurs fois par jour.
Ici un train à destination de Compiègne entre en gare.
Le B.V. a été construit sur un remblai dont la terre est issue de la tranchée de la courbe du Voliard d'un rayon de 400 m. à l'entré du village. Cette tranchée avait une profondeur de 20 à 30 mètres sur une loueur de 500 m. toujours visible.
Détails des pignons. Il s'agit bien de la gare de Pierrefonds construite en 1883.
Les bâtiments annexes. À gauche le local des commodités et à droite les restes du quai de la petite vitesse que l'on voit sur les cartes postales.
Image de la modernité avec les nombreux autorails Renault, BDR, Decauville, etc.
Le château et l'établissement thermal obligeaient à une certaine notoriété.
La gare de marchandises et le château en arrière plan.
Elle se composait de quatre voies reliées et deux voies de débord dont une donnait accès à la petite vitesse et l'autre accès à un quai haut.
Entre le château et la gare le lac a été créé de toute pièce.
L'avenue de la gare.
Et le passage à niveau en direction de la Ferté-Milon.
À Pierrefonds, se trouvait une sucrerie que la gare alimentait en charbon. Cette ancienne usine était fournie en betteraves par une ligne à voie étroite de quelques kilomètres qui coupait à niveau le Chemin de communication 85 en direction de Chelles et la RN 373 avant Rétheuil.

Ensuite la ligne continuait par une rampe de 15%o vers Palesne à la limite des Départements de l'Oise et de l'Aisne

Palenne (kilomètre 20)

La halte de Palenne ou Palesne servait aussi de maisonnette de garde-barrières.
Elle est aujourd'hui habitée et a été agrandie.
Entre Palenne et Morienval, la ligne suit ensuite la RN 335 sur le plateau et s'incline vers l'Ouest en direction de Morienval...

... puis s'enfonce en pleine forêt. 

Morienval (kilomètre 23)

Le passage à niveau juste avant d'arriver à la gare. Il est actuellement en restauration.
La gare de Morienval côté place et côté voie. Vue en direction de La Ferté-Milon
Construction en briques.
Aujourd'hui elle est complètement inaccessible, le chemin y menant, ayant été annexé par les occupants.
La photo m'a servi à repérer le nom de la gare.

Bonneuil (kilomètre 25)

Emplacement de la halte de Bonneuil dont il n'y a plus aucune trace. Elle était située à gauche juste avant le pont, à l'endroit d'où est prise la photo. En revanche le pont existe toujours et en bon état.

Entre Bonneuil et Éméville, on découvre d'autres ponts. La plate-forme est restée intacte. 
Toutes les vues sont en direction de Compiègne. Chemin à faire de préférence par temps sec.

Éméville (kilomètre 29)

La gare d'Éméville en 1912 avec sa double voie au droit du B.V.
Elle semble avoir perdu sa marquise.
Vue en direction de La Ferté-Milon
La petite vitesse coté la Ferté-Milon.
et le Passage à niveau (PN).
À Eméville, il y avait une petite ligne industrielle qui partait de la gare, passait à l'Est du village et suivait le CG 50 sur 1 km environ en direction de St Arnoud.
Peut-être était-ce une liaison avec la carrière de pierres ?
Quid de cette ligne ?

La ligne poursuivait toujours vers l'Est vers Haramont.

Un peu plus loin en direction de La Ferté-Milon, une petite route passe sous un pont maçonné encore présent et en bon état.
Sur la carte postale une scène de triage d'osier.

Haramont (kilomètre 33)

La gare d'Haramont a été vendue et agrandie.
L'architecture est différente de la gare précédente (construction en pierres de taille).
Voie unique devant le B.V. d'Haramont pour ce train en direction de Compiègne.
Un autre train cette fois en direction de La Ferté-Milon.

La section Villers-Cotterêts—La Ferté-Milon au fil des cartes postales

Villers-Cotterêts (kilomètre 37)

Gare de croisement des lignes de ParisReims et de Compiègne—La Ferté-Milon d'où l'importance du bâtiment voyageurs.
Elle est située au point kilométrique (PK) 77,356 de la ligne de Paris—Hirson au PK 99,340 de l'ancienne ligne de Compiègne—La Ferté-Milon, aujourd'hui déclassée.
Située sur la ligne Paris—Laon, la gare de Villers-Cotterêts est ouverte en 1862 par la Compagnie des Chemins de fer du Nord.
Aujourd'hui, elle est desservie par des trains TER Hauts-de-France, express et omnibus, qui effectuent des missions entre les gares : de Crépy-en-Valois et de Laon, de Paris-Nord et de Laon. 
Cette gare est ouverte au service du fret.
Vue en direction de Compiègne et Laon.
La même photo mais prise en 1909. La marquise a disparu et les quais ont été rehaussés.
Vue en direction de Paris. À droite la halle à marchandises.

À Pisseleux, un kilomètre plus loin en direction de Paris (ligne ParisHirson), l'embranchement pour Silly-la-Poterie se détache de la ligne sur la gauche et dessert des établissements industriels. La voie se termine avant l'ancien PN de la RN 36.

 

Le PN de la RN 36 (fin de la voie).
À gauche en direction de Villers-Cotterêts, à droite en direction de la Ferté-Milon.

Halte de Oigny-Dampleux (kilomètre 42)

Sur le chemin de Dampleux, la route passe sous un pont sur lequel se trouvait la halte de Oigny-Dampleux. L'escalier d'accès a disparu.
À droite, en direction de Villers-Cotterêts, à gauche vers La Ferté-Milon.
Sur la carte postale, on distingue au fond la maison de la Société du Chemin de fer de Villers-Cotterêts à Port-aux-Perches.

Les vestiges de l'unique quai et la plate-forme en direction de Silly-la-Poterie.
Aux alentours de Silly-la-Poterie, une maisonnette de garde-barrières.

La voie unique continue en direction du Sud pour atteindre la gare de Silly-la-Poterie.

Silly-la-Poterie (kilomètre 47)
C'était la gare terminus de l'ancienne ligne industrielle à Port-aux-Perches.
Le bâtiment voyageurs a été construit par la Compagnie du Nord après le rachat de la ligne autour de 1857. 

La gare de Silly-la-Poterie aujourd'hui très sobrement restaurée.
La gare est construite dans l'esprit (Compagnie du Nord), semblable à celle qu'on rencontre autour de La Ferté Milon avec un bâtiment à trois travées et flanquée de deux édicules.
La Guerre de 14-18 a laissé des traces de destruction sur le BV.
Vue côté cour des voyageurs.
La cour des voyageurs et à gauche une voie de débord. Au fond à gauche, le café de la gare.
Vue en direction de la halte de Troësnes.
Un autre vue de la gare et de la petite vitesse.
La gare avec un train en provenance de Villers-Cotterêts.
Vue générale du village et de la gare.

L'histoire de Silly-la-Poterie est étroitement liée à celle de l'Ourcq au bord de la Forêt de Retz, immense domaine de chasse sous les Valois et considérable source de revenus. Dès 1560, la canalisation de la rivière est entreprise et le flottage du bois est organisé en vus de l'acheminer vers la capitale mais c'est Napoléon qui entreprend la construction du canal entre Port-aux-Perches et le village de La Villette pour fournir la capitale en eau sans oublier l'aspect transport. 
Port-aux-Perches (lieu dit de Silly-la-Poterie) devient les point de départ du canal de l'Ourcq, un important centre d'acheminement du bois de la forêt de Retz vers la capitale qui assurera le chauffage des foyers et l'activité de la boulangerie parisienne.

Port-aux-Perches et le canal.

Entre Silly-la-Poterie et Troësnes  

Quelques vestiges encore visibles à Port-aux-Perches. La plate-forme en direction de la ligne Paris—Reims (La Ferté-Milon).
L'amorce du triangle dit de Troësnes. À gauche, on distingue la culée du pont en direction de Reims et à droite celle en direction de La Ferté-Milon.
Une culée du pont sur la Savières et sur l'Ourcq en direction de la halte de Troësnes sur l'axe Paris—Reims.

Le raccordement de Troësnes

Le raccordement en triangle de Troësnes a été ouvert à l'automne 1885. 
En rouge la ligne Paris—Reims (double voie) fermée à tout trafic mais entretenue.
En bleu le raccordement en triangle de Troësnes, (voie unique) déferré et enfoui sous la végétation.
Image Google map
Le triangle de raccordement à l'axe Paris—Reims, branche coté Reims.
Au fond le pont de la rue de l'église.
Le triangle de raccordement à l'axe Paris—Reims, branche coté Reims.
La halte de Troësnes, en pleine forêt à proximité du raccordement coté Reims est sur la ligne La Ferté-MilonFismesReims.
La branche côté Reims à droite en direction de la Ferté-Milon et Paris, à gauche direction à voie unique vers Silly-la-Poterie et Villers-Cotterêts.
La halte de Troësnes a disparu ainsi que les deux branches du raccordement.
Le même pont (reconstruit) à proximité de la halte à tout jamais disparue.
La photo a été prise à l'endroit où se trouvait l'ancienne halte.
Noter la présence de l'épareuse en action.
À peu près la même prise de vue un siècle plus tard, la halte et la ligne vers Compiègne ont disparu.
Vue en direction La Ferté-Milon et Paris.

Il semble qu'aucune vue de l'autre branche (côté La Ferté-Milon) n'ait été publiée.

La Ferté-Milon (kilomètre 51)

Il ne reste plus que deux kilomètres à parcourir pour atteindre la gare de La Ferté-Milon.
La gare est située au point kilométrique (PK) 79,842 de la ligne de Paris—Reims et au PK 113,189 de l'ancienne ligne de Rethondes—Ferté-Milon.
Aujourd'hui, elle est desservie par les trains de la ligne P du Transilien du réseau Transilien Paris-Est à raison d'un train par heure en moyenne (correspondance à Meaux).
Au delà ce sont des cars qui assurent le service jusqu'à Fismes depuis 2016.
La gare côté place de la gare.
La gare côté voies. 
Vue en direction de la province.
Sur la gauche le train en attente de départ pour Villers-Cotterêts et Compiègne, à droite un train arrivant de Reims et marquant l'arrêt
.
La gare de marchandises. Noter l'importance du nombre de wagons stationnés sur les voies.
La gare de marchandises en 1918 après la bataille de l'Ourcq.
Plus proche de notre époque, un train sort de la gare en direction de Reims et va traverser la route départementale 936.
Le bâtiment voyageurs aujourd'hui.
Vue en direction de Reims. Notre train en terminus stationne sur les anciennes voies en direction de Villers-Cotterêts.
Les voies paires et impaires Paris—Reims se trouvent à droite.
Photo de droite, vue en direction de Paris.
Sur les voies de garages, plus aucun wagon de marchandises ne stationne.

 

Notes :

1 La rame de wagons pleins tractant celle des vides à l'aide d'un câble et d'une poulie en haut du plan incliné.
Trois chevaux remontaient les vides sur le reste de la ligne, accompagnés de serre-freins pour réguler la descente.

2 Reconstruit à la fin du XIVème siècle par le duc Louis d'Orléans et démantelé sous Louis XIII, le château a été restauré par l'architecte Viollet-le-Duc pour le compte de Napoléon III.
Ce château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques. Il est géré par le Centre des monuments nationaux.

3 L'inauguration de la gare de Compiègne.

Sources :

  • Mes baguenaudes le long de la ligne
  • José Banaudo, Trains oubliés : 4. l'État, le Nord, les Ceintures, Menton, Éditions du Cabri, 1982, 223 p. (ISBN 2903310246), p. 149-151
  • Yves Tardieu, « Un chemin de fer en forêt de Retz », Bulletin de la Société historique locale de Villers-Cotterêts, vol. XXXVII,‎ 1992, p. 169-199

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