Baguenaude

La ligne - Compiègne—Villers-Cotterêts—La Ferté-Milon
40,4 Km.

Marc André Dubout

La ligne Compiègne Villers-Cotterêts est née d'un projet de promoteur voulant relier Boulogne à Vintimille par Amiens et Dijon. Elle fut ouverte au public le 24 janvier 1884.
La voie se détache de la ligne Compiègne—Soissons à Rethondes dont la gare a aujourd'hui disparu. Elle est à voie unique bien que la plate-forme fut dimensionnée pour la double voie.

L'exploitation est séparée en deux parties : 
- Compiègne
Villers-Cotterêts avec quatre omnibus dans chaque sens plus deux navettes CompiègnePierrefonds et
- Villers-Cotterêts
La Ferté-Milon avec six trains légers. C'est le dépôt de Compiègne qui assure la traction.

L'indicateur Chaix de mai 1936

La ligne de Villers-Cotterêts à Port-aux-Perches

 

 

La ligne Compiègne—Villers-Côtterêts—Troësnes au fil des cartes postales

Compiègne

Vieux-Moulin   

Un passage à niveau dans la forêt juste après la bifurcation.
La gare de Vieux-Moulin est devenue une maison forestière. Une partie de la ligne a été reprise par la route.
Noter l'importance du bâtiment voyageurs pour un village de seulement 300 âmes.
La Chef de Gare était aussi garde-barrières.
La gare côté voie. Voie unique. Vue en direction de La Ferté-Milon.

Après avoir traversé la partie Sud de la forêt de Compîègne, la ligne à voie unique arrive à Pierrefonds.

Pierrefonds

Le passage à niveau avant d'arriver à la gare.

Pierrefonds est réputée pour son château médiéval restauré sous Napoléon III par Eugène Viollet-Le-Duc. Le bourg est située au cœur de la forêt de Compiègne
Ville thermale, la gare a bénéficié du site privilégié. Elle a été construite en 1884 par Charles Lecoeur avec un soin architectural digne des plus beaux châteaux. Proche de la capitale le train amenait les curistes pour profiter des eaux : sulfureuse calcique et ferrugineuse. La Guerre de 14-18 met un frein à vie thermale qui ensuite ne retrouvera jamais son niveau de la fin du XIXème S.
Ici la gare de marchandises avec sa voie de débord et une rame de wagons tombereaux.

La gare de Pierrefonds longtemps abandonnée et ouverte aux quatre vents. Elle est aujourd'hui aménagée en logements.
Côté voies. Vue en direction de La Ferté-Milon. Il y avait quatre voies dont trois à quai deux autres voies desservaient : l'une abritée la petite vitesse et une voie de débord avec quai haut.
La marquise du quai central.
Les ruines de l'ancienne halle des marchandises.
comp-troe42a.jpg (37815 octets) À Pierrefonds il y avait une petite ligne industrielle qui allait d'une usine situé s à droite du CG 45 'en allant sur Pierrefonds et se dirigeait vers le sud traversait la RN 373entre Pierrefonds et Rétheuil, puis se terminait en pleine campagne. J'en ai suivi  le tracé sans remarquer d'indices relatifs à cette ligne.
Quid de cette ligne ?

Ensuite la ligne continuait par une rampe de 15%o vers Palesne à la limite des Département de l'Oise et de l'Aisne

Palesne

La petite halte de Palesne dont l'établissement servait également de maisonnette de garde-barrières.
À gauche direction
La Ferté-Milon, à droite direction Compiègne. La ligne suit ensuite la RN 335 et s'incline vers l'Ouest en direction de Morienval.

Morienval-Brassard 

Le passage à niveau juste avant d'arriver à la gare. Il est actuellement en restauration.
La gare de Morienval (Oise) avec sa marquise fermée comme beaucoup sur cette ligne. Vue côté voie en direction de Compiègne.
La gare de Morienval côte place.
Le gare existe toujours. elle est en restauration et bien cachée par les arbres.
Sur le plateau entre Morienval et Bonneuil, la plate-forme existe toujours à travers champs.
Ne retrouvant pas la ligne à la gare de Bonneuil j'ai dû passer par Morienval et entrer dans la forêt pour retrouver la plate-forme. Vue en direction de La Ferté-Milon.

Bonneuil

Emplacement de la halte de Bonneuil dont il n'y a plus aucune trace. Elle était située à gauche juste avant le pont, à l'endroit d'où est prise la photo. En revanche le pont existe toujours et en bon état.
Entre Bonneuil et Eméville, d'autres ponts
Sur cette photo il est clair que la plate-forme était construite pour la double voie.
Plus très loin d'Eméville.

Eméville

La maisonnette de garde-barrières avant d'arriver à la gare.
La gare construite en briques rouges.
Et la petite vitesse.

À Eméville, il y avait une petite ligne agricole ou industrielle qui partait de la gare, passait à l'Est du village et suivait le CG 50 sur 1 km environ en direction de St Arnoud.
Quid de cette ligne ?

 

La ligne poursuivait toujours vers l'Est vers Haramont.
Avant d'arriver à Haramont le pont, vu vers le nord avec les trieurs d'osier et vu vers le Sud.

Haramont

La gare d'Haramont côté voie. Vue en direction de La Ferté-Milon.
Avec un omnibus venant de Compiègne.
Et cette fois tender en avant en direction de Compiègne. D'autres photos montrent que c'était l'usage.
Aujourd'hui la petite gare a bien triste mine, mais elle est toujours debout.

Villers-Cotterêts-Halte
La halte de Villers-Cotterêts se trouvait au passage à niveau du Chemin de Grande Communication n°31 au nord de la ville où la ligne rejoignait celle de Paris—Hirson.

Villers-Cotterêts
La gare est ouverte au service en 1862. Située au croisement des lignes Paris—Hirson et Compiègne—La Ferté-Milon, elle est équipée deux quais et sa construction est représentative des gares du réseau Nord.

 

La gare côté place.
La gare aujourd'hui, Vue en direction d'HIrson
et en direction de Paris. La bifurcation pour La Ferté-Milon et au fond à gauche
Dans la Foret entre Villers-Cotterêts et Vieux-Moulin
Pendant la Grande Guerre.

Pisseleux

Faubourg industriel de Villiers-Cotterêts, Pisseleux a gardé une activité marchandises importante comme le montre ce train qui stationnait à l'entrée d'une usine...
..tracté par une loco Euro Cargo Rail. Eh Oui !
Train de voitures.
Voie en direction de la Ferté-Milon.
La passage à niveau sur la route de La Ferté-Milon.
Juste après en direction de la Ferté-Milon, les rails sont toujours là.

Pavé Neuf-Garage

Oigny-Dampleux

Vue en direction de Compiègne.
Le pont à la halte de Oigny-Dampleux. L'escalier a disparu
mais la bordure du quai est restée... enfouie sous la végétation.

La voie unique continue en direction du Sud pour atteindre la gare de Silly-la-Poterie.

Silly-la-poterie

Vue général du site.
La jolie gare de Silly-la-Poterie proche du Port -aux-Perches où le canal de l'Ourcq prend naissance.
Unique gare conséquente entre Villiers-Cotterêts et la Ferté-Milon, la gare de Silly-la-Poterie a fière allure en pleine campagne.
Vue en direction de Compiègne avec un train loco tender en avant en direction de La Ferté-Milon
Train omnibus en direction de La Ferté-Milon.
Pendant la guerre de 14-18, la gare a été malmenée.
La place et le café de la gare dans ce site champêtre.
Aujourd'hui bien sûr la voie a été déposée, la ligne ayant été fermé en 1940. Ici on voit la plate-forme en direction de ligne ParisReims (La Ferté-Milon).
avec l'amorce du triangle dit de Troësnes. À gauche, on distingue la culée du pont en direction de Reims et à droite celle en direction de La Ferté-Milon.
Au delà, il est difficile de suivre car les tabliers sur la Savières et sur l'Ourcq ont été enlevés et il est impossible de traverser ces rivières.

Troësnes 

Le triangle de Troësnes avec la halte (le petit carré à droite dans le triangle).
La fin de la ligne qui rejoint celle de ParisReims (sous le pont).
L'ancien pont avec à gauche l'amorce de la ligne de Compiègne.
Vue en direction de Reims. À gauche la ligne Compiègne.
La halte de Troësnes, disparu, ainsi que les deux branches du triangle.
La halte de Troësnes vue du pont. À gauche, direction La Ferté-Milon et Paris, à droite direction Compiègne.
À peu près la même prise de vue un siècle plus tard, la halte et la ligne vers Compiègne ont disparu.
Vue en direction La Ferté-Milon et Paris.
Le pont vu de la voie en face de l'endroit où se trouvait le bâtiment voyageurs qui se trouvait sur la gauche de la ligne ParisReims. Ce jour-là un train d'observation des ouvrages était stationné sous le pont et les ouvriers travaillaient à l'aide d'une nacelle.

 

Le Voiture de l'Armistice à Rethondes

 

 

 
Notes :

Sources :

  • Trains oubliés - État & Nord - Banaudo - Éditions du Cabri - 1982
  • Ma visite de la ligne

Sites :

 

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