Le chemin de fer et la littérature

 

 

Henri Michaux

Un barbare en Asie

Quand vous arrivez à Siliguri, vous apercevez sur une paire de rails d'un écartement si mince, si mince, une locomotive si mignonne, si mignonne, comment dirais-je une locomotive-poney, qui se trouve attelée à un petit train. (...)
De tout petits wagons se trouvent là, ajustés à sa taille.
Pour finir, il se peut que vous aperceviez les marchepieds (si l'on peut dire). Une belette, à la rigueur, pourrait les utiliser.
On a même prévu l'éclairage. Mais la lampe manque. Si petite eût-elle été, si l'on en juge d'après la douille, qu'elle n'aurait quand même rien éclairé. » 

Source

  • Henri Michaux, Un barbare en Asie, Gallimard 

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