Le chemin de fer et la littérature

 

 

Jean-Michel de Cauville

La voie


C’est un cordon d’acier
Laminé par le temps
Un chemin oublié
De fer et tout rouillant…


Résidus de boulets
En nappes charbonneuses
Une traverse revêt
Sa robe poudreuse…


Mais le train du départ
Qui n’a plus d’arrivée
Destination sans gare
Passagers sans arrêt…


C’est la voie qui se meurt
Un rail pour nulle part
Sans convoi de vapeur
Ni wagon en retard.

Page précédente